Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-43 – Métastases solitaires du diaphragme

Ivan Capov, Petr Vlcek, Michal Reska, Lenka Veverkova, Adam Pestal, Zdenek Chovanec Premier département de chirurgie, hôpital universitaire Saint-Ann, Brno, République tchèque   Objectif : Les métastases solitaires du diaphragme n’apparaissent, somme toute, que très rarement. La plupart du temps, elles résultent d’une infiltration tumorale du diaphragme par des cellules cancéreuses malignes en phase avancée qui émanent des poumons, de l’œsophage, de la paroi thoracique ou de la cavité abdominale. Méthode : Methode : Nous avons répertorié et traité deux cas sur une période de cinq années qui s’est étendue de 2011 à 2015. Résultat : Resultat : Dans le premier cas, il s’agissait d’une femme de 57 ans. Huit ans et neuf mois s’étaient écoulés depuis qu’elle avait subi une intervention chirurgicale pour un carcinome indifférencié dans son ovaire gauche. Un examen au CT-Scan a révélé la présence d’une tumeur de forme ovale d’un diamètre d’environ 25 mm sous la partie droite du diaphragme. Celle-ci était logée aux abords de la surface de la convexité du foie. Afin d’établir un diagnostic initial précis, nous avons effectué une vidéolaparoscopie qui a confirmé que la tumeur avait pris forme dans le diaphragme. Nous l’avons réséquée par le biais d’une courte thoracotomie dans le sixième espace intercostal. La suture du pôle médial du diaphragme se terminait à 10 mm de la veine cave inférieure. Le second cas présentait un homme de 58 ans. Il avait subi, douze années auparavant, une néphrectomie radicale du côté gauche pour contrer une tumeur de Grawitz. Le nodule, clairement démarqué, se trouvait dans la partie gauche de la région phrénique. Celui-ci a été retiré par voie de thoracotomie dans le septième espace intercostal. Dans les deux cas susmentionnés, l’analyse histologique a démontré qu’il s’agissait bel et bien de métastases. Conclusion : Notre présentation vise donc à livrer de l’information pertinente concernant le phénomène des métastases solitaires du diaphragme et les solutions médicales qui s’offrent à nous pour les traiter.     Solitary metastases of diaphragma   Objectives: Solitary metastases of diaphragma are very rare. Very often we notice tumor infiltration of diaphragma by advanced tumors of lung, oesophagus, thoracic wall or originated from abdominal cavity. Methods: Méthods : We reviewed two cases during the period last five years 2011-2015. Results: In the first case is 57 year old woman. She was 8 years and 9 months after surgery for non-differenced carcinoma of left ovarium. On CT scan was found oval tumor below right-sided diaphragma with diameter 25 milimeters. Tumor was located in neighbourhood of convexity surface of the liver. We performed as first step diagnostic videolaparoscopy, which confirmed, that tumor grow from diaphragma. Then tumor was resected from short thoracotomy in the sixth intercostal space. Medial pole of the diaphragma suture ended 10mm before vein cava inferior. In the second case is 58 year old man. He was after radical leftsided nephrectomy for Grawitz tumor performed before 12 years. The sharply demarcated tumor is located in the left ribphrenic region. Tumor was removed through thoracotomy in the VII. intercostal space. Histology revealed metastasis in both cases. Conclusion: Aim of the lecture was information about occurence and solution of solitary metastases of diaphragma   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-42 – Chirurgie du cancer à visée palliative : le chirurgien thoracique doit-il s’attendre à prendre en charge les effets secondaires de l’immunothérapie ?

Yaniss Belaroussi1, Caroline Rivera1, Marielle Sabatini2, Sophie Schneider2, Florence Mazères1 1. Service de chirurgie thoracique, centre hospitalier de la Côte-Basque, Bayonne 2. Service de pneumologie, centre hospitalier de la Côte-Basque, Bayonne   Objectif : L’immunothérapie par nivolumab est une nouvelle approche dans le traitement du cancer : elle cible les cellules immunitaires et non les tumorales, en levant l’inhibition des lymphocytes T. En oncologie thoracique, elle est actuellement indiquée en deuxième ligne du carcinome épidermoïde bronchique stade IV. Les effets indésirables décrits sont principalement de nature auto-immune et peuvent être retardés. Notre objectif est de rapporter le cas d’un patient traité par nivolumab pris en charge pour excavation pulmonaire secondairement abcédée. Méthode : Nous présentons un patient de 63 ans dont le parcours de soins est le suivant : octobre 2014 : diagnostic de carcinome épidermoïde bronchique lobaire supérieur gauche T4N2M0 traité par radio-chimiothérapie concomitante (carboplatine-paclitaxel/64 Gy) ; novembre 2015 : progression, chimiothérapie (carboplatine-paclitaxel) ; février 2016 : évolution en stade IV, immunothérapie par nivolumab (12 cures) ; août 2016 : progression, une cure de gemcitabine, interruption pour neutropénie. Résultat : Un scanner pour douleur thoracique en octobre 2016 montre, en plein parenchyme lobaire inférieur gauche, à distance de la tumeur initiale, une excavation pulmonaire à parois fines de 65 mm sans collection liquidienne, évoluant rapidement vers un abcès de 110 mm à Pseudomonas Aeruginosa. Une expectoration purulente soutenue fait diagnostiquer une fistule bronchique de nécessité. Devant le risque de vomique chez un patient PS3, un drainage à demeure de l’abcès est réalisé, permettant un retour à domicile sous céfépime. À 6 semaines, sur le caractère multirésistant du germe, l’apparition d’une réaction allergique sévère (Steven-Johnson) à l’antibiothérapie de réserve et l’obstruction répétée du drain, il est proposé une marsupialisation de l’abcès pulmonaire permettant un retour à domicile sans antibiothérapie avec une qualité de vie satisfaisante pour le patient. À J48, il décède d’hémoptysie. Conclusion : L’immunothérapie par nivolumab semble présenter moins d’effets secondaires que les chimiothérapies. Il s’agit de réactions de type immunitaire parfois retardées. L’excavation pulmonaire en fait-elle partie ? Nous proposons de réaliser une enquête au sein de la SFCTCV pour le déterminer.     