Vol. 20 JA2016 - thoracic

T-07 – Unplanned procedures during thoracoscopic anatomical segmentectomies: an intention-to-treat analysis of a consecutive series of 284 operations

Agathe Seguin-Givelet, Jon Lutz, Madalina Grigoroiu, Emmanuel Brian, Dominique Gossot Institution : Département thoracique, institut mutualiste Montsouris, Paris Objectives : Thoracoscopic sublobar anatomical resections (TSLR) are gaining popularity, but are still considered challenging. However, despite technical difficulties, the reported rate of adverse events, complications and unplanned procedures is low. In order to understand this paradox, we have studied our series of TSLRaccording to an intention-to-treat analysis Methods : From January 2007 to July 2016, 284 thoracoscopic anatomical segmentectomies have been performed in 280 patients. There were 124 males and 156 females with a mean age of 64 (range: 18-86). Indication for segmentectomy was a proven or suspected non-small cell lung carcinoma (NSCLC) in 184, suspected metastasis in 51 and benign lesion in 49 patients.Intraoperative and postoperative data were recorded in a prospective manner. Unplanned procedures were defined as a conversion into thoracotomy and/or an unplanned additional pulmonary resection. Segmentectomies were performed according to a full thoracoscopic and fissure-based approach Results : There were 10 unplanned thoracotomies mainly for vascular injuries (3.1%) (9 conversion and 1 reintervention), and 15 unplanned additional resection (5.1%) distributed among oncological reasons (n=7), technical issues (n=6) and postoperative adverse events (2 lingularischemias). Considering only the 235 patients operated on for cancer (primary NSCLC in 184 or metastasis in 51), the unplanned additional pulmonary resection rate for an oncological reason was 3%. In total, 23 patients had an unplanned procedure (8 %). Conclusion : Although lower than for thoracoscopic lobectomies, the rate of unplanned procedure during TSLR is of concern. It could most likely be reduced by technical and technological refinements, such as a better preoperative planning.
novembre 29, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-44 – Thymectomies par thoracoscopie vidéo-assistée versus robot-assistée. Une expérience monocentrique

Jérémy Tricard, Bertrand de Latour, Simon Rouzé, Amedeo Anselmi, Xavier Beneux, Virginie Louvard, Erwan Flécher, Jean-Philippe Verhoye Service de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, CHU Pontchaillou, Rennes  Objectif L’objectif était de comparer les durées d’intervention et d’hospitalisation des thymectomies par thoracoscopie vidéo-assistée (TVA) et par thoracoscopie robot-assistée (TRA).  Méthode Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique des 36 thymectomies réalisées par voie mini-invasive par le même opérateur : 18 TVA (décembre 2010-janvier 2014), 18 TRA (avril 2014-novembre 2015, robot Da Vinci). Sur la même période, 6 autres TVA ayant nécessité une conversion n’ont pas été incluses. Toutes les TRA ont été incluses consécutivement, sans conversion. La durée d’occupation de salle était scindée en temps opératoire (incision-fermeture) et temps non opératoire (anesthésie, installation, sortie de salle). La durée d’hospitalisation et les complications à J30 étaient relevées.  Résultat Les patients du groupe TVA et TRA étaient similaires en âge (43 ans vs 45), sexe (33 % d’homme vs 22 %) et nombre de myasthénies (26 % vs 39 %). On notait dans le groupe TVA : 13 cervicotomies + TVA bilatérales, 2 cervicotomies + TVA unilatérales, 1 TVA bilatérale, 1 TVA gauche ; dans le groupe TRA : 15 voies gauches, 3 voies droites. Dans le groupe TVA, l’analyse histologique révélait 9 hyperplasies thymiques (HT), 5 kystes thymiques (KT), 1 thymome, 1 carcinome, 2 thymus sans anomalie ; dans le groupe TRA, 8 HT, 2 KT, 6 thymomes, 2 thymus sans anomalie. Le diamètre maximal du thymus était similaire dans les 2 groupes (8,1 cm vs 9,5). La durée d’occupation de salle et la durée opératoire étaient plus élevées dans le groupe TVA (275 min vs 211, p = 0,001 ; 206 vs 135, p < 0,0001). Le temps non opératoire était similaire dans les 2 groupes (69 min vs 75). La durée d’hospitalisation était plus élevée dans le groupe TVA (6,1 jours vs 4,4, p < 0,0001). Après TVA, on notait une reprise pour hémostase à J0, un abcès de paroi, un pneumothorax et 5 neuropathies intercostales (NIC) ; après TRA, un chylothorax, une parésie phrénique, 3 NIC.  