Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-51 – La circulation extracorporelle artério-veineuse comme bridge à une assistance circulatoire chez des patients en Intermacs 1

Constantin Stefanidis, Martine Antoine, Edgard Engelman, Ana Roussouliere, Frédéric Vanden Eynden, Guido Van Nooten Clinique universitaire Erasme, Bruxelles, Belgique   Objectif : Nous rapportons l’expérience de notre centre sur la survie des malades Intermacs 1 ayant bénéficié d’une circulation extracorporelle artério-veineuse (ECMO A-V) avant l’implantation d’une assistance circulatoire gauche (Heartware® HVAD) avec ECMO A-V. Méthode : De juin 2011 à décembre 2016, 68 patients, dont 19 sous ECMO A-V (27,9 %) ont bénéficié d’un Heartware® HVAD. Les 19 patients étaient en catégories Intermacs 1. Nous avons eu 8 transferts avec ECMO A-V vers notre institution. Tous les patients bénéficiant d’une assistance circulatoire gauche sont inscrits à Eurotransplant (Britdge to Transplantation = BTT). Il n’y a pas de patient candidat à une assistance gauche à long terme (Distination Therapy = BT) sinon nous n’avons pas le remboursement du matériel implanté par les assurances. Résultat : L’âge moyen est de 46,6 ± 13,2 ans ; nous avons 12 hommes pour 7 femmes implantés. Il y a 57,9 % de patients ischémiques et 31,6 % de cardiomyopathies d’origine idiopathique. La durée moyenne de l’ECMO est de 6,6 ± 4,3 jours. La fonction ventriculaire gauche est de 16,8 ± 10,8 %. La survie sous LVAD avec une ECMO versus non-ECMO à 1 an est de 54,7 % et 89,2 % tandis que la survie à 3 ans, elle est de 47,9 % et 82,2 % respectivement. Le taux de décès est de 47,4 % pour les patients avec une ECMO (9 sur 19) versus 28,6 % pour les patients non-ECMO. Sept patients sous assistance circulatoire gauche ont été transplantés avec succès tandis que 2 patients ont été sevrés de l’assistance circulatoire gauche sans avoir bénéficié d’une transplantation cardiaque. Neuf patients sont décédés sur support d’assistance circulatoire gauche ; un patient est encore vivant. Il n’y a pas de différence de survie des patients transférés avec une ECMO A-V. Conclusion : Les patients Intermacs 1 qui ont bénéficié d’une ECMO ont un pronostic de survie moins bon que les patients sans ECMO (Intermacs 2 et 3) lorsqu’ils sont sous assistance ventriculaire gauche mais peuvent bénéficier d’une transplantation cardiaque dès qu’ils sortent de leurs épisodes aigus avec une survie satisfaisante. Il n’y a pas de différence des patients transférés avec une ECMO A-V.     Early and middle outcomes of patients in Intermacs 1 with extracorporeal membrane oxygene support prior left ventricular assist device   Objectives: We report the experience of our on the survival of our Intermacs 1 patients who benefited an arteriovenous extracorporeal membrane oxygene (ECMO AV) as a bridge before the implantation of a left ventricular assist device (Heartware® HVAD). We also compared the survival of patients who had been transferred with an A-V ECMO Methods: Sinds June 2011 to December 2016, 68 patients were implanted with a left ventricular assist device including 19 with an A-V ECMO (27.9%). The 19 patients were in cardiogenic shock in categories Intermacs 1. We had 8 transfers with A-V ECMO to our institution. All patients who benefit the implementation of left circulatory assistance are enrolled in Eurotransplant (Britdge to Transplantation = BTT). There are no patients in destination therapy (DT) otherwise we do not have the reimbursement of the equipment implanted by the insurance Results: The mean age is 46.6±13.2 years; We have 12 men and 7 women were implanted. There are 57.9% ischemic patients and 31.6% idiopathic cardiomyopathy. The mean duration of ECMO is 6.6±4.3 days. The left ventricular function was 16.8±10.8%. On LVAD survival of patients with ECMO versus non-ECMO at 1 year is 54.7% and 89.2% whereas survival at 3 years is 47.9% and 82.2% respectively. Death on left ventricular assist device was 47.4% for patients with ECMO (9 of 19) versus 28.6% for non ECMO patients. 7 patients under left circulatory assist device were successfully transplanted while 2 patients were weaned from left circulatory assist device without receiving a cardiac transplant. 9 patients died on left circulatory support; one patient is still alive. There is no survival difference between patients who had an A-V ECMO outside our institution. Conclusion: Patients Intermacs 1 who received an A-V ECMO have a worse survival prognosis than patients without ECMO (Intermacs 2 and 3) when they are under left ventricular assist device but can still benefit a cardiac transplantation if they emerge from their acute episodes with a satisfactory survival. There is no significant difference between patients who are transferred to us with an A-V ECMO on medium-term survival.   Séance : Posters cardiaque 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-48 – Records de survie sous assistance circulatoire : à propos de 3 cas