Cancer palliative surgery: should thoracic surgeons expect to be involved in the management of immunotherapy adverse events?   Objectives: Immunotherapy by Nivolumab is a new approach in lung cancer treatment targeting T cells immune checkpoints instead of tumor cells. It is currently indicated in second line for stage IV squamous cell lung carcinoma. Mainly described adverse events of Nivolumab are autoimmune reactions that can be delayed. Our objective is to report the case of a patient presenting a lung excavation after immunotherapy. Methods: We present a 63 years-old male patient with left upper lobe squamous cell carcinoma (T4N2M0) treated in October 2014 with concomitant chemoradiotherapy (four cycles Carboplatin-Paclitaxel/64Gy). Because of progression in November 2015, he receives Carboplatin-Paclitaxel chemotherapy. Appearance of new lesions in contralateral lung leads to 12 cycles of Nivolumab from February 2016 to August 2016 when he receives Gemcitabine for progressive disease, which is stopped because of neutropenia. Results: CT scan performed because of chest pain in October 2016 shows occurence of a thin-walled lung excavation measuring 65mm, in the left lower lobe, away from the initial tumor. It rapidly turns into a 110mm-abscess positive to Pseudmomas Aeruginosa. Extensive purulent sputum leads to a bronchial fistula diagnosis. Due to major risk of vomica, lung abscess drainage is performed in association with antibiotics (Cefepime) allowing hospital discharge. Six weeks later, because of multidrug-resistant bacteria, severe allergic reaction to antibiotics (Steven-Johnson’s syndrome) and repeated obstruction of the chest tube, we perform lung abscess marsupialization. Patient returns home with no antibiotic treatment and satisfying quality of life. He died on postoperative day 48 from haemoptysis. Conclusion: Nivolumab immunotherapy seems to present less side effects than chemotherapy. It may induce autoimmune reactions that can be delayed. We suggest a survey among the SFCTCV’s surgeons to determine if Nivolumab can induce lung excavation.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-41 – La chirurgie d’épargne parenchymateuse : expérience du service

Ahmed Nekhla, Mohamed Hedjem, Hichem Hambli, Dalil Kouiten, Azeddine Benlarbi, Smail Amroun, Salah Meimouni, Djawad Djellal, Saliha Abrouche, Samia Imache Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Belloua, CHU de Tizi-Ouzou, Algérie   Objectif : Depuis le démarrage de la chirurgie oncologique thoracique, nous avons opté pour une épargne parenchymateuse systématiquement quand c’est possible, même si la fonction respiratoire est correcte. Nous rapportons notre expérience. Méthode : De mars 2013 à juillet 2016, 151 cancers pulmonaires primitifs ont été pris en charge dans notre service. Si 45 patients ont subi une pneumonectomie, 19 ont bénéficié d’une épargne du parenchyme (12,5 %). 15 sont des hommes, 4 sont des femmes. L’âge moyen est de 44 ans (extrêmes de 25 à 73 ans). Un seul patient avait une fonction respiratoire limite. L’histologie était une tumeur carcinoïde typique dans 8 cas, un carcinoïde atypique dans 3 cas, un carcinome épidermoïde dans 2 cas, un adénocarcinome dans 4 cas, un carcinome neuroendocrine à grandes cellules dans 1 cas et un synovialosarcome biphasique de la plèvre dans 1 cas. Quatorze cas sont des sleeve-lobectomies, 2 cas sont des sleeve-lobectomies avec angioplasties, 2 sont des résections-anastomoses bronchiques et 1 cas d’angioplastie isolée. Résultat : La mortalité immédiate et dans les 30 jours est nulle. Trois cas se sont soldés par un échec immédiat, ayant conduit à deux pneumonectomies et à une bilobectomie inférieure. Un patient a été repris le soir même pour un saignement sur une artère bronchique. Trois patients ont eu un bullage prolongé entre 8 et 10 jours, dont un a été redrainé pour un décollement du sommet par un pneumothorax, 30 jours après sa sortie avec de bonnes suites. Les limites de résection ont été insuffisantes dans 2 cas de carcinoïde typique. Une seule récidive a été observée 4 mois après la sortie dans le cas du sarcome ayant nécessité une reprise chirurgicale et le décès de la patiente 5 mois après. Conclusion : La chirurgie d’épargne parenchymateuse dans le traitement des cancers bronchiques dans notre service est systématique, même si la fonction respiratoire ou cardiaque est correcte. 12,5 % de nos patients en bénéficient. Les résultats sont satisfaisants avec une morbidité faible et une mortalité nulle. Les deux cas de limites infiltrées sont survenus alors que l’examen extemporané n’était pas disponible pour un problème technique.     