Conclusion Dans notre expérience, l’utilisation de la TRA pour thymectomie s’est accompagnée d’une réduction de la durée d’occupation de salle et d’hospitalisation. L’apprentissage de cette technique pourrait avoir été facilité par l’utilisation première de la vidéothoracoscopie.     Video-assisted thoracoscopic surgery versus robotic-assisted surgery for thymectomy. A single-center experience   Objectives The aim of this study was to compare the operative duration and hospital stay of video-assisted (VAT) and robotic-assisted (RAT) thoracoscopic thymectomies.  Methods We realized a retrospective single-center study of 36 thymectomies performed by minimally invasive approach by the same surgeon: 18 VAT (December 2010-January 2014), 18 RAT (April 2014-November 2015, Da Vinci System). During the same period, 6 others VAT thymectomies were converted and were excluded, versus no conversion in RAT group (all consecutive cases only). The operating room occupancy duration was divided in operative time (incision-closure) and non operative time (anesthesia, installation, operating room leaving). Hospital day duration and 30-days complications were noted.  Results Patients of the VAT group and RAT group were similar in age (43 years vs 45), sex (33% of men vs 22%) and myasthenia rate (26% vs 39%). In the VAT group, procedures performed were as follows: 13 cervicotomies + bilateral VAT, 2 cervicotomies + unilateral VAT, 1 bilateral VAT, 1 unilateral VAT; in the RAT group, 15 patients underwent a left approach, the remaining 3 received a right approach. In the VAT group, histological analyses revealed 9 thymus hyperplasia (TH), 5 thymic cysts (TC), 1 thymoma, 1 carcinoma, 2 thymus without anomaly; in the RAT group: 8 TH, 2 TC, 6 thymoma, 2 thymus without anomaly. Maximal thymus dimension was similar in the 2 groups (8.1 cm vs 9.5). The operating room occupancy duration and operative time were significantly higher in the VAT group (275 min vs 211, p=0.001; 206 vs 135, p<0.0001). Non operative time was similar in the 2 groups (69 min vs 75). Hospital stay was significantly higher in the VAT group (6.1 days vs 4.4, p<0.0001). In the VAT group, the complications were: 1 reoperation for hemorrhage, 1 parietal abscess, 1 pneumothorax, 5 intercostal neuralgia; in the RAT group: 1 chylothorax, 1 phrenic nerve palsy, 3 intercostal neuralgia.  Conclusion In our experience, RAT surgery for thymectomy was found associated with a shorter time in both operating room occupancy duration and length of hospital stay. The learning of this technique may have been facilitated by the previous use of VAT surgery.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-27 – Étude de l’imagerie par fluorescence pour l’identification du plan intersegmentaire pendant la segmentectomie par chirurgie thoracique vidéo-assistée

Sébastien Guigard, Wolfram Karenovics, Marc Licker, Jordi Vidal Fortuny, Frédéric Triponez Service de chirurgie thoracique et endocrinienne, hôpitaux universitaires de Genève, Suisse  Objectif La segmentectomie par chirurgie thoracique vidéo-assistée (CTVA) permet une résection anatomique à visée diagnostique et/ou thérapeutique des petites lésions, mais l’identification des plans intersegmentaires reste difficile. Le but de cette étude est d’analyser l’utilité de l’imagerie par fluorescence (IF) pour aider cette identification.  Méthode De novembre 2014 à octobre 2015, 22 segmentectomies consécutives par CTVA ont été réalisées. L’identification segmentaire et de son anatomie vasculaire était permise par l’analyse du scanner préopératoire, avant segmentectomie par CTVA avec IF avec injection systémique de vert d’indocyanine après ligature de l’artère segmentaire.  