Thomas Sénage, Charles-Henri David, Erwan Flecher, Anette Belin, André Kayat, Magali Michel, Sabine Pattier, Jean-Noël Trochu, Jean-Christian Roussel Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, hôpital Laennec, Nantes   Objectif : L’insuffisance cardiaque terminale est un problème de santé publique avec la transplantation cardiaque comme traitement de référence au stade terminal. Face à la pénurie de greffon et l’âge avancé des patients qui deviennent alors non éligibles à la transplantation, l’indication d’assistance circulatoire à visée définitive prédomine actuellement. Un des principaux objectifs après transplantation ou assistance est la survie. Nous présentons ici des records de survie sous assistance à visée définitive. Méthode : Les plus longues durées d’assistance circulatoire lourde ont été analysées dans notre région. Résultat : Patient #1 est un homme de 66 ans présentant une cardiomyopathie dilatée symptomatique, assisté par une assistance monoventriculaire gauche de type Ventrassist® (Ventracor). Le patient est toujours vivant avec un suivi de plus de 10 ans sous assistance (3692 jours). Il est en bon état général, sans symptôme cardiaque ni complication liée à la machine. Il détient le record international d’assistance sous Ventrassist®. Patient #2 était un homme de 34 ans présentant une cardiopathie ischémique nécessitant l’implantation d’une assistance biventriculaire type Syncardia-TAH®. Le patient est resté sous assistance pendant 4,4 années (1623 jours) dont 4,1 années sous Freedom®, et majoritairement à domicile (> 90 % du temps), avec une qualité de vie évaluée satisfaisante. Il détient la seconde plus longue durée d’assistance sous Syncardia-TAH®. Il est décédé d’un AVC hémorragique sur anévrysme mycotique post-infection de câble. Patient #3 est un homme de 40 ans présentant une cardiomyopathie dilatée sans atteinte ventriculaire droite. Il a refusé dans un premier temps la transplantation cardiaque et une assistance monoventriculaire gauche de type Jarvik 2000® a été implantée par thoracotomie gauche. Le suivi a été presque sans complication majeure jusqu’à la 10e année, où une transplantation a été réalisée en raison de la survenue d’une complication thrombotique de l’assistance. Il détient le record international de durée d’assistance sous Jarvik 2000® (3496 jours). Conclusion : Ces trois cas illustrent la capacité de support à très long terme des assistances mécaniques actuelles.     “Very” long-term mechanical circulatory support: world record podium   Objectives: Chronic heart failure is a public health problem with many treatment options depending on the status of the patient. The ultimate treatment is cardiac transplantation (HTx). But, with the insufficiency of organs donor and the increasing of older patients not eligible for HTx, alternative treatment such as circulatory support device (CSD) as destination therapy (DT) has emerged. One of the main issue for transplanted or assisted patient is the survival. Here we focused on the world podium record for the longest duration under CSD for DT. Methods: Longest duration on mechanical support were evaluated in to hospital centers. Results: Patient#1 was a 66 years old man with symptomatic dilated cardiomyopathy (DCM) supported with a Ventrassist® (Ventracor Ltd) LVAD. At last follow-up, ten years after (3692 days) implantation, this 76 years old patient is in good health with no major disability and no driveline infection. He has the world longest duration under Ventrassist. Patient#2 was a 34 years old male with Intermacs 3 ischemic heart failure. This patient stayed 4.4 y (1623 days) under Syncardia-TAH and 4.1y on Freedom® console. The major part of his life under support was at home (>90%) with a normal daily life. He has the world second longest duration under Cardiowest, but died from hemorrhagic stroke due to mycotic aneurysm post driveline infection. Patient#3 was a 40 years old man with DCM in intermacs 3 and good right ventricular function. He refused heart transplant at that time and was implanted with a Jarvik 2000® through left thoracotomy. Follow-up was nearly uneventful until the 10th year, where heart transplantation was required due to left ventricle thrombus with intermittent occlusion of the inflow cannula. He has the world longest duration under Jarvik 2000® (3496 days). Conclusion: Those three cases illustrate the potential long-term capacity of the devices and proof that long-term mechanical support is reachable.   Séance : Posters cardiaque 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-46 – Apport du PET-TDM au 18-FDG et du 99m Tc-leukoscan dans le diagnostic des infections chez les patients porteurs d’une assistance circulatoire

