Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-35 – Mise au point du diagnostic de cancer bronchique sur échantillon de salive

Lyudmila Belskaya, Victor Kosenok, Gilbert Massard, Andrey Titov, Elena Sarf Omsk State Medical University, Omsk, Russie – ChemServis Ltd  Objectif Le cancer bronchique est la première cause de décès par cancer chez l’homme. En effet, les stades précoces sont le plus souvent asymptomatiques. Le diagnostic nécessite des explorations par imagerie médicale et endoscopie bronchique. Le défi du dépistage des formes précoces correspond à la mise au point d’un test de dépistage peu coûteux et facile à accepter. Une des voies possibles est l’analyse d’échantillons de salive.  Méthode La salive contient des composants identiques à ceux du sérum (à des concentrations variables) et des substances spécifiques produites par les glandes salivaires. Le premier groupe peut être exploré par des techniques biochimiques standard, adaptées à la salive.  Nous avons défini 35 paramètres additionnels au niveau de la salive, actuellement sous copyright. Le dosage des différents paramètres est soumis à une analyse statistique avec un logiciel dédié. Chacun des paramètres considérés exprime des changements induits par la transformation maligne, mais manque de spécificité. La combinaison d’un nombre donné de paramètres devrait apporter des résultats plus fiables pour le diagnostic du cancer bronchique.  Résultat Cette évaluation préliminaire a été effectuée sur des patients suivis au centre anticancéreux de la région de Omsk (Fédération de Russie). Le diagnostic de cancer à un stade avancé se fait souvent dans la tranche la plus active de la population (personnes âgées de 30 à 49 ans). La prévalence globale augmente de façon franche après l’âge de 45 et 47 ans chez les hommes et les femmes respectivement. L’âge optimal pour le dépistage est donc 40-50 ans. Les échantillons de salive ont été prélevés sur des sujets sains et des sujets atteints d’un cancer bronchique documenté. La sensibilité du test dans cette disposition était de 80 %.  Conclusion Cette étude montre que le diagnostic de cancer bronchique peut être établi par analyse d’échantillons de salive.     Development of a method of diagnosis of lung cancer on saliva   Objectives Lung cancer is the leading cause of death from cancer among men world-wide. Primarily, this is due to the fact that the initial stages of lung cancer occur most frequently without symptoms. Diagnosis of lung cancer requires X-ray, computed tomography, and bronchoscopy, among others. The challenge of screening for early stages to find a low-cost and easily acceptable method of early detection. One of the ways is analysis of saliva.  Methods Saliva contains components identical to serum and blood plasma (varying concentration value), and specific substances produced by the salivary glands. The first group may be explored with standard biochemical techniques, adapted to work with saliva instead of blood. We have additionnally developed 35 parameters determined in the saliva, currently under copyright. Titration of all parameters is subjected to statistical analysis with a dedicated software. Each of these parameters reflects some changes induced by carcinogenesis, but is not specific; the combination of a given number of parameters should provide more informative and reliable results in the diagnosis of cancer.  Results Preliminary evaluation was made on lung cancer patients from Omsk region. Detection of lung cancer at a later stage occurs most often in the most active population group (age 30-49 years). The prevalence dramatically increases at the age of 45-47 years for both men and women;  the optimal age for screening for lung cancer is in the range of 40-50 years. Saliva samples were taken from both healthy individual and patients with known lung cancer. Sensitivity of the test in this setting was 80%.  Conclusion This study shows that diagnosis of lung cancer may be established on samples of human saliva.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-14 – Corrélation entre caractéristiques radiologiques et anatomopathologiques des nodules en verre dépoli : analyse monocentrique de 72 patients

