Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-43 – Métastases solitaires du diaphragme

Ivan Capov, Petr Vlcek, Michal Reska, Lenka Veverkova, Adam Pestal, Zdenek Chovanec Premier département de chirurgie, hôpital universitaire Saint-Ann, Brno, République tchèque   Objectif : Les métastases solitaires du diaphragme n’apparaissent, somme toute, que très rarement. La plupart du temps, elles résultent d’une infiltration tumorale du diaphragme par des cellules cancéreuses malignes en phase avancée qui émanent des poumons, de l’œsophage, de la paroi thoracique ou de la cavité abdominale. Méthode : Methode : Nous avons répertorié et traité deux cas sur une période de cinq années qui s’est étendue de 2011 à 2015. Résultat : Resultat : Dans le premier cas, il s’agissait d’une femme de 57 ans. Huit ans et neuf mois s’étaient écoulés depuis qu’elle avait subi une intervention chirurgicale pour un carcinome indifférencié dans son ovaire gauche. Un examen au CT-Scan a révélé la présence d’une tumeur de forme ovale d’un diamètre d’environ 25 mm sous la partie droite du diaphragme. Celle-ci était logée aux abords de la surface de la convexité du foie. Afin d’établir un diagnostic initial précis, nous avons effectué une vidéolaparoscopie qui a confirmé que la tumeur avait pris forme dans le diaphragme. Nous l’avons réséquée par le biais d’une courte thoracotomie dans le sixième espace intercostal. La suture du pôle médial du diaphragme se terminait à 10 mm de la veine cave inférieure. Le second cas présentait un homme de 58 ans. Il avait subi, douze années auparavant, une néphrectomie radicale du côté gauche pour contrer une tumeur de Grawitz. Le nodule, clairement démarqué, se trouvait dans la partie gauche de la région phrénique. Celui-ci a été retiré par voie de thoracotomie dans le septième espace intercostal. Dans les deux cas susmentionnés, l’analyse histologique a démontré qu’il s’agissait bel et bien de métastases. Conclusion : Notre présentation vise donc à livrer de l’information pertinente concernant le phénomène des métastases solitaires du diaphragme et les solutions médicales qui s’offrent à nous pour les traiter.     Solitary metastases of diaphragma   Objectives: Solitary metastases of diaphragma are very rare. Very often we notice tumor infiltration of diaphragma by advanced tumors of lung, oesophagus, thoracic wall or originated from abdominal cavity. Methods: Méthods : We reviewed two cases during the period last five years 2011-2015. Results: In the first case is 57 year old woman. She was 8 years and 9 months after surgery for non-differenced carcinoma of left ovarium. On CT scan was found oval tumor below right-sided diaphragma with diameter 25 milimeters. Tumor was located in neighbourhood of convexity surface of the liver. We performed as first step diagnostic videolaparoscopy, which confirmed, that tumor grow from diaphragma. Then tumor was resected from short thoracotomy in the sixth intercostal space. Medial pole of the diaphragma suture ended 10mm before vein cava inferior. In the second case is 58 year old man. He was after radical leftsided nephrectomy for Grawitz tumor performed before 12 years. The sharply demarcated tumor is located in the left ribphrenic region. Tumor was removed through thoracotomy in the VII. intercostal space. Histology revealed metastasis in both cases. Conclusion: Aim of the lecture was information about occurence and solution of solitary metastases of diaphragma   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-19 – L’endométriose thoracique : une expérience à propos de 27 cas opérés

Raphaël Ouede1, Blaise Demine1, Maurice Kouacou1, Landry Kohou-Kone2, Joseph Kouame2, Édouard N’Guessan, Brou Ahui, Koffi N’Goran, Flavien Kendja1, Simplice Anongba, Yves Tanauh1 1. Service de chirurgie thoracique, Institut de cardiologie d’Abidjan, Côte-d’Ivoire 2. Service d’anesthésie et de réanimation, Institut de cardiologie d’Abidjan, Côte-d’Ivoire   Objectif : Rapporter les aspects diagnostiques, thérapeutiques et les résultats chirurgicaux de l’endométriose thoracique. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 22 ans concernant 27 patientes de 32 ans en moyenne opérées d’endométriose thoracique réparties en 2 groupes en fonction de l’attitude chirurgicale. Le groupe 1, de janvier 1994 à juin 2006, comprenait 6 patientes et le groupe 2, de juillet 2006 à décembre 2016, comprenait 21 patientes. Les paramètres cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs ont été étudiés. Résultat : Dans le groupe 1, 5 patientes présentaient un pneumothorax cataménial et 1 avait un hémothorax cataménial. Dans le groupe 2, il y avait 13 cas de pneumothorax cataménial, 7 cas d’hémothorax cataménial et 1 cas avec nodule pulmonaire hémoptoïsant. Toutes les patientes sauf une étaient nullipares avec des antécédents de dysménorrhée, 6 avaient une endométriose pelvienne. Les lésions étaient droites (n = 24), bilatérales (n = 2), le nodule siégeait à gauche. L’exploration chirurgicale du groupe 1 a été faite par minithoracotomie systématiquement dont 3 fois pendant les menstrues tandis que celle du groupe 2 a été faite par minithoracotomie (n = 19) et vidéothoracoscopie (n = 2) pendant les menstrues. Des plaques d’endométriose diaphragmatique ont été observées 22 fois et des blebs 6 fois. Les gestes chirurgicaux ont consisté dans le groupe 1 en une résection-suture des plaques d’endométriose et des blebs complétée par une pleurodèse par abrasion et dans le groupe 2, une phrénoplastie de recouvrement des fenestrations diaphragmatiques 16 fois une résection-suture des blebs, associée à une pleurodèse par abrasion (n = 2) ou par talcage (n = 19). L’endométriose a été confirmée à l’examen anatomopathologique 14 fois. Pour les autres cas, le diagnostic s’est basé sur les antécédents gynécologiques, la symptomatologie cataméniale, la découverte des plaques d’endométriose. Une hormonothérapie (triptoreline) a été prescrite. L’évolution a été bonne chez 19 patientes. Cinq patientes (3 dans le groupe 1 et 2 dans le groupe 2) ont récidivé. Les 3 premières ont été reprises. La mortalité était nulle. Conclusion : La phrénoplastie et la pleurodèse réalisées lors des menstruations associées à une hormonothérapie, a permis d’obtenir un faible taux de récidive, et une mortalité nulle.     Thoracic endometriosis: an experience about 27 cases operated   Objectives: To report the diagnostic and therapeutic aspects and the surgical results of thoracic endométriosis Methods: 22-year retrospective study concerning 27 patients with an average age of 32 years operated for thoracic endometriosis. These patients were divided into 2 groups according to the surgical attitude : Group 1, from January 1994 to June 2006, consisted of 6 patients and group 2 from July 2006 to December 2016, consisted of 21 patients. Clinical, para-clinical, therapeutic and evolutionary parameters were studied Results: In group 1, 5 patients had catamenial pneumothorax and 1 had catamenial hemothorax. In group 2, there were 13 cases of catamenial pneumothorax, 7 cases of catamenial haemothorax and 1 case with haemoptysic pulmonary nodule. All patients except one (The one with the pulmonary nodule) were all nulliparous with a history of dysmenorrhea, six of them had confirmed pelvic endometriosis. Lesions were right (n=24), bilateral (n=2), the nodule sat in the left. Surgical exploration in group 1 was performed by mini thoracotomy including 3 times during menstruation while in group 2 by mini thoracotomy (n=19) and videothoracoscopy (n=2) during menstruation. Diaphragmatic endometriosis plaques were observed in 22 cases and blebs in 6 cases. The surgical gestures consisted in group 1 in a resection-suture of the plaques of endometriosis and the blebs and a pleurodesis by abrasion. In Group 2, a phrenoplasty of diaphragmatic fenestration was performed 16 times associated with twice resection of the blebs, and pleurodesis by abrasion (n=2) or talcage (n=19). Endometriosis was confirmed on the pathologic examination 14 times, in other cases the diagnosis was based on the gynecological history, the catamenial signs, the discovery of the endometriosis plaques. Hormon (triptoreline) was prescribed. Outcome was good in 19 patients. Five patients (3 in group 1 and 2 in group 2) recurred. The first three were resumed. Mortality was zero. Conclusion: Phrenoplasty and pleurodesis carried out during menstruation, combined with suppressive hormone therapy, resulted in a low rate of recurrence, and zero mortality   Séance : Communications libres thoracique - vendredi 9 juin - 8:00-10:00
mai 24, 2017
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-41 – Validation d’un algorithme d’identification du pneumothorax spontané primaire à partir de données clinico-administratives