Élisabeth Hugon-Vallet, Bastien Grégoire, Matteo Pozzi, Laurent Sebbag, Pascale Boissonnat, Claire Flamens, Sylvie Paulus, Christian Scheiber, Jean-François Obadia Unité 21, hôpital Louis-Pradel, hospices civils de Lyon, Bron   Objectif : Les infections concernent 14 à 28 % des patients porteurs d’une assistance ventriculaire (VAD) et aggravent le pronostic. La stratégie diagnostique reste débattue. La tomographie par émission de positron avec la Fluorine 18-Fluorodeoxyglucose (PET/CT) et la scintigraphie aux leucocytes marqués au 99m Tc (Leukoscan) sont de plus en plus utilisées pour la détection de foyers infectieux profonds. Notre étude cherche à évaluer le rôle du PET/CT et du Leukoscan pour le diagnostic et la localisation des infections chez les patients porteurs d’un VAD. Méthode : Dix patients porteurs d’un VAD ont été répartis en 3 groupes selon la probabilité infectieuse : groupe 0 = pas de signe clinique d’infection (n = 5) ; groupe 1 = suspicion d’infection sans signe d’infection du câble (n = 1) ; groupe 2 = forte suspicion d’infection avec ou sans positivité des hémocultures (n = 4). Résultat : Nous avons réalisé 10 PET/CT et 9 Leukoscan. Le délai entre le PET/CT et le Leukoscan était de 9,8 jours. Dans le groupe 2, tous les PET/CT (100 %) ont trouvé un hypermétabolisme tandis que 1 (25 %) Leukoscan était négatif. Dans le groupe 0, 1 (20 %) PET/CT et 1 (20 %) Leukoscan étaient positifs, mais pour différents patients. Dans le groupe 1, le PET/CT et le Leukoscan étaient fortement discordants. Dans le groupe 2, 3 (75 %) patients ont eu une transplantation cardiaque. Les analyses bactériologiques du matériel explanté étaient positives pour 2 (50 %) patients (Staphylococcus pasteurii n = 1, Staphylococcus hominis n = 1), et négatives pour 1 (25 %) patient malgré un PET/CT et un Leukoscan positifs. Les principaux foyers infectieux étaient le câble (40 % des cas) et la pompe du VAD (20 %). Nous n’avons pas retrouvé de foyers infectieux périphériques. Conclusion : Le PET/CT semble être plus fiable que le Leukoscan. Nos résultats préliminaires n’encouragent pas leur utilisation dans l’algorithme décisionnel d’infection chez les patients avec VAD. Les examens cliniques, biologiques et bactériologiques restent des outils efficaces pour le diagnostic des infections chez les patients porteurs d’un VAD. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux définir le rôle potentiel des PET/CT et Leukoscan dans le diagnostic de ces infections.     Interest of 18-FDG PET/CT and 99mTc leukocyte scintigraphy in the diagnostic strategy of infections in mechanical circulatory support patients   Objectives: Infections are a life-threatening complication affecting 14-28% of ventricular assist device (VAD) patients. Moreover the ideal diagnostic strategy is still matter of debate. Fluorine 18-Fluorodeoxyglucose positron emission tomography/computed tomography (PET/CT) and 99mTc leukocyte scintigraphy (Leukoscan) have been increasingly used for the detection of infectious foci in various clinical settings. The aim of our study is to evaluate the role of PET/CT and Leukoscan in the diagnosis and localization of infections in VAD patients. Methods: Ten consecutive VAD patients were divided into 3 groups according to the clinical probability of infection: group 0 = no clinical signs of infection (n=5); group 1 = suspicion of infection but no signs of infection of driveline (n=1); group 2 = strong suspicion of infection with or without positive blood cultures (n=4). Results: We performed 10 PET/CT and 9 Leukoscan. The delay between PET/CT and Leukoscan was 9.8 days. In group 2, all (100%) PET/CT found a hypermetabolism while 1 (25%) Leukoscan was negative. In group 0, 1 (20%) PET/CT and 1 (20%) Leukoscan were positive but not for the same patient. In group 1, the results of PET/CT and Leukoscan were strongly discordant. In group 2, 3 (75%) patients underwent heart transplantation. Bacteriological analysis of explanted VAD was positive in 2 (50%) patients (Staphylococcus pasteurii n=1, Staphylococcus hominis n=1) and negative in the remaining 1 (25%; despite PET/CT and Leukoscan were positive). The main infectious foci were driveline (40%) and VAD pump (20%). We have not found peripheral infectious foci. Conclusion: PET/CT seems to be a more reliable exam compared to the Leukoscan. Our preliminary results do not support the routine use of PET/CT or Leukoscan in the decision-making algorithm of VAD patients. Clinical, biological and bacteriological examinations are still effective and useful tools for the diagnosis of VAD infections. Further studies are needed to best define the potential role of PET/CT and Leukoscan in the diagnosis of VAD infections.   Séance : Posters cardiaque 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-24 – Incidence des complications infectieuses après implantation de la pompe axiale Jarvik 2000®