Ludovic Fournel, Harry Etienne, Alexandra Rouquette, Audrey Lupo, Marie-Pierre Revel, Claude Guinet, Marco Alifano, Jean-François Regnard Service de chirurgie thoracique, hôpital Cochin, AP-HP, Paris  Objectif Les nodules en verre dépoli sont des lésions qui correspondent le plus souvent à des adénocarcinomes de divers grades de malignité. Le but de cette étude était d’évaluer la corrélation entre l’imagerie et le diagnostic anatomopathologique, établi selon les dernières classifications IASLC/ATS/ERS et OMS des adénocarcinomes pulmonaires, au sein d’une population à large majorité caucasienne.  Méthode Les données cliniques, radiologiques et anatomopathologiques de patients opérés pour résection de nodules en verre dépoli avec moins de 50 % de part solide, entre 2008 et 2015, ont été rétrospectivement recueillies et analysées.  Résultat 72 patients ont été identifiés, d’âge moyen 64,7 ans, 58,3 % de femmes et 70,8 % de fumeurs. Le nodule en verre dépoli principal était classé comme pur, dense ou partiellement solide dans 27 (37,5 %), 14 (29,4 %) et 31 (43,1 %) cas, respectivement. La médiane de la taille totale des nodules était de 19,8 [12,9-23]. La partie solide était mesurable en fenêtre médiastinale dans 23 cas. Une segmentectomie, une lobectomie ou une résection atypique était la procédure de résection pour 33 (45,8 %), 30 (41,7 %) et 9 (12,5 %) patients, respectivement. Il s’agissait d’adénocarcinomes de phase précoce (in situ ou micro-invasif) ou invasifs dans 28 (38,9 %) et 42 (58,3 %) cas, respectivement. Les adénocarcinomes de phase précoce correspondaient à un nodule du groupe radiologique pur, dense ou partiellement solide pour 16 (59,2 %), 7 (50 %) et 5 (16,2 %) patients, respectivement (p = 0,001) et étaient significativement plus petits que les lésions invasives (14,3 mm contre 21,8 mm, p < 0,001).  Conclusion Dans une population à prédominance caucasienne, presque tous les nodules en verre dépoli d’indication chirurgicale étaient des adénocarcinomes dont une large proportion d’invasifs. La corrélation radiopathologique n’était pas assez bonne pour prédire de manière fiable le caractère invasif des lésions.     Correlation between radiological and pathological features of operated Ground Glass Nodules- a single center analysis   Objectives Persistent ground glass nodules often correspond to adenocarcinomas with different degrees of invasiveness. Aim of this study was to evaluate the correlation between radiological and pathological diagnosis established according to the latest classifications of pulmonary adenocarcinomas, in a predominantly Caucasian population.  Methods Retrospective data from patients operated for resection of ground glass nodules less than 3cm and 50% solid component, between October 1rst 2008 to December 31rst 2014, were collected and analyzed.  Results There were 72 patients with mean age 64.7 years, 58.3% were female and 70.8% smokers. Main ground glass nodule was classified as pure, dense or part-solid in 27 (37.5%), 14 (29.4%) and 31 (43.1%) cases, respectively. Median diameter of the whole nodule was 19.8 [12.9-23.0] mm. Solid part was measurable on the mediastinal window in 23 cases. Segmentectomy, lobectomy and wedge was performed in 33 (45.8%), 30 (41.7%) and 9 (12.5%) cases, respectively. Lesions were classified as early-phase (in-situ and minimally invasive) or invasive adenocarcinoma in 28 (38.9%) and 42 (58.3%) cases, respectively. Early-phase adenocarcinomas occurred in the pure, semi-consolidated or mixed nodule radiologic group in 16 (59.2%), 7 (50.0%) and 5 (16.2%) patients, respectively (p=0.001), with 3 cases of measurable solid portion. In-situ and minimally-invasive were significantly smaller compared with invasive adenocarcinomas (14.3mm vs 21.8mm, p<0.001).  Conclusion Among a predominantly Caucasian population, almost all resected ground glass nodules were adenocarcinomas including a high ratio of invasive lesions. Radiologic features were not reliable enough for predicting invasiveness, accurately.
juin 10, 2016