Résultat Toutes les segmentectomies ont été réalisables by CTVA, et l’identification des plans intersegmentaires était parfaite dans tous les 22 cas. L’IF était particulièrement utile pour l’identification de segments atypiques. L’IF est aussi apparue comme un allié précieux en cas de difficulté d’identification de la segmentation vasculaire du segment : pour la vérification de la distribution d’une artère avant sa section, pour la vérification de la vascularisation persistante du poumon restant, et pour la distinction entre des veines segmentaires ou intersegmentaires ; ces possibilités améliorent la qualité et la sécurité de la résection. Trois segmentectomies ont été intentionnellement converties en lobectomies pour des raisons oncologiques, par thoracotomie dans un cas. Les suites opératoires ont été simples pour 18 patients, et compliquées de 2 fuites aériennes prolongées (10 et 15 jours) et une pneumonie, une gastroparésie, et une pseudo-occlusion colique. Le drain était retiré avant le 3e jour postopératoire sauf pour les 2 cas mentionnés. La durée moyenne de séjour était de 5,4 jours ± 4,5. Toutes les lésions (4 bénignes, 18 cancers du poumon) ont été réséquées en totalité, dont 14 stades IA, 2 IIA et 2 IIIA.  Conclusion L’IF représente une aide technique pour l’identification des plans intersegmentaires en CTVA, et facilite l’identification vasculaire. Elle contribue à la qualité des segmentectomies, utiles pour le diagnostic et le traitement des petits nodules souvent invisibles et impalpables en CTVA.     Study of near-infrared thoracoscopy for intersegmental plane identification during video-assisted thoracoscopic segmentectomy   Objectives Segmentectomy by Video-asssisted thoracoscopic surgery (VATS) allows anatomical resection for diagnosis and treatment of small lung nodules, but identification of the intersegmental planes remains difficult. The purpose of this study is to assess the usefulness of Near-Infrared Thoracoscopy (NIT) for this identification.  Methods From November 2014 to October 2015, 22 consecutive VATS segmentectomies were performed with NIT at our institution. Segmental localisation and anatomical vascular supply were identified on preoperative Computed Tomography, before VATS with systemic Indocyanine Green (ICG) injection after arterial ligation.  Results Segmentectomies were all feasible by VATS, and intersegmental plane identification by NIT was good in all 22 cases. NIT was particularily helpful for the identification of the limits of atypical segments. NIT also provided an additional support in case of difficulty with anatomical vascular segmentation: for assesment of the distribution of an artery before its section, for assesment of vascular supply of the remaining lung, and for the distinction between segmental and intersegemental veins thus enhancing the quality and security of the resection. Three patients were intentionally converted to lobectomy for oncological reasons, by thoracotomy in one case. Postoperative course was uneventful for 18 patients, and complicated with 2 prolonged air leaks (10 and 15 days) and pneumonia for one patient, 1 gastroparesis and 1 colonic subileus. Drain was removed before 3rd post-operative day except for the two mentioned patients; the mean hospital stay was 5.4 days (±4.5). All 4 benign lesions and 18 primary lung cancers were completely removed, including 14 stages IA, 2 IIA and 2 IIIA.  Conclusion NIT provides a technical support for the identification of the intersegmental plane during VATS, and facilitates vascular identification. It contributes to the quality of segmentectomy for diagnostic and therapeutic excisions of small nodules which are often not visible and not palpable during VATS.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-25 – La voie d’abord chirurgicale influence-t-elle les résultats de la récupération améliorée après chirurgie de résections pulmonaires majeures ?