Maïra Gaillard, Ramzi Ramadan, Alexandre Azmoun, Yannick Lepers, Rémi Nottin, Philippe Deleuze, Julien Guihaire Service de chirurgie cardiaque adulte, hôpital Marie-Lannelongue, Le Plessis-Robinson ; université Paris-Sud   Objectif : L’infection de machine est une complication majeure des assistances monoventriculaires gauches (LVAD). Le Jarvik 2000® est caractérisé par un câble d’alimentation tunnelisé jusqu’en rétro-auriculaire. Ce système unique serait associé à une moindre incidence des complications infectieuses comparé aux autres LVAD avec drive-line abdominale. Nous rapportons l’incidence et la prise en charge de ces complications chez les patients sous Jarvik 2000®. Méthode : 21 Jarvik 2000® ont été implantés entre 2008 et 2016 (âge moyen de 59,8 ans). Il s’agissait d’une thérapie en destination pour 13 patients (62 %) et d’un pont à la transplantation pour 8 patients (38 %). Toutes les implantations ont été réalisées par sternotomie, sauf 3 cas. Le câble interne d’alimentation était relié au piédestal rétro-auriculaire. Les infections de matériel concernaient les infections superficielles (désinsertion du piédestal, abcès sous-cutané) et les infections profondes, ces dernières étant confirmées par l’hypermétabolisme de la pompe sur le PET-scanner combiné à la positivité des hémocultures. La méthode de Kaplan-Meier était utilisée pour l’analyse de la survie. Résultat : La survie globale était de 68,4 % et 40,9 % à 1 mois et 2 ans respectivement. Parmi les survivants à un mois post-implantation (n = 12), 4 patients (33 %) ont présenté une infection de machine après un délai médian de 6,4 mois [3,2-18,0]. Le taux de survie sans infection était de 76 % et 63,5 % à 6 et 12 mois. Tous les patients infectés étaient diabétiques. L’infection du câble s’est compliquée d’une infection de la pompe après quelques semaines dans tous les cas malgré une antibiothérapie adaptée. Parmi ces patients, 1 est décédé 4 jours après la reprise chirurgicale (débridement médiastinal et épiploplastie), 1 a pu être transplanté en super-urgence de niveau 2 et 2 sont sous antibiothérapie au long cours. Conclusion : L’implantation d’un Jarvik 2000® ne prévenait pas du risque d’infection de machine dans notre expérience. Toutes les infections de pompe débutaient par une infection superficielle du câble. L’incidence à moyen terme de cette complication était comparable à celle observée avec les autres LVAD.     Incidence, consequences and management of device-related infections with the Jarvik 2000® axial flow pump   Objectives: Device-related infections remain a major concern in patients supported with left ventricular assist device (LVAD) resulting in significant morbidity and mortality. The Jarvik 2000® is a small rotary pump characterized by a unique retro-auricular power supply that has been suggested to be associated with a lower rate of device-related infection compared to other axial flow LVAD. We sought to investigate the incidence and the management of this complication in patients supported with the Jarvik 2000®. Methods: 21 consecutive patients with a mean age of 59.8±2.3 years were supported with the Jarvik 2000® from 2008 to 2016. This LVAD was implanted as a destination therapy in 13 patients (62%) and as a bridge to transplantation in 8 cases (38%). All procedures were performed through median sternotomy excepting 3 cases (left thoracotomy). The internal power cable was connected to a retro-auricular pedestal which was implanted on the skull. Device-related infections included superficial and deep infections as follows: pedestal disinsertion, internal cable infection and pump infection. Deep infections were confirmed by a highly positive PET scanner combined with positive blood cultures. Patients’ characteristics were retrospectively collected and a Kaplan-Meier approach was used to analyze the overall survival and the freedom from device-related infection. Results: The overall survival was 68.4% and 40.9% at 1 month and 2 years respectively. Among 1-month survivors (n=12), 4 patients (33%) presented with a device-related infection. The median delay for this complication was 6.4 months [3.2-18.0]. Freedom from device-infection was 76% and 63.5% at 6 months and 1 year respectively. Diabetes mellitus was observed in all of these patients. Infection of the internal cable resulted in pump infection in all cases after a few weeks despite targeted antibiotics. Among patients with deep pump infection, 1 died 4 days after surgical debridement combined with epiploplasty, 1 was successfully transplanted and 2 are on-going. Conclusion: Patients with the Jarvik 2000® mechanical circulatory support are not prevented from device-related infection. The mid-term rate of device-related infection was comparable to other LVAD. All infections of the internal power cable resulted in deep pump infection despite surgical debridement and optimal antibiotics.   Séance : Communications libres cardiaque - Assist./Greffe - vendredi 9 juin - 8:00-10:00