Eric Fréchette, Keegan Guidolin, Ayman Seyam, Yun-Hee Choi, Sarah Jones, Andrew McClure, Jennifer Winick-Ng, Blayne Welk, Richard A. Malthaner London Health Sciences Centre, Western University, London, Ontario, Canada  Objectif Le pneumothorax spontané primaire (PSP) est souvent rencontré dans la pratique de la chirurgie thoracique. Il touche principalement de jeunes individus auparavant en bonne santé. Les principes de prise en charge et de traitement sont différents de ceux du pneumothorax secondaire (PS) et varient de la simple observation à la bullectomie avec pleurodèse. Bien qu’étant fréquents, les PSP n’ont que rarement fait l’objet d’études populationnelles permettant de guider les indications chirurgicales, conséquence en partie de l’absence de code spécifique au PSP dans la Classification Internationale de Maladies (CIM-10). L’objectif de cette étude est de valider la précision d’un algorithme permettant l’identification des cas de PSP à partir des données clinico-administratives.  Méthode Les dossiers de 150 patients consécutifs évalués au département d’urgence d’un centre hospitalier universitaire canadien avec un diagnostic principal de pneumothorax furent révisés par deux médecins indépendants pour déterminer le type de pneumothorax. Les données clinico-administratives correspondantes enregistrées dans les bases de données hospitalières furent ensuite utilisées pour déterminer le type de pneumothorax à partir de l’algorithme proposé. Les résultats furent comparés entre deux groupes d’âges différents.  Résultat Bien que 6 patients ne présentaient aucune évidence de pneumothorax, 96 % des dossiers étaient codés correctement. Le code J939 (pneumothorax, non spécifié) était le plus fréquemment utilisé (57 % des dossiers), et 90 patients présentaient un épisode de PSP. La précision diagnostique de l’algorithme pour l’identification des cas de PSP incluait des valeurs plus élevées de sensibilité (97 % vs 81 %) et des valeurs prédictives positives (87 % vs 46 %) chez les patients de moins de 40 ans comparativement au groupe de patients plus âgés.  Conclusion L’algorithme proposé dans cette étude permet une identification adéquate des cas de PSP chez les patients appartenant au groupe d’âge classiquement associé à cette pathologie. Cet outil ouvre la porte aux études populationnelles de grande échelle qui permettront notamment de mieux définir les indications chirurgicales chez ces patients.     Identifying primary spontaneous pneumothorax from administrative databases- a validation study   Objectives Primary spontaneous pneumothorax (PSP) is a disorder commonly encountered in healthy young individuals. The recommended treatment varies from simple observation to surgical resection of lung bullae. Its etiology, pathophysiology, and principles of treatment are different than those of secondary pneumothorax (SP) that results from chronic disease or acute medical condition. There is no differentiation between PSP and SP in the current version of the International Classification of Diseases (ICD-10). This absence of a specific diagnostic code complicates the conduct of large-scale epidemiological and clinical studies on the subject. The objective of this study is to validate the accuracy of an algorithm that identifies cases of PSP from administrative databases.  Methods The charts of 150 patients who consulted the emergency room (ER) with a recorded main diagnosis of pneumothorax were reviewed by two independent physicians to define the type of pneumothorax that occurred. The corresponding hospital administrative data collected during previous hospitalizations and ER visits were processed through the proposed algorithm. The results were compared over two different age groups.  Results There were 144 cases of pneumothorax correctly coded (96%). The code J939 (pneumothorax, unspecified) was the most commonly used (in 57% of the charts). The chart review identified 90 patients with PSP. The results obtained from the PSP algorithm demonstrated a significantly higher sensitivity (97% vs. 81%, p=0.038) and positive predictive value (87% vs. 46%, p<0.001) in patients under 40 years of age than in older patients.  Conclusion The proposed algorithm is adequate to identify cases of PSP from administrative databases in the age group classically associated to the disease. This makes possible its utilization in large population-based studies.
juin 10, 2016