Lung sparing surgery: our experience   Objectives: Since the the start of the thoracic surgical oncology in March 2013, we opted systematically for lung sparing surgery and whenever necessary, wether pulmonary function is compromised or not. The main goal is to avoid pneumonectomy. We report our experience. Methods: From March 2013 to July 2016, over a period of 40 months, 151 primary lung cancers were treated in our department, of which 19 benefited from a lung sparing (12.5%). At the same time, 45 patients were treated with pneumonectomy. There were 15 men and 4 women ranging in age from 25 to 73 years (mean age, 44 years). Only one patient had limited respiratory function. Histologic diagnosis was a typical carcinoid tumor in 8 cases, an atypical carcinoid in 3 cases, epidermoid carcinoma in 2 cases, adenocarcinoma in 4 cases, large cell neuroendocrine carcinoma in 1 case and biphasic synovial sarcoma of the pleura in 1 case. 14 cases are bronchial sleeve-lobectomies, 2 cases are sleeve-bronchial resection, 2 are broncho-vascular sleeve lobectomies and 1 case of isolated angioplasty. Results: No intraoperative deaths were observed. 1 case of sleeve left upper lobectomy, 1 case of sleeve middle lobectomy and 1 case of isolated angioplasty resulted in immediate failure, leading to 02 pneumonectomy and to a bilobectomy. 1 patient undergoing an anastomosis resection for a carcinoid tumor was operate on again the same evening for bleeding on a bronchial artery. 3 patients had persistent air leak between 8 and 10 days of which one was treated for a pneumothorax by intercostal drainage, one month after returning home. Resection limits were insufficient in 2 cases of typical carcinoid. Only one recurrence was observed 4 months after leaving the hospital in the case of sarcoma that required reoperation and the patient’s death 5 months later. Conclusion: The parenchymal sparing surgery in the treatment of bronchial cancers in our department is systematic, even if the respiratory or cardiac function is correct, respecting the principles of the carcinological surgery namely, to move away from the tumor and to ensure a lymph node dissection. 12.5% of our patients benefit from these procedures. The results are satisfactory with low morbidity and no mortality. The two cases of infiltrated limits occurred while the extemporaneous examination was not available for a technical problem. Periodic surveillance was chosen as long as both were typical carcinoids.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-40 – Chirurgie de la séquestration pulmonaire découverte à l’âge adulte : à propos de 17 cas

Khalil Ghebouli, Mehdi Belbrkri, Amine Kecir, Mehdi Lamri-Zaggar, Tarek Makhbouche, Karima Achour Service de chirurgie thoracique, CHU de Constantine, Algérie   Objectif : la séquestration pulmonaire est une malformation congénitale non héréditaire rare (0,15 à 6,4 % de l’ensemble des malformations du poumon). Elle peut se présenter sous deux formes intra et extralobaire. Nous rapportons dans notre communication 17 observations de séquestration pulmonaire. Méthode : Étude rétrospective allant de janvier 2009 à décembre 2016 permettant de recenser 17 cas de séquestration pulmonaires dont 10 hommes et 7 femmes avec une moyenne d’âge de 31 ans (26 à 45 ans). Résultat : La séquestration intralobaire a été retrouvée dans 13 cas (76,47 %) alors que la séquestration extralobaire n’a été retrouvée que dans 4 cas (23,53 %). Le siège le plus fréquent est le lobe inférieur gauche (11 cas ; 64,70 %). Les circonstances de découverte ont été dominées par l’infection pulmonaire à répétition dans 14 cas (82,35 %), la dyspnée dans 2 cas (11,76 %) et l’hémothorax dans un seul cas (5,88 %). Tous nos malades ont été traités chirurgicalement par thoracotomie. Conclusion : La séquestration pulmonaire reste une malformation rare. Son traitement est nécessaire vu le risque d’infection pulmonaire et d’hémothorax spontané. il est essentiellement chirurgical.     Surgical treatment of pulmonary sequestration discoverd in adulthood: about 17 cases   Objectives: Pulmonary sequestration is a rare congenital non hereditary malformation (0.15 to 6.4%). It can present in two forms intra en extralobare. We report in our studies 17 observations of pulmonary sequestration. Methods: This is a retrosepective study from january 2009 to december 2016. We treated 17 patients with pulmonary sequestration: 10 man ande 7 womens patients with an average age of 31 years (26 to 45 years). Results: Intralobar sequestration was found in 13 cases (76.47%) whereas extra lobare sequestration in 4 cases (23.53%). The most frequent localisation is the lower left lobe in 11 cases (64.70%). the circumstances of discovery were dominated by repeated pulmonary infection in 14 cases (82.35%), dspnea two cases (11.76%) and hemothorax in only one case (5.88%) Conclusion: Pulmonary sequestration is a rare malformation. surgical treatment is necessary considering the risk of repeatzd lung infections an hemothorax.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-39 – Fistule biliobronchique iatrogène : résection pulmonaire et reconstruction biliaire. À propos d’un cas de biliptysie