mai 24, 2017
Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-15 – Validation externe des scores de risque de défaillance cardiaque droite après LVAD et apport des nouveaux indices échocardiographiques

Marie Aymami, François Haddad, Matthew Wheeler, Myriam Amsallem, Michael Marques, Jackson Adams, Sanford Zeigler, Jean-Philippe Verhoye, Dana Weisshaar, Karim Sallam, Y. Joseph Woo, Richard-Tien Ha, Dipanjan Banerjee Stanford University School of Medicine, Stanford Cardiovascular Institute, Palo Alto, Californie, États-Unis   Objectif : Les scores de risque de défaillance cardiaque droite après implantation d’une assistance circulatoire monogauche de longue durée montrent un intérêt dans les cohortes de dérivation initiales mais n’ont pas été validés systématiquement dans les cohortes externes. Les objectifs de l’étude étaient de valider de façon externe ces scores et de déterminer dans quelle mesure l’échocardiographie du cœur droit pouvait améliorer la stratification de ce risque. Méthode : Cinq scores (Michigan, Kormos et al, Penn, CRITT, et Utah) ont été calculés dans une cohorte de 158 patients (âge 56,0 ± 12,6 ; 78,5 % d’hommes ; 36,7 % de destination therapy) implantés d’une assistance circulatoire monogauche de longue durée à flux continu entre février 2009 et août 2015. Les caractéristiques cliniques, biologiques et échographiques ont été analysées. Les paramètres échographiques étudiés étaient le strain de la paroi libre ventriculaire droite (RVLS), la surface de l’oreillette droite indexée (RAAI) et la fraction de changement de surface du ventricule droit (RVFAC). Résultat : Une insuffisance cardiaque droite est survenue dans 36,7 % des cas. Les scores testés ont montré une performqnce modeste à prédire cette complication dans notre cohorte (CRITT score C = 0,66 [0,58-0,74], Michigan score C = 0,61 [0,53-0,69], Kormos score C = 0,60 [0,51-0,67]). L’analyse multivariée a identifié le taux de bilirubinémie ≥ 29 µmol/L (OR 2,39 [1,03-5,56], p = 0,043), le profil Intermacs (OR 2,29 [1,38-3,79, p = 0,001]), RAAI (OR 2,75 [1,32-5,75]) , et RVLS (OR 2,20 [1,01-4,82], p = 0,048) comme étant indépendamment associés à la défaillance droite. L’aire sous la courbe de ce modèle était de 0,77 [0,69-0,83]. Conclusion : Les scores de risque de défaillance cardiaque droite post-LVAD ont une valeur modérée dans les cohortes externes. De nouveaux indices échocardiographiques, comme la surface de l’oreillette droit et le RVLS améliorent la valeur des modèles de prédiction clinique.     External validation of right heart failure risk scores after left ventricular assist device and evaluation of echographic indices   Objectives: Preoperative risk scores for right heart failure (RHF) following left ventricular assist device (LVAD) implantation show a discrimination in outcome prediction in derivation cohorts but have not undergone extensive external validation. The aims of the study were to externally validate previously described RHF risk scores and to determine to which extent novel echocardiographic indices can improve risk stratification. Methods: We evaluated five clinical RHF risk scores (Michigan, Kormos et al, Penn, CRITT, and Utah) in 158 patients (age 56.0±12.6; 78.5% men; 36.7% destination therapy) having undergone continuous flow LVAD implantation between February 2009 and August 2015. Clinical, laboratory, hemodynamic, and echocardiographic data were compared between patients with and without RHF, and risk factors identified. Measures of right heart function included right ventricular free wall longitudinal strain (RVLS), right atrial end-systolic area index (RAAI), and right ventricular fractional area change (RVFAC). Results: RHF occurred in 36.7% of patients. Three of the 5 scores were different from the null hypothesis, yet the discriminative performance was modest (CRITT score C=0.66 [0.58-0.74], Michigan score C=0.61 [0.53-0.69], Kormos score C=0.60 [0.51-0.67]). Our multivariate analysis identified INTERMACS profile (OR 2.29 [1.38-3.79, p=0.001]) and bilirubin greater than 1.7mg/dL (OR 2.39 [1.03-5.56], p=0.043), RAAI (OR 2.75 [1.32-5.75], p=0.007) and RVGLS (OR 2.20 [1.01-4.82], p=0.048) as independently associated with RHF. The C-statistic for this model was 0.77 [0.69-0.83]. Conclusion: Predictive risk scores for post-LVAD RHF perform modestly in external validation cohorts. Novel echocardiographic right heart parameters, such as RA size and RVLS, moderately improve the performance of clinical scores.   Séance : Communications libres cardiaque - Assist./Greffe - vendredi 9 juin - 8:00-10:00
mai 24, 2017
Vol. 20 JA2016 - cardiaque

C-08 – Prédire la dysfonction ventriculaire droite avant l’implantation d’un système d’assistance gauche à débit continu : pourquoi est-ce si difficile ?