Jalal Assouad, Mihaela Giol, Marielle Le Roux, Hicham Masmoudi, Juliette Camuset, Samantha Guimaron, Fouad Bandaly, Olga Szymkiewicz, Yacine Ynineb Service de chirurgie thoracique et service d’anesthésie réanimation, hôpital Tenon, Paris  Objectif Aucune étude n’a montré de différence entre la thoracotomie et la vidéochirurgie concernant les résultats de la récupération améliorée après chirurgie RAAC de résection majeures. Le but de notre travail est de comparer les résultats après RAAC de résections pulmonaires majeures entre thoracotomie et vidéochirurgie chez plus de 500 patients consécutifs ayant suivi le même chemin clinique.  Méthode Dans notre établissement, tous les patients opérés d’une résection pulmonaire majeure (lobectomie, segmentectomie ou bilobectomies) suivent un chemin clinique standard débutant en consultation de chirurgie. Ils sont pris en charge en postopératoire dans une unité de soins continus (USC) dédiée à la RAAC. Quelle que soit la voie d’abord utilisée (thoracotomie ou vidéochirurgie), les patients suivent un chemin clinique protocolisé et standardisé, notamment en postopératoire. Une équipe médicale et paramédicale formée et dédiée est en charge de l’USC.  Résultat Les deux groupes sont homogènes concernant les indications, la fonction respiratoire, l’âge et les comorbidités. Nous n’avons pas à ce jour en notre possession les résultats définitifs, mais nous les présenterons et comparerons les deux groupes concernant les complications postopératoires, la durée de drainage, la durée de séjour, le taux de redrainage et de réadmission.  Conclusion Nous pensons qu’à indication identique, la voie d’abord ne modifie pas les résultats après RAAC. Nous donnerons notre conclusion lors du congrès en fonction de nos résultats définitifs.     Does surgical approach modify the results after enhanced recovery after major thoracic surgery?  Objectives The development of clinical pathways to enhanced recovery after thoracic surgery is gaining a lot of interest in thoracic community. Several papers have studied the effectiveness of enhanced recovery pathways (ERP) for lung resections. The aim of this study is to compare the impact of the surgical approach between open and video-assisted thoracic surgery (VATS) for major lung resection on the postoperative outcomes in more than 500 patients undergoing systematic ERP.  Methods In our institution, all patients undergoing major lung resection are included in a standardized clinical pathway according to a multidisciplinary ERP with written treatment plans, multimodal analgesia, early diet and mobilization and standardized drain management. Patients are hospitalized in a dedicated intensive care unit (ICU) with multidisciplinary team. Patients were compared in terms of duration of stay, complications, and readmissions.  Results Groups were similar with respect to age, gender, American Society of Anesthesiologists score, and baseline pulmonary function. We do not have yet all the results but we will present at the meeting the differences between both groups concerning total complications, duration of stay, chest tube duration, chest tube reinsertion and readmission.  Conclusion We don’t believe that surgical approach could influences postoperative results in comparable patients after standardized ERP. We will present our conclusion at the meeting based on the final results.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-20 – Analyse des événements indésirables associés à l’utilisation de la vidéo en chirurgie thoracique : retour d’expérience de la base nationale REX

Xavier-Benoît D’Journo, Jean Bellamy, Marcel Dahan, Jean-Pierre Valverde, Thierry Caus, Michel David, Jean-Louis de Brux, Gérard Fournial, Jean-Pierre Frieh, Charles de Riberolles, Jean-Marc Frapier, Alain Rind, pour le groupe d’experts de l’organisme d’accréditation de la SFCTCV Hôpital Nord, université Aix-Marseille – Groupe d’experts de OA, SFCTCV  Objectif Le but de cette étude était de rapporter l’analyse des événements indésirables associés à l’utilisation de la vidéo en chirurgie thoracique (EIAVCT) à partir de la base de données nationale REX. La base REX est une plateforme Internet sous la supervision de la HAS permettant l’enregistrement prospectif des événements indésirables associés aux soins. L’enregistrement de 2 événements indésirables par an et par professionnel est nécessaire pour la démarche d’accréditation.  