Simon Rouze, Katheleen Tuner, Erwen Flecher, Karim Boudjema, Jean-Philippe Verhoye, Bertrand Richard de Latour Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, service de chirurgie hépatobiliaire, CHRU Pontchaillou, Rennes   Objectif : La mise en place d’endoprothèse biliaire dans les sténoses biliaires néoplasiques est une technique courante. Nous rapportons le cas rare d’une complication d’endoprothèse biliaire ayant entraîné une fistule biliobronchique grave. Méthode : Un homme de 70 ans, vivant à domicile, présentait une fistule biliobronchique depuis 3 mois l’obligeant à vivre demi-assis. Depuis 9 ans il était suivi pour un carcinome hépatocellulaire sur cirrhose. Il avait été traité par chimio-embolisation et radiofréquence du segment 4 hépatique. Un biliome est apparu, nécessitant un drainage réalisé par voie transcutané et avec mise en place d’une prothèse biliaire par voie rétrograde. Un an après, une fistule biliobronchique est mise en évidence, cliniquement et par scanner thoraco-abdominal. Résultat : Une chirurgie combinée thoracique et hépatique a été réalisée par une double voie d’abord. Une thoracotomie posterolatérale a permis une décortication pulmonaire et segmentectomie de la pyramide basale avec wedge du lobe moyen. La fistule avait détruit toute la pyramide basale et la moitié du lobe moyen. La plaie diaphragmatique a été refermée et l’endoprothèse retirée. À l’étage abdominal, une voie d’abord sous-costale a permis un évidement du segment 4 et une anastomose biliodigestive avec une anse en Y sur la convergence biliaire principale. Dix mois après, le patient est à domicile avec une bonne qualité de vie. Conclusion : La fistule biliobronchique iatrogéne est exceptionnelle. Une chirurgie combinée conventionnelle permet une fermeture et une reconstruction de la dérivation biliaire, au prix d’une résection pulmonaire parfois majeure.     Iatrogenic bilio-bronchial fistula: pulmonary resection and biliary reconstruction in a case of biliptysy   Objectives: The biliary stent implementation in neoplastic biliary stenosis is now a common technique in many centers. We report the rare case of a complication of biliary endoprosthesis leading to a major, disabling bilio-bronchial fistula. Methods: A 70-year-old man was living at home mainly sitted for the last 3 months due to a bilio bronchial fistula. He previous medical history consisted in a hepatocellular carcinoma appeared 9 years ago on cirrhosis. He has been treated by chemio embolization and radiofrequency. He developed a biliome requiring drained. drainage that was performed percutaneously and using a biliary prosthesis by retrograde route. One year after a bilio-bronchial fistula developed which was clinically evident and well seen on the thoraco abdominal scan. Results: A combined thoracic and hepatic surgery was performed. A postero lateral thoracotomy allowed pulmonary decortication and segmentectomy of the basal pyramid associated to a wedge of the middle lobe. The fistula had destroyed the whole basal pyramid and half the middle lobe. The diaphragmatic wound was closed and the endoprosthesis removed.In the abdominal stage, all the segment 4 of the liver was removed and a bilio-digestive anastomosis with a bend in Y on the main biliary convergence was performed.Ten months after the patient is at home with a satisfactory quality of life. Conclusion: Iatrogenic biliobronchial fistula is exceptional. Conventional combined surgery may allow closure and reconstruction of the biliary conduct at the cost of major pulmonary resection.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-38 – Chirurgie des paragangliomes thoraciques : à propos de 9 cas

Hazem Zribi, Amina Abdelkbir, Ahmed Ben Ayed, Sarra Zairi, Mahdi Abdennadher, Adel Marghli Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie   Objectif : Les paragangliomes sont des tumeurs rares lentement évolutives qui posent un problème diagnostique et thérapeutique. La localisation thoracique est exceptionnelle. Nous avons étudié cette entité rare à partir d’une série de 9 paragangliomes (PG) thoraciques et tenté de montrer l’intérêt de la chirurgie. Méthode : Neufs patients ont été opérés de PG thoraciques dans notre service sur une période de 20 ans. L’ensemble des données cliniques, paracliniques ainsi que du suivi postopératoire a été recueilli à partir des dossiers médicaux des 9 patients. Résultat : Neuf patients (5 hommes/4 femmes, âge moyen 42 ans ; range : 17-59ans) ont été opéré pour PG thoracique. La majorité des patients était symptomatique. La symptomatologie était dominée par les douleurs thoraciques et l’hémoptysie. L’aspect radiologique prédominant était celui d’une masse médiastinale postérieure hypervascularisée dans 5 cas, un lâcher de ballon dans 2 cas et une masse du lobe inférieur gauche dans 2 cas. La fibroscopie bronchique était normale dans 7 cas. Deux patients avaient des PG extrathoraciques associés (membres supérieurs). Les marqueurs tumoraux étaient négatifs dans les 9 cas. Les patients étaient opérés par VATS (2 cas) ou thoracotomie postérolatérale gauche (6 cas). Six PG étaient réséqués avec une résection R0 pour 5. Pour un patient, la résection était jugée impossible, il a eu une biopsie par médiastinoscopie. Deux patients ont eu une lobectomie inférieure gauche associée à une lingulectomie chez l’un et à une tumorectomie chez l’autre. Les suites opératoires étaient simples pour tous les patients. Les deux patients qui n’ont pas eu de résection complète ont eu une survie de 6 et 8 mois. Les patients non métastatiques et qui ont eu une résection R0 ont eu une survie prolongée. Conclusion : L’aspect très vasculaire des tumeurs médiastinales en TDM est en faveur des PG. Le traitement de choix des PG thoraciques est une résection chirurgicale R0.     