Piergiorgio Tozzi, Roger Hullin, Fabrizio Gronchi, Matthias Kirsch Institution : Service de chirurgie cardiaque, service de cardiologie, service d’anesthésie, CHUV, Lausanne, Suisse Objectif : L’évaluation de la fonction du ventricule droit (RV) avant l’implantation d’un système d’assistance ventriculaire gauche (LVAD) peut s’avérer difficile. Une mauvaise décision retarde l’implantation d’une assistance droite (RVAD) et conduit à une augmentation de la morbidité/mortalité. Plusieurs outils de stratification du risque ont été développés pour prédire la nécessité d’un RVAD, mais aucun ne surpasse les autres. Nous avons examiné notre expérience pour valider ces outils. Méthode : Nous avons recueilli les données de 34 patients qui ont bénéficié d’un VAD, de 2010 à juin 2015 (LVAD = 32, BiVAD = 2). Nous avons défini la fonction du ventricule droit sur la base de paramètres échocardiographiques, en particulier de la régurgitation et du mouvement annulaire tricuspide. La RVF postopératoire a été définie selon le protocole Intermacs 3. Pour chaque patient, nous avons calculé le score de CRITT et appliqué l’arbre décisionnel de Pittsburgh (PDT) spécialement conçu pour les dispositifs de soutien circulatoire à flux continu. Nous avons évalué la performance de chaque score avec un modèle de régression logistique. Résultat : L’âge moyen était de 52 ± 12 ; 70,5 % étaient des hommes. 14,7 % ont requis une assistance circulatoire mécanique supplémentaire après LVAD (BiVAD = 2, ECMO = 3). Tous ont reçu des LVAD à flux continu (HeartMate II = 13, HeartWare = 21). À 30 jours, 22 patients (64,7 %) ont développé une RVF définie comme la nécessité de RVAD (n = 2) ; l’utilisation de vasodilatateur pulmonaire pour > 48 h (n = 18) ; l’utilisation d’inotropes pour > 14 jours (n = 22). Selon le CRITT score le taux attendu de RVF était de 29 % (10 patients avaient 4 ou 5 correspondant au risque de RVF 80 %). Selon le PDT, 8 patients auraient nécessité de BiVAD. Le score de CRITT a obtenu les meilleures performances (IC 95 % ; sensibilité = 90 %, spécificité de 8,3 %; précision 61,8 %). Conclusion : Ces données indiquent que les modèles actuels de prévision des risques de RVF ne sont pas fiables. Nous avons besoin d’un nouveau test clinique basé sur des données d’imagerie préopératoire quantitatives, capables de quantifier la réserve fonctionnelle du RV pour guider nos décisions cliniques.
novembre 29, 2016
Vol. 20 JA2016 - cardiaque

C-10 – Première série d’assistance circulatoire avec l’HeartMate 3® : expérience initiale des institutions de référence

Matthias Kirsch1, Piergiorgio Tozzi1, Carlo Banfi2, Kamran Ahmadov1, Roger Hullin3, Philippe Meyer4, Raphaël Giraud5, Lucas Liaudet6, Fabrizio Gronchi7, Christophe Ellenberger8, Christophe Huber2 Institutions : 1. Service de chirurgie cardiaque, CHUV, Lausanne, Suisse 2. Service de chirurgie cardiovasculaire, HUG, Genève, Suisse 3. Service de cardiologie, CHUV, Lausanne, Suisse 4. Service de cardiologie, HUG, Genève, Suisse 5. Service de soins intensifs, HUG, Genève, Suisse 6. Service de soins intensifs, CHUV, Lausanne, Suisse 7. Service d’anesthésie, CHUV, Lausanne, Suisse 8. Service d’anesthésiologie, HUG, Genève, Suisse Objectif : Les dispositifs d’assistance circulatoire à long terme de nouvelle génération sont des pompes centrifuges ayant des rotors entièrement à lévitation magnétique pour réduire les traumatismes du sang. Récemment, le nouveau HeartMate 3 a été autorisé pour une application clinique en Suisse et nous présentons notre expérience initiale. Méthode : Dans deux hôpitaux universitaires suisses, 10 patients en insuffisance cardiaque terminale ont reçu les HeartMate 3®. Le critère d’implantation était la persistance d’une clinique de bas débit cardiaque malgré un traitement médical optimal. L’objectif principal de l’étude était la survie à 90 jours des patients assistés. Résultat : Cinq patients (50 %) étaient en classe Intermacs 1 et 2 (2 étaient sous VA ECMO), et 5 étaient en classe 3 et 4. L’indication était le pont à la transplantation chez 7 patients, et la thérapie de destination chez 3. Deux patients (20 %) ont reçu une chirurgie de la valve aortique concomitante. Quatre patients (40 %) ont eu besoin d’une assistance droite temporaire (tRVAD) pour une moyenne de 8 ± 1,5 jours. Un saignement était responsable d’une révision chirurgicale chez 5 (50 %) patients, et 2 étaient sous tRVAD. La survie à 90 jours était de 90 % ; un (10 %) patient est décédé en raison d’une insuffisance respiratoire. Trois (30 %) ont développé une polyneuropathie critique due à un séjour prolongé aux soins intensifs. Deux ont présenté une fièvre supérieure à 38,5 °C pendant plus de 7 jours après l’implantation, sans signes évidents d’infection. Deux patients (20 %) ont développé tardivement une infection du câble d’alimentation qui a nécessité des soins locaux. Conclusion : La pompe a permis une amélioration rapide des conditions cliniques des patients, même chez ceux gravement compromis. Le saignement postopératoire est principalement dû à une sur-anticoagulation. Nous n’avons pas détecté d’hémolyse ou de thrombose de la pompe. La fièvre postimplantation était fréquente, probablement liée au matériel implanté, mais sans conséquences fonctionnelles. Le taux de survie de 90 % à 90 jours prouve que le soutien hémodynamique était constant dans le temps, sans effets indésirables significatifs.
novembre 29, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-59 – Transplantation versus assistance circulatoire de longue durée : quelle stratégie pour les patients présentant un choc cardiogénique réfractaire ?