Méthode Toutes les déclarations volontaires d’EIAVCT (janvier 2013 - septembre 2015) ont été analysées rétrospectivement depuis la base REX.  Résultat Sur une période de 20 mois, 30 011 événements indésirables ont été déclarés sur la base REX, parmi lesquels 1 407 (4,6 %) étaient déclarés dans la spécialité de chirurgie thoracique et cardiovasculaire. Parmi eux, 68 (4,8 %) incluaient des EIAVCT. Les procédures vidéo incluaient : lobectomie (53 %), résection atypique (31 %), médiastin (7 %), péricarde (4 %), œsophage (2 %). Les EIAVCT étaient : plaie vasculaire (28 %), défection de la pince agrafeuse (15 %), identification des structures anatomiques (11 %), instrumentation de la vidéo (9 %), symphyse pleurale (6 %), trocart vidéo (5 %), chirurgie robotique (5 %). Les EIAVCT survenaient essentiellement en période peropératoire (86 %). 36 % des chirurgiens déclaraient avoir déjà vécu un EIAVCT similaire. La principale barrière d’atténuation ou de récupération était représentée par la thoracotomie de conversion (56 %). L’EIAVCT était considéré comme sévère dans 31 % des cas : majeur (18 %), critique (9 %) ou catastrophique (4 %). Les conséquences pour le patient étaient : conversion (25 %), aucune (19 %), prolongation de la durée de chirurgie (19 %), décès (5 %), infection (5 %).  Conclusion La majorité des EIAVCT déclarés concernait les lobectomies vidéo. Ils étaient majoritairement peropératoires, concernaient des plaies vasculaires, des défections de matériel ou d’identification des structures anatomiques. La thoracotomie représentait la barrière d’atténuation essentielle. Les conséquences des EIAVCT pouvaient être dramatiques et conduire au décès. Une déclaration systématique de ces EIAVCT devrait être la règle pour permettre l’édition de recommandations.     Analysis of VATS-related adverse events- feedback from the French national event reporting system in cardiothoracic surgery   Objectives The purpose of this study was to analyze the video-assisted thoracic surgery (VATS)-related adverse events (AE) among the French national event reporting system in cardiothoracic surgery.  Methods All voluntary report forms of AE related to planed VATS procedures from January 2013 to September 2015 were retrospectively extracted from the REX database. REX database is a national event reporting system under the supervision of the French national authority for health. Prospective reporting of AE is made through a dedicated online platform. Healthcare professionals are kept anonymous. Reporting of 2 AE/year/professional is nowadays required to be certified in thoracic surgery by the French health system authorities. Descriptive analysis of all VATS-related AE was conducted.  Results Over a 20-month period, 30 011 AE were declared to the REX database among which 1407 (4.6%) AE in cardiothoracic surgery. Among them, 68 (4.8%) involved VATS procedures. VATS procedures included: lobectomy (53%), wedge resection (31%), mediastinum (7%), pericardium (4%), oesophagus (2%). AE were: vascular injury (28%), failure of stapler device (15%), problems with specific VATS instrumentation (9%), pleural adherences (6%), error identification error of anatomical structures (6%), identification of parenchymal lesion (5%), problems with VATS-port (5%), specific AE with robotic surgery (5%). Majority of AE occurred during perioperative period (86%). Among surgeons, 36% declared to have experienced previously similar events. AE were corrected with conversion to open thoracotomy in 56% and under VATS in 9 %. AE were considered as severe in 31% (major in 18%, critical in 9% and catastrophic in 4%). AE consequences for the patient were: open conversion (25%), delayed operative time (19%), death (5%), infection (5%). AE had no consequence in 19%.  Conclusion Majority of VATS-related AE occurred after lobectomy. VATS procedures have specific AE. Majority of them are due to vascular injury, stapler device malfunction of VATS-instrumentation. Majority of AE required open conversion to be corrected. In some circumstances, VATS-related AE can be worrisome or catastrophic. Systematic declaration of AE should be the rule for guideline purposes.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-15 – Étude prospective comparative chez 159 patients opérés pour lobectomie ou segmentectomie par vidéo-chirurgie 3D versus 2D