Surgery of thoracic paragangliomas: about 9 cases   Objectives: Paragangliomas are slowly evolving and rare tumors that pose a diagnostic and therapeutic problems. Thoracic location is exceptional. Our aim was to study this rare entity from a series of 9 thoracic paragangliomas (PG) and demonstrate the benefits of surgery. Methods: Clinical data from patients who were operated for PG between 1995 and 2016 were reviewed. All surgical and postoperative data were analysed retrospectively. Results: Nine patients (5 men / 4 women, mean age 42 years, range: 17-5 years) were operated for thoracic PG. The majority of patients were symptomatic. The symptoms were dominated by chest pain and hemoptysis. The predominant radiological aspect was that of a posterior hypervascularized mediastinal mass in 5 cases, a balloon release in 2 cases or a left lower lobe mass in 2 cases. Fibroscopy was normal in the majority of cases. Two patients had associated extrathoracic PGs (upper limb). Tumor markers were negative in all 9 cases. VATS was used in 2 cases and left posterolateral thoracotomy in 6 cases. Six PGs were resected with an R0 resection for 5. For 1 the resection was deemed impossible, he had a diagnostic biopsy by mediastinoscopy. Two patients had a lower left lobectomy associated with a lingulectomy in one patient and a tumor resection in one. The surgical follow-up was simple for all patients. The two patients who had complete resection had a survival of 6 and 8 months respectively. Non-metastatic patients who had R0 resection had prolonged survival. Conclusion: mediastinal PGs are suspected on the highly vascular aspect of the tumor on CT. The treatment of choice of thoracic PG is a surgical resection R0.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
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T-37 – Le taux de citrate dans les cellules cancéreuses : un indicateur de l’agressivité cellulaire et une cible thérapeutique potentielle ?

Philippe Icard1, Jean-Marc Steyaert2, Hubert Lincet3 1. Inserm, UMR 1199, Biologie et thérapies innovantes des cancers localement agressifs (BioTICLA), Caen ; université de Normandie, Caen ; service de chirurgie thoracique, hôpital Pasteur, Nice 2. École polytechnique, laboratoire d’informatique (LIX), Palaiseau 3. ISPB, université de Lyon, faculté de Pharmacie, Lyon ; Inserm U1052, CNRS UMR 5286, centre de recherche en cancérologie de Lyon   Objectif : Comprendre si le citrate inhibe la prolifération cancéreuse et accroît l’effet de drogues cytotoxiques car le changement de métabolisme qui survient chez les cellules cancéreuses (augmentation de la glycolyse et production d’acide lactique, même en présence d’O2) s’accompagne d’une baisse de la production mitochondriale de citrate. Méthode : Des lignées humaines cancéreuses (plèvre, estomac, ovaire, sein) ont été cultivées en présence de citrate (5, 10, 20 mM). La croissance et la mort cellulaire (expression des protéines BcL2, caspases, DAPI…) ont été étudiées. Résultat : Le citrate arrête la prolifération des cellules, généralement à partir de 10 mM, réduit fortement l’expression de la protéine anti-apoptotique Mcl-1. Il sensibilise au cisplatine et/ou à l’acide lipoïque des cellules (ovaire, mésothéliome…) résistantes à la chimiothérapie. Conclusion : L’administration de citrate inhibe la prolifération de cellules cancéreuses diverses d’une manière dose-dépendante. Principal donneur d’acétyle dans la cellule, sa baisse favorise la déacétylation des protéines histones et non-histones, induisant un métabolisme délétère, et des modifications épigénétiques sources de phénotypes cellulaires nouveaux, dédifférentiés, résistants à la chimiothérapie et l’hypoxie. L’augmentation du citrate intracellulaire, induit par l’inhibition de l’ATP citrate-lyase (ACLY), s’accompagne d’une redifférenciation de cellules de cancer du poumon. Son administration intrapéritonéale réduit de façon importante la taille de tumeurs gastriques chez la souris. Les stratégies visant à accroître son taux dans les cellules cancéreuses devraient être testées en clinique, en utilisant particulièrement des molécules peu toxiques (compléments alimentaires), comme l’acide lipoïque et l’hydroxycitrate (un inhibiteurs de l’ACLY). La mesure du citrate intratissulaire pourrait servir de marqueur de l’agressivité tumorale (comme cela a été montré pour le cancer de la prostate), et/ou de la réponse au traitement.     The concentration of citrate in cancer cells: an indicator of cancer aggressiveness and a possible therapeutic target?   