Charles Vidal, Guillaume Lebreton, Nima Djavidi, Shaïda Varnous, Adrien Bouglé, Eleodoro Barreda, Pascal Leprince, Julien Amour Institut de cardiologie, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris   Objectif Le bénéfice de la transplantation en contexte d’urgence n’est pas évident. Peu d’études ont évalué les stratégies de priorisation dans le cadre de la super urgence de type 1 (SU1) instaurée en 2004. Certaines études ont montré le bénéfice des assistances longue durée (ALD) dans le cadre d’un « bridge to transplantation » (BTT), mais dans un contexte non urgent. L’objectif de l’étude est de comparer la survie des patients inscrits en SU1 bénéficiant d’une transplantation d’emblée avec ceux ayant bénéficié d’une ALD avant transplantation.   Méthode Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective, incluant les patients en liste de SU1 du 1er janvier 2008 au 30 juin 2013. Le critère de jugement principal est la mortalité intrahospitalière, le critère de jugement secondaire est la mortalité à 1 an.   Résultat L’étude inclut 227 patients ; 162 ont bénéficié d’une transplantation d’emblée, 33 ont été implantés par une ALD (22 assistances biventriculaires [BIV], 11 monoventriculaires gauches [LVAD]), 16 sont décédés en liste d’attente. Quinze patients ont été transplantés en dehors de la SU. Il n’y avait pas de différence sur l’âge, le SOFA préopératoire et le taux d’ECMO préopératoire. En comparaison aux patients transplantés en SU1, les mortalités intrahospitalières et à 1 an étaient significativement plus élevées dans le groupe ALD (respectivement 55 % vs 23 % (p < 0,001) et 61 % vs 25 % (p < 0,001)). La mortalité à 1 an des ALD en BIV avait tendance à être plus élevée que les LVAD (73 % vs 36 % p = 0,06). Les patients sous ALD survivants à 1 an (n = 13) ont tous été transplantés par la suite avec une survie post-transplantation de 100 % à 1 an de la greffe.   Conclusion La transplantation cardiaque en SU1 semble être une bonne stratégie pour les patients en insuffisance cardiaque terminale décompensée. En cas d’échec de SU1, la décision d’implantation d’une ALD doit donner lieu à une réévaluation minutieuse, notamment en cas d’assistance de type BIV pour laquelle la mortalité liée à l’implantation est plus élevée.     Heart transplantation in emergency versus ventricular assist device: which therapy for patient with refractory cardiogenic shock?   Objectives In France, since 2004, patients needing heart transplantation in emergency benefit from national priorization “super urgence 1” (SU1) for graft attribution. The efficiency of this new modality of access to transplantation in emergency is uncertain. Several transplantation teams report increased survey in patients assisted previously with ventricular device (VAD). The aim of this work was to compare the survey of patients in SU1 who were transplanted during this period in comparison with patients who failed to be transplanted and who benefited of VAD treatment in bridge to transplantation.   Methods This monocentric retrospective study included all the patients in SU1 between January 1st 2008 and June 30th 2013. Primary endpoint was the hospital mortality after either transplantation or VAD treatment. The second endpoint was the one-year mortality. Groups were compared using Mann-Whitney and Fischer tests.   Results During the period study, 227 patients were included in SU1 program. At all, 162 patients received a cardiac graft (Tx) and 65 failed to be transplanted during the SU1 period. In failed attempt group, 33 were treated with VAD therapy [22 biventricular assist device (BiVAD) and 11 left ventricular assist device (LVAD)], 15 patients died without transplantation or any other device and 15 patients were excluded of the study because they were transplanted after the “SU1” period. One patient survived without any transplantation or device at one year (figure1). Between transplanted and VAD groups, there was no difference in term of age, preoperative extracorporeal life support, SOFA score at the time of heart transplantation or VAD implantation. Both hospital mortality and one-year mortality were lower in the transplant group than the VAD group, 23% vs 55% (p<0.001, OR 0.25 [0.11-0.58]) and 25% vs 61%, (p<0.001, OR 0.22 [0.09-0.50]) respectively. Mortality of patients assisted by BiVAD tended to be more important than patients assisted by LVAD [72% vs 36%, p=0,06]. After one year, all survivors pretreated with VAD (n=13) were successful transplanted with a one-year survey of 100%.   Conclusion Heart transplantation is the best treatment in SU1 conditions for patient with refractory cardiogenic shock. In case of failed attempt in SU1, VAD implantation needs meticulous revaluation in particular of BiVAD because of high mortality. However, patients surviving the VAD implantation are excellent candidates for future transplantation.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-25 – Résultats de l’assistance ventriculaire gauche définitive chez les patients de plus de 65 ans