Sophie Lafitte, Florence de Dominicis, Alex Fourdrain, Jules Iquille, Patrick Bagan, Elie Zogheib, Pascal Berna Service de chirurgie thoracique, CHU Amiens-Picardie, Amiens  Objectif Les systèmes de vidéo en trois dimensions (3D) sont de plus en plus utilisés en chirurgie. L’objectif de notre étude est d’étudier le bénéfice de l’utilisation des systèmes 3D lors des lobectomies et segmentectomies effectuées par VATS sur la durée d’intervention, le curage ganglionnaire et les suites opératoires.  Méthode Nous avons comparé l’utilisation des systèmes 3D versus 2D lors de la réalisation de résections anatomiques majeures effectuées par vidéo-chirurgie, par deux chirurgiens thoraciques, entre janvier 2014 et janvier 2016 dans notre centre. Un recueil prospectif de données a été réalisé et concernait notamment la durée d’intervention, l’évaluation de la qualité du curage ganglionnaire estimée par le taux d’envahissement ganglionnaire inattendu dans chaque groupe, ainsi que la morbi-mortalité per et postopératoire, particulièrement le nombre de conversions en thoracotomies, la durée de drainage et la durée d’hospitalisation.  Résultat 159 patients ont bénéficié d’une exérèse pulmonaire réglée par VATS sur la période étudiée : 89 ont bénéficié du système 3D et 70 ont bénéficié du système 2D. L’utilisation du système 3D réduisait en moyenne la durée d’intervention de 28 minutes (154 min [145,1 ; 163] contre 182 min [168,6 ; 185,3], p < 0,001). On observait également que le taux d’atteinte ganglionnaire inattendue semblait plus élevé dans le groupe 3D avec 9 N1 ou N2 inattendus dans le groupe 3D contre 2 dans le groupe 2D (11 % vs 2,8 %, p = 0,068). Il n’y avait pas de différence significative concernant les données de morbi-mortalité per et postopératoires. On notait la survenue de deux paralysies récurrentielles droites dans le groupe 3D.  Conclusion L’utilisation de systèmes de vidéo 3D lors d’exérèse pulmonaire permet une diminution de la durée d’intervention ainsi qu’un curage ganglionnaire plus complet, sans impact significatif sur la morbi-mortalité per et postopératoire.     A comparative prospective study of three-dimensional with two-dimensional video-assisted lobectomy and segmentectomy into 159 patients   Objectives Three-dimensional (3D) video-systems are more used in surgery. The aim of this study is to evaluate the benefit of the video-assisted thoracic surgery (VATS) lobectomy and segmentectomy complete with 3D video-systems, on the operating time, the lymphadenectomy and the postoperatives.  Methods We compared VATS major resection complete by two surgeons in our hospital between January 2014 and January 2016 with 3D and 2D video-systems. The prospective data collection concerned especially the operating time, the quality of lymphadenectomy estimated by the rate of N upstaging; and the peri-operative morbi-mortality particularly the rate of thoracotomy, drainage duration and hospital stay.  Results 159 patients underwent VATS lobectomy or segmentectomy during the study period: 89 with 3D and 70 with 2D video-system. The use of 3D system significantly reduced the surgical time of 28min (154 min [145.1; 163.0] against 182 min [168.6; 185.3], p<0.001). We also showed that the rate of upstaging was higher in the 3D group with 9 unexpected N1 or N2 into the 3D group against 2 into the 2D group (11% vs 2.8%, p=0.068). There was no significant difference between the two groups regarding the morbidity and mortality datas. We noted the occurrence of two right laryngeal paralysis into the 3D group.  Conclusion The use of 3D video-system during lung resections decrease the operating time and allows a more complete lymphadenectomy, without impact on peri operative morbidity and mortality.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-06 – Ostéosynthèse costale chez le polytraumatisé combinant vidéo-thoracoscopie et Matrix RIB™ – résultats chirurgicaux chez 88 patients consécutifs

Jean-Michel Maury, Renaud Grima, Gaetane Roquet, Arnaud Patoir, Albrice Levrat, Jean-Stéphane David, Guillaume Marcotte, François Tronc Département de chirurgie thoracique, transplantation pulmonaire et cardio-pulmonaire, hôpital Louis-Pradel, GH Est, Lyon  Objectif Évaluation de l’impact de la prise en charge chirurgicale du volet costal et des fractures de côtes étagées sur la morbidité et la mortalité postopératoire des polytraumatisés.  