Objectives: To investigate whether the administration of citrate inhibits cell proliferation? Proliferative cells increase their glycolysis and produce lactic acid even in the presence of O2 (Warburg effect). We hypothesized that the decrease of the mitochondrial production of citrate associated with this change in metabolism, stimulated in turn glycolysis and proliferation. Methods: Citrate was tested at increasing concentrations (5, 10, 20 mM) to assess its effects on cell proliferation of various human cancer lines (pleura, stomach, ovary, and breast). Growth and apoptosis (expression of proteins of the BcL2 family, caspases, DAPI staining…) were studied. Results: Citrate arrested the proliferation of cultured cells (generally from 10 mM), decreased strongly the expression of the key anti-apoptotic protein Mcl-1. Citrate strongly increased the sensitivity of cisplatin-resistant mesothelioma cells and the cytotoxicity of lipoic acid on resistant chemotherapy cells. Conclusion: Citrate inhibits the proliferation of various cancer cells lines in a dose-dependent manner. Citrate is the main donor of acetyl groups in the cell, and thus, its decrease resulting from the Warburg effect, favors a deacetylating state of histone and non-histone proteins. This cellular state induces deleterious biochemical cycles and epigenetic changes which promote the emergence of new cell phenotypes (robust, de-differentiated, and resistant to hypoxia and radio-chemotherapy. Conversely, the raise of citrate concentration secondary to inhibition of ATP citrate lyase (ACLY) increases differentiation of lung cancer cells, while the intraperitoneal administration of citrate greatly reduces the size of gastric tumors in mice. Strategies which increase citrate in cancer cells should be clinically tested, particularly those using low-toxicity molecules such as dietary supplements (lipoic acid and/or ACLY inhibitor such as hydroxycitrate). Measurement of intra-tissular citrate could serve as an indicator of tumor aggressiveness (as shown for prostate cancer, and/or as a biomarker to assess response to therapy.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-36 – Résultats cliniques des techniques de reconstruction trachéale

Dominique Fabre, Frederic Kolb, Olaf Mercier, Delphine Mitilian, Sacha Mussot, Philippe Dartevelle, Nicolas Leymarie, Elie Fadel Service de chirurgie thoracique, hôpital Marie-Lannelongue, Le Plessis-Robinson   Objectif : La reconstruction trachéale représente l’un des plus grands défis de la chirurgie thoracique lorsque la resection-anastomose directe est impossible. Les principales indications sont les tumeurs malignes (carcinome épidermoïde, carcinome kystique adénoïde) et les fistules trachéo-œsophagiennes. Les substituts trachéaux peuvent être classés en cinq catégories : prothèses synthétiques, bioprothèses, transplantation trachéale, ingénierie tissulaire et tissus autologues. Le substitut trachéal idéal n’a pas encore été trouvé, mais certaines techniques ont montré des résultats cliniques prometteurs. Le but de cette revue est de mettre en évidence les avantages et les inconvénients de chaque technique utilisée au cours des dernières décennies en pratique clinique. Méthode : Seuls les résultats cliniques ont été étudiés. Toutes les études de recherche sur la reconstruction trachéale ont été exclues de cette revue. Cinq techniques différentes de reconstruction trachéale ont été étudiées : prothèses synthétiques, bioprothèses, transplantation trachéale, ingénierie tissulaire et utilisation de tissus autologues. Résultat : Aucune de ces techniques ne s’est révélée être le remplacement trachéal idéal. Des résultats prometteurs ont été obtenus avec trois d’entre elles : l’allogreffe trachéale revascularisée, l’allogreffe aortique et le lambeau fasciocutané libre renforcé par des cartilages costaux. La limite principale semble être la capacité de régénération des tissus trachéaux. La physiopathologie qui la sous-tend n’a pas encore été entièrement comprise : la recherche sur les cellules souches a suscité beaucoup d’intérêt et a été considérée comme une technique révolutionnaire. Les résultats cliniques sont jusqu’à présent décevants et nous rappellent que la recherche dans ce domaine a encore beaucoup de progrès à faire. Conclusion : L’absence de revascularisation est la principale limite des allogreffes aortiques conduisant à la malacie et à la nécessité d’un stenting trachéal prolongé. La recherche scientifique doit être poursuivie en remplacement de la trachée afin d’optimiser les techniques existantes, éventuellement en découvrir de nouvelles tout en insistant sur la compréhension de la physiopathologie complexe qui sous-tend la régénération tissulaire et l’utilisation des cellules souches.     Clinical results of tracheal reconstruction techniques   Objectives: Tracheal reconstruction represents one of the greatest challenges in thoracic surgery when direct end-to-end anastomosis is impossible. Main indications include malignant tumors (squamous cell carcinoma, adenoid cystic carcinoma), trachea-esophageal fistula and congenital stenosis. Tracheal substitutes can be classified in five categories: synthetic prosthesis, bio prosthesis, tracheal transplantation, tissue engineering and autologous tissue. The ideal tracheal substitute has yet to be found but some techniques have shown promising clinical results. The aim of this review highlights advantages and negative aspects of each technique used over the last decades in clinical practice. Methods: Only clinical results were studied. All research studies on tracheal reconstruction were excluded from this review. Five different techniques of tracheal reconstruction were studied: synthetic prosthesis, bio prosthesis, tracheal transplantation, tissue engineering and autologous tissue. Results: None of them revealed themselves to be the ideal tracheal replacement. Promising results were obtained with three of them, as shown with tracheal revascularized allograft, aortic allograft and free fascio-cutaneous forearm flap reinforced with cartilage struts. The main limit seems to be the capacity for tracheal tissue regeneration. The physiopathology behind it has yet to be fully understood: research on stem cells sparked a lot of interests and thought to be a revolutionary technique. The deceiving results after its used so far reminds us that research in that field still has a lot of progress to be made. Conclusion: The absence of revascularization is the main limit of aortic allografts leading to malacia and the need of prolonged tracheal stenting. Scientific research has to be pursued in tracheal replacement to optimize the existing techniques, eventually discover new ones while insisting in understanding the complex physiopathology behind tissue regeneration and stem cells use.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-35 – Sarcome de l’œsophage : une expérience européenne de 30 ans