Michel Kindo, Tam Hoang Minh, Stéphanie Perrier, Yi Yang, Hayo Heyer, Guillaume Manin, Mircea Cristinar, Gharib Ajob, Éric Epailly, Hélène Kremer, Jean-Philippe Mazzucotelli Service de chirurgie cardiaque, hôpitaux universitaires de Strasbourg  Objectif Évaluer la mortalité hospitalière et à long terme après implantation d’une assistance ventriculaire gauche (AVG) définitive chez les patients de plus de 65 ans.  Méthode De janvier 2010 à janvier 2015, 17 patients (âge > 65 ans) ont bénéficié de l’implantation d’une AVG définitive. L’âge moyen était de 70,1 ± 3,1 ans (écart : 66-76 ans). Il s’agissait d’une cardiopathie ischémique ou d’une cardiomyopathie dilatée dans 58,8 % et 41,2 % des cas. Le profil INTERMACS était grade I, II, III et IV dans 11,8 %, 41,2 %, 29,4 % et 17,6 % des cas respectivement. À l’échographie cardiaque, la fraction d’éjection ventriculaire gauche était de 20,4 ± 4,5 %, le diamètre télédiastolique du ventricule gauche de 69,1 ± 8,6 mm et la pression artérielle pulmonaire systolique de 47,0 ± 11,5 mmHg. L’AVG a été implantée par une thoracotomie gauche avec la prothèse d’éjection anastomosée sur l’aorte thoracique descendante chez 8 patients (47,1 % ; depuis août 2015).  Résultat La mortalité hospitalière était de 29,4 % (5 patients). Les causes de décès étaient : un choc septique d’origine digestive, une défaillance ventriculaire droite sévère avec assistance droite, une vasoplégie réfractaire, un accident vasculaire ischémique massif et une défaillance multi-viscérale. Une insuffisance ventriculaire droite (IVD) modérée à sévère (≥ grade II selon la classification INTERMACS) était présente chez 41,1 % des patients. Aucun patient implanté par thoracotomie n’a présenté d’IVD modérée à sévère. Le suivi moyen était de 9,9 ± 14,4 mois (écart : 0-50 mois). Les taux de survie cumulée à 6, 12 et 24 mois étaient de 66 % (pas de décès après le 3e mois postopératoire). Un patient a présenté une thrombose d’AVG ayant bénéficié d’un changement de l’AVG avec succès. Deux patients ont présenté une infection de câble traitée médicalement lors du suivi. Un patient a présenté un accident vasculaire cérébral hémorragique post-traumatique d’évolution spontanément favorable.  Conclusion L’AVG définitive chez les patients de plus de 65 ans permet une survie à long terme satisfaisante, et ceci malgré des profils INTERMACS bas lors de l’implantation. L’implantation par thoracotomie de l’AVG semble être associée à des résultats encourageants, notamment en termes de risque de survenue d’une IVD.     Results of left ventricular assist device for permanent support in patients over 65 years old  Objectives To investigate early and long-term mortalities after left ventricular assist device (LVAD) implantation as a destination therapy in patients over 65 years old.  Methods From January 2010 to January 2016, 17 patients, > 65 years of age, were supported with a LVAD, intended for permanent support. The mean age was 70.1±3.1 years (range: 66-76 years). The underlying cardiac pathology was ischemic heart disease in 58.8% and dilated cardiomyopathy in 41.2%. The pre-operative INTERMACS profile revealed a level I, II III and IV in 11.8%, 41.2%, 29.4% et 17.6% of the cases respectively. The echocardiography revealed a left ventricular ejection fraction of 20.4±4.5%, a left ventricular end-diastolic diameter of 69.1±8.6 mm and systolic pulmonary artery pressure of 47.0±11.5 mmHg. The LVAD was implanted via left thoracotomy with the outflow graft anastomosed to the descending aorta in 8 patients (47.1%, since august 2015).  Results The hospital mortality was 29.4% (5 patients). The causes of death were: 1 abdominal sepsis complicated by a septic shock, 1 right ventricular failure (RVF) requiring right mechanical support, 1 refractory vasoplegia, 1 massive ischemic stroke and 1 multiple-organ failure. A moderate to severe RVF (≥ grade II of the INTERMACS classification) was observed in 41.1% of LVAD patients. None of the patients implanted via left thoracotomy had a moderate to severe RVF. The mean follow-up was 9.9±14.4 months (range: 0-50 months). The cumulative survival rates at 6, 12 and 24 months were 66% (no death after 3 months of follow-up). One patient had pump thrombosis with successful pump exchange. 2 patients had driveline infection successfully medically treated. 1 patient had post-traumatic cerebral hematoma that has reversed spontaneously.  Conclusion LVAD for permanent support in patients over 65 years allows a satisfactory long-term survival despite low pre-operative INTERMACS profiles. LVAD implantation via left thoracotomy seems to be associated to encouraging results particularly in terms of RVF risk.
juin 10, 2016