Méthode Entre janvier 2011 et janvier 2016, 88 patients consécutifs (67 hommes et 21 femmes ; âge moyen 54,3 ± 5,7 ans [20-84]) traités sur deux centres ont été pris en charge chirurgicalement pour un traumatisme thoracique sévère avec présence d’un volet costal et/ou fractures de côtes étagées. Les indications chirurgicales étaient : la présence d’un volet costal, une déformation pariétale, n > 4 côtes contiguës fracturées, l’inefficacité du traitement antalgique. La technique utilisée comprenait une vidéothoracoscopie exploratrice et une ostéosynthèse pariétale (Matrix RIB™).  Résultat L’Injury Severity Score (ISS) était de 32,7 ± 12,8, le nombre moyen de côtes fracturées était de 8 ± 3,7 [3-17]. Un volet latéral était présent chez 49 patients (55,7 %) et 13 patients (14,7 %) présentaient des fractures de côtes étagées. Une contusion pulmonaire était présente dans 91 % des cas (n = 80). Des lésions associées étaient retrouvées chez 34 patients (38,6 %). Il s’agissait dans 50 % des cas (n = 17) de lésions des membres et des ceintures. Le délai moyen avant chirurgie était de 3,93 ± 2,8 jours [0-11]. Une implantation de 3,25 ± 1,7 plaques par patient a été nécessaire. Les durées moyennes de ventilation mécanique (VM) postopératoire étaient de 2,43 jours ± 4,6 [0-24], de séjour en réanimation 9 ± 8 [0-42], en unité de soins continus 5 ± 6 [0-33] et d’hospitalisation 21 ± 16 [4-109]. Trois patients sont décédés (3,4 %) à J10 (SDRA), J14 (SDRA) et J21 (HTIC). Les facteurs de risque de VM > 3 jours (p < 0,05) étaient : la survenue d’une pneumopathie précoce (n = 39 ; 44,3 %), un ISS élevé et la présence d’un volet costal > 3 côtes.  Conclusion L’ostéosynthèse des fractures de côtes chez le polytraumatisé est une technique fiable et reproductible permettant une mobilisation précoce, et facilite la prise en charge réanimatoire. Elle ne présente pas d’impact négatif sur la morbidité et la mortalité.     Surgical fixation of flail chest and rib fractures in polytraumatised by videothoracoscopy and Matrix RIB™- results in 88 consecutives patients   Objectives Evaluation of the impact of surgical fixation in flail chest and ribs fractures on morbidity and mortality in polytraumatised patients.  Methods Between January 2011 and January 2016, 88 consecutives patients (67 men and 21 women, mean age 54.3±5.7 years [20-84]) were treated in two trauma units for flail chest and ribs fractures. The surgical indications were: CT-scan flail chest, ribs fractures >4, chest deformity and fail of analgesia. Surgery was made by association of videothoracoscopy and surgical fixation with Matrix Rib™.  Results Injury Severity Score (ISS) was 32.7±12.8. The mean of ribs fractures was 8±3.7 [3-17]. A lateral flail chest was present in 49 (55.7%) and 13 (14.7%) had multiples ribs fractures. A lung contusion was identified in 80 (91%). Associated lesions were found in 34 (38.6%). Bones fractures were present in 17 (50%). Patients had surgery in a 3.93±2.8 days [0-11] delay. A mean of 3.25±1.7 Matrix Rib™ screw device were implanted. Post operative course was 2.43±4.6 days [0-24] of mechanical ventilation, mean length of stay (days) in reanimation, intensive care unit and hospital were 9±8 [0-42], 5±6 [0-33] and 21±16 [4-109]. Three patients died (3.4%) at day 10 (ARDS), day 14 (ARDS) and day 21 (intra cranial hypertension). Risk factors (p<0.05) of mechanical ventilation >3 days were: early pneumonia (<5 days), elevated ISS at the admission and a flail chest >3 ribs.  Conclusion Surgical fixation of flail chest and ribs fractures is a simple and reproducible technic, which provides early mobilisation in reanimation with no negative impact on morbidity and mortality. Cases/control studies are request for guidelines.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-03 – Complications peropératoires majeures au cours des résections pulmonaires anatomiques par chirurgie thoracique vidéo-assistée (CTVA) : résultats d’une enquête de l’ESTS

Dominique Gossot2, Herbert Decaluwé1, René Petersen3, Henrik Hansen3, Alessandro Brunelli4 1. Service de chirurgie thoracique, hôpital universitaire de Louvain, Belgique 2. Service de chirurgie thoracique, Rigshospitalet, Copenhague, Danemark 3. Service de chirurgie thoracique, St James’s University Hospital, Leeds, Royaume-Uni 4. Service de chirurgie thoracique, Institut mutualiste Montsouris, Paris     Objectif Analyse multicentrique de l’incidence et de la nature des complications peropératoires majeures au cours de résections anatomiques par chirurgie thoracique vidéo-assistée (CTVA).   