Diane Mege1, Lieven Depypere2, Christophe Mariette3, Jan Van Lanschot4, Arnulf Hoelscher5, Magnus Nilsson6, Wolgang Schröeder5, Philippe Nafteux2, Pascal-Alexandre Thomas1, Xavier-Benoît D’Journo1 1. Service de chirurgie thoracique et de l’œsophage, Marseille 2. Service de chirurgie thoracique, Leuven, Belgique 3. Service de chirurgie digestive et oncologique, Lille 4. Service de chirurgie, Rotterdam, Pays-Bas 5. Service de chirurgie, Cologne, Allemagne 6. Service de chirurgie, Karolinska institute, Stockholm, Suède   Objectif : Les sarcomes de l’œsophage sont rares. Leur diagnostic et leur traitement ne sont pas consensuels. Peu de données sont disponibles. L’objectif était de rapporter l’expérience européenne dans la prise en charge de ces tumeurs. Méthode : Tous les malades adressés dans 6 centres européens pour un sarcome de l’œsophage entre 1987 et 2016 étaient inclus. Les données étaient rétrospectivement recueillies et concernaient : les caractéristiques démographiques, le diagnostic, la prise en charge ainsi que les résultats chirurgicaux et oncologiques. Résultat : Parmi les 8970 résections œsophagiennes pour tumeurs, 20 malades présentant un sarcome de l’œsophage étaient identifiés (0,2 % ; 12 hommes, âge médian = 64 [44-79] ans). La tumeur était le plus souvent située au niveau du tiers moyen (35 %) ou distal (45 %) de l’œsophage. Le diagnostic de sarcome était évoqué dans la moitié des cas. Cinq malades ont reçu une radio-chimiothérapie néo-adjuvante (20 %). Tous les malades sauf un (en raison de comorbidités importantes) ont été opérés. Il s’agissait d’une œsophagectomie dans tous les cas, selon la technique de Mc Keown (45 %) ou du « sweet » (45 %). La morbidité postopératoire était de 70 %, et majeure dans 36 % des cas. Les résultats histologiques définitifs étaient : léiomyosarcomes (20 %), carcinomes sarcomatoïdes (30 %) et autres sarcomes (50 %). L’envahissement microscopique des marges de résection (R1) était observé chez un malade (5 %). Une récidive était observée dans 45 % des cas, 8 [2-23] mois après la chirurgie, et était localisée (n = 3), métastatique (n = 3) ou les deux (n = 3). La médiane de survie globale et sans récidive était de 1,9 ans. Les taux à 5 ans de survie globale et sans récidive étaient de 39 % et 36 %. Conclusion : Bien qu’il s’agisse de tumeurs extrêmement rares, ce recueil multicentrique montre que le traitement chirurgical des sarcomes de l’œsophage est associé à une morbidité postopératoire non négligeable et à un mauvais pronostic, principalement dû à un taux élevé de récidive.     Sarcoma of the esophagus: 30-years european experience   Objectives: Sarcomas of the esophagus are rare. Their diagnosis and treatment are difficult, due to the lack of knowledge about these. Only few data are available in the literature, mainly based on case series. The objective was to report incidence, management and oncologic outcomes of these tumors, through a large European study. Methods: All the patients who were referred in 6 European tertiary referral centers for sarcoma of the esophagus, between 1987 and 2016, were included. Data were retrospectively assessed and concerned: demographic characteristics, diagnosis, treatment (including neoadjuvant and adjuvant therapies), surgical and pathological results, and long-term follow-up. Results: Among 8970 esophageal resections for tumors, 20 patients with oesophageal sarcoma were identified (0.2%; 12 males, median age =64 [44-79] years). The tumor was more frequently located in the middle (35%) and distal (45%) third of the esophagus. Diagnosis of sarcoma was preoperatively suggested in half of patients. Neoadjuvant radio-chemotherapy was performed in 5 patients (20%). All but one underwent surgical management, mainly according to Mc Keown (45%) or Sweet (45%) esophagectomy. Postoperative morbidity was reported in 70% of patients, and was major in 5 of them. After surgery, only one patient underwent adjuvant chemotherapy. Definitive pathological results were 4 leiomyosarcomas (20%), 6 sarcomatoid carcinomas (30%) and 10 various types of sarcoma (50%). Microscopically positive margin was reported in one patient (5%). One patient was exclusively treated with radio-chemotherapy, due to major comorbidities. Recurrence occurred in 45% of patients, 8 [2-23] months after esophagectomy, and was local (n=3), metastatic (n=3) or both (n=3). Median overall and disease-free survivals were 1.9 year each. Five-year overall and disease-free survival rates were 39% and 36% respectively. Conclusion: Although sarcomas of the esophagus are very rare tumors, this multicentric study reports that their surgical management is associated with poor prognosis, mainly due to high recurrence rate.   Séance : Posters thoracique 2 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Chirurgie thoracique · Vol. 21 Abstracts 2017

T-34 – Hémangioendothéliome épithélioïde pulmonaire : une entité à évoquer dans le diagnostic différentiel des métastases pulmonaires

Abderrahmen Ammar, Mahdi Abbdennadher, Hazem Zribi, Sarra Zairi, Ahmed Ben Ayed, Aida Ayadi Kaddour, Sonia Ouerghi, Adel Marghli Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie   Objectif : L’hémangioendothéliome épithélioïde (HEE) est une tumeur vasculaire rare d’origine endothéliale touchant préférentiellement le sexe féminin, affectant principalement les tissus mous, l’os et le foie. Sa localisation pulmonaire est rare. Elle est anciennement dénommée tumeur broncho-alvéolaire sclérosante intravasculaire. Sa présentation clinique est non spécifique et l’imagerie peut être trompeuse, simulant une métastase pulmonaire. Le diagnostic de certitude de l’HEE repose sur la biopsie pulmonaire chirurgicale, confirmée par immunohistochimie. Méthode : Il s’agit d’un patient âgé de 43 ans, tabagique (10 paquets-année) sevré, sans antécédents pathologiques particuliers, qui était hospitalisé en novembre 2016 pour une toux sèche rebelle au traitement symptomatique, associée à des douleurs thoraciques paroxystiques, évoluant deux mois auparavant dans un contexte d’altération de l’état général. La radiographie thoracique retrouvait des opacités pulmonaires bilatérales. La tomodensitométrie montrait des nodules pulmonaires arrondis bilatéraux périphériques centimétriques. Devant la symptomatologie clinique et les images tomodensitométriques, des métastases pulmonaires étaient fortement suspectées et plusieurs explorations étaient demandées à la recherche d’une tumeur primitive. La fibroscopie bronchique, la colonoscopie, l’échographie abdominale et pelvienne étaient normales. Résultat : Devant la difficulté de diagnostic étiologique, une biopsie pulmonaire chirurgicale paraissait nécessaire. Le patient était opéré via une minithoracotomie postérieure élective vidéo-assistée. L’exploration retrouvait les nodules centimétriques durs, ombiliquées au centre. Une résection en wedge de deux nodules du lobe inférieur droit était effectuée. L’examen anatomopathologique extemporané était en faveur d’un adénocarcinome, mais l’examen histologique définitif a conclu à un hémangioendothéliome épithélioïde. Conclusion : Devant la présence à l’imagerie de nodules pulmonaires d’allure métastatique dont le cancer primitif est non précisé, il faut penser au diagnostic d’HEE dont l’aspect anatomopathologique simule d’autres tumeurs malignes. L’immunohistochimie permet de redresser le diagnostic. L’intérêt de la chirurgie n’est démontré que dans les formes solitaires d’HEE. En cas de difficulté diagnostique, la biopsie chirurgicale constitue un moyen irrévocable pour confirmation histologique et diagnostique.     Pulmonary epithelioid hemangioendothelioma: an entity to be evoked in the differential diagnosis of pulmonary metastases   Objectives: Epithelioid hemangioendothelioma (HEE) is a rare vascular tumor of endothelial origin, usually affecting the young adult women. It’s affecting the soft tissues, the bone and the liver. Pulmonary localization is rare. It was described initially as an Intravascular Broncho-Alveolar Tumor (IVBAT). Clinical presentation of (HEE) is non-specific and radiologic presentation simulating pulmonary metastasis. The diagnosis of HEE is made by the surgical pulmonary biopsy, confirmed by histopathologic features and immunhistochemical staining Methods: Our patient is a 43-year-old, who had a 10 packs-year smoking history, with no remarkable medical or family history, that presented in November 2016 with a dry cough resistant to medical treatment, associated with paroxysmal chest pain, evolving 2 months ago in a context of alteration of the general state. Chest x-ray found bilateral nodular lung opacities. A chest computed tomography scan showed multiple bilateral pulmonary nodules. Due to clinical symptomatology and scannographic images, a bilateral pulmonary metastasis was suspected and exploration was performed in search of a primary tumor. Bronchial endoscopy, colonoscopy, abdominal and pelvic ultrasound were normal. Results: Given the difficulty of etiologic diagnosis of these bilateral pulmonary nodules, a surgical pulmonary biopsy appeared necessary, the patient underwent a VATS lung biopsy. Intraoperative exploration found the centimetric nodule with central umbilicated. A wedge resection of two nodules of the right lower lobe was performed.The extemporaneous anatomopathological examination noted an adenocarcinoma but the final pathological examination concluded to an epithelioid hemangioendothelioma (HEE). Conclusion: In view of presence pulmonary nodules mimicking metastases which the primary cancer is unspecified, we must evocated the diagnosis of HEE which presents a histopathological features simulating other malignant tumors. The results of Immunohistochemistry are useful to straighten out the diagnosis. According to the literature; the interest of surgery in therapeutic strategy is not demonstrated except in the case of solitary forms of HEE. However, in cases of difficulty diagnostic, conservative surgical biopsy is an irrevocable means for histologic diagnostic confirmation.   Séance : Posters thoracique 1 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017