Méthode Six centres européens ont fourni les données de leur série consécutive de résections anatomiques par CTVA en intention de traiter. Les taux de conversion en thoracotomie, les plaies vasculaires et les autres complications peropératoires majeures ont été étudiés en relation avec l’expérience du chirurgien. Les complications majeures incluaient les urgences vitales (par exemple un saignement > 2 litres), les plaies bronchiques ou d’autres organes, ou celles conduisant à des résections complémentaires non prévues. Tous les cas ont été discutés par un panel et des recommandations en ont été tirées.   Résultat 3 076 patients ont été inclus. La majorité des résections (90 %, n = 2763) ont été pratiquées pour un cancer bronchique. Il y a eu 3 décès peropératoires dont un après conversion pour un problème technique. La mortalité hospitalière a été de 1,4 % (n = 43). Le taux de conversion en thoracotomie a été de 5,5 % (n = 170) dont 21,8 % (n = 37) pour des raisons carcinologiques, 29,4 % (n = 50) pour des raisons techniques et 48,8 % (n = 83) pour une complication. Des complications vasculaires ont été rapportées chez 2,9 % des patients (n = 88) conduisant à une conversion dans 2,2 % des cas (n = 70). Il y a eu 46 complications peropératoires majeures (1,5 %), réparties de la façon suivante : transsection par erreur d’un élément bronchovasculaire (n = 9), plaie digestive (n = 5) ou bronchique proximale (n = 6), complication nécessitant une chirurgie majeure imprévue (n = 9) ou complication mettant en jeu le pronostic vital (n = 17). 23 % des décès hospitaliers étaient en rapport avec une complication majeure peropératoire (n = 10/43). Huit pneumonectomies (5 peropératoires et 3 postopératoires) étaient la conséquence d’une complication majeure. L’expérience de l’opérateur était corrélée aux conversions non oncologiques, mais pas aux plaies vasculaires ou aux complications majeures.   Conclusion Les complications peropératoires majeures au cours de résections pulmonaires anatomiques par CTVA sont peu fréquentes, ne semblent pas être en relation avec l’expérience du chirurgien mais ont un impact important sur les suites du patient. Une attention constante et un plan d’action structuré sont d’une importance déterminante pour leur prévention.     Major intraoperative complications during video assisted thoracoscopic anatomical lung resections- results of a ESTS survey   Objectives Multicenter evaluation of the frequency and nature of major intraoperative complications during video assisted thoracoscopic (VATS) anatomical resections.   Methods Six European centers submitted their series of consecutive anatomical lung resections with the intention to treat by VATS. Conversions to thoracotomy, vascular injuries and other major intraoperative complications were studied in relation to surgeons’ experience. Major complications included immediate life threatening complications (e.g.. blood loss of more than 2 liters), injury to proximal airway or other organs, or those leading to unplanned additional anatomical resections. All cases were discussed by a panel and recommendations were drafted.   Results 3076 patients were registered. Most resections (90%, n=2763) were performed for bronchial carcinoma. There were three intraoperative deaths, including one after technical conversion. In-hospital mortality was 1.4% (n=43). Conversion to open thoracotomy was observed in 5.5% (n=170), of whom 21.8% (n=37) for oncologic reasons, 29.4% (n=50) for technical reasons and 48.8% (n=83) for complications. Vascular injuries were reported in 2.9% (n= 88) patients and led to conversion in 2.2% (n=70). In 1.5% (n=46) major intraoperative complications were identified. These consisted of erroneous transection of bronchovascular structures (n=9); injuries to gastro-intestinal organs (n=5) or proximal airway (n= 6); complications requiring additional unplanned major surgery (n=9) or immediate life-threatening complications (n=17). Twenty-three percent of the in-hospital mortalities (n=10/43) were related to major intraoperative complications. Eight pneumonectomies (5 intraoperative and 3 postoperative at 0.3%) were a consequence of a major complication. Surgeon’s experience was related to non-oncologic conversions, but not to vascular injuries or major complications in a multivariable logistic regression analysis.   Conclusion Major intraoperative complications during VATS anatomical lung resections are infrequent, seem not to be related to surgical experience but have an important impact on patient outcome. Constant awareness and a structured plan of action are of paramount importance to prevent them.    
juin 10, 2016