Nouvelles de la société · Vol. 20 Mars 2016

Conseil national des universités (2016-2018) – Section 5103 – Thoracique-Cardio-Vasculaire

Président : Alain LEGUERRIER (Cardiaque-Thoracique-Vasculaire, Rennes) PU-PH élus : Pascal LEPRINCE (Cardiaque, Paris) Gilbert MASSARD (Thoracique, Strasbourg) Philippe MENASCHE (Cardiaque, Paris) Jean-François OBADIA (Cardiaque-Vasculaire, Lyon) Pascal-Alexandre THOMAS (Thoracique, Marseille) PU-PH nommés : Lionel CAMILLERI (Cardiaque, Clermont-Ferrand) Alain CHAPELIER (Thoracique-Vasculaire, Suresnes) Bernard KREITMANN (Cardiaque-Congénital, Bordeaux) Ç MCU-PH : Delphine TROUSSE (Thoracique, Marseille) Rachid ZEGDI (Cardiaque, Paris) Fabrice VANHUYSE (Cardiaque, Nancy)
mars 15, 2016
Nouvelles de la société · Vol. 20 Mars 2016

Conseil d’administration et comités SFCTCV (2016-2018)

Comme il est précisé dans ses statuts, la SFCTCV est administrée par un conseil d’administration de 15 membres. Le conseil d’administration dispose des pouvoirs les plus étendus pour une bonne gestion des intérêts moraux et financiers de la Société, et d’une façon générale, pour agir en toutes circonstances en son nom et pour son compte. À la suite des élections d’octobre-novembre 2015, le nouveau CA a pris ses fonction pour un mandat de 3 ans (2016-2018).   Bureau Président : Pascal-Alexandre THOMAS (Thoracique, Marseille). Vice-président : Jean-Philippe VERHOYE (Cardiaque-Thoracique- Vasculaire, Rennes). Trésorier : Lionel CAMILLERI (Cardiaque, Clermont-Ferrand). Secrétaire général cardio-vasculaire : André VINCENTELLI (Cardiaque, Lille). Secrétaire général thoracique : Pierre-Emmanuel FALCOZ (Thoracique, Strasbourg). Membres Alain BERNARD (Thoracique, Dijon) ; Marcel DAHAN (Thoracique, Toulouse) ; Jean-Louis DE BRUX (Cardiaque, Angers) ; Jean-François DELAMBRE (Thoracique-Vasculaire, Saint-Denis- La Réunion) ; Jean-Philippe GRIMAUD (Cardiaque-Vasculaire, Bordeaux) ; Sophie JAILLARD-THERY (Thoracique, Lille) ; Bernard KREITMANN (Cardiaque-Congénital, Bordeaux) ; Françoise LE PIMPEC-BARTHES (Thoracique, Paris) ; Olaf MERCIER (Thora- cique-Vasculaire, Le Plessis-Robinson) ; Alain RIND (Thoracique- Vasculaire, Saint-Denis-La Réunion).   Invités permanents du CA Le vice-président du CNP : Alain PAVIE (Cardiaque, Paris) ; le rédacteur en chef du Journal : Gilbert MASSARD (Thoracique, Strasbourg) ; le directeur du Collège : Pascal DUMONT (Thoracique, Tours) ; le directeur ODPC : Thierry CAUS (Cardiaque, Amiens) ; le directeur adjoint de l’ODPC : Xavier-Benoît D’JOURNO (Thoracique, Marseille) ; le président de l’AJCTCV : Charles-Henri DAVID (Cardiaque-Thoracique, Brest).   Pour mener à bien ses missions, le CA a désigné six comités statutaires dirigés chacun par un membre élu du CA. Chaque membre élu ou invité du CA = un membre d’un comité. Des groupes de travail transversaux vont être mis en place. Le premier, relatif à l’Informatique et au site Internet de la société, est déjà actif.   COMITÉ DES FINANCES Directeur : le trésorier SFCTCV (Lionel CAMILLERI) Le comité des finances est responsable des relations avec le cabinet comptable choisi par le CA pour administrer les comptes de la SFCTCV, du recouvrement des cotisations des membres, du suivi des dépenses et recettes résultant de l’activité de la SFCTCV, des partenariats avec les industriels, de la gestion des subventions et dons manuels qui pourraient être accordées à la SFCTCV, de la gestion des personnels, de la gestion locaux et de l’élabora- tion du rapport financier annuel de la SFCTCV. Pour une gestion optimale, ce comité réuni les trésoriers des 4 entités CTCV. Les membres de droit : le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le trésorier du Collège (Pierre CORBI) ; le trésorier de l’ODPC (Emmanuel POULIQUEN) ; le trésorier du CNP (Alain PRAT).   COMITÉ CONGRÈS Directeur : Bernard KREITMANN Ce comité a pour missions l’élaboration du cahier des charges du PCO et l’évaluation des possibilités de lieux du congrès pour le choix par le conseil d’administration, l’évaluation régulière prestations/cahier des charges, le choix des séances thématiques et la sélection finale du contenu des séances de communications libres, sur la base de l’évaluation par le conseil scientifique, la construction de la séance Recherche et Développement, en lien avec les sociétés partenaires du congrès, le choix des modérateurs de séances, le choix des thèmes et des intervenants des conférences d’intérêt général, la sélection des symposiums organisés conjointement avec l’industrie, le recueil des informations concernant leur contenu et leurs intervenants, la sélection du programme social, les règles de prise en charge des invités SFCTCV, en lien avec le comité des finances, la coordination des séances communes avec les sociétés partenaires et l’évaluation et propositions d’évolution. Les membres de droit : le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le trésorier SFCTCV : Lionel CAMILLERI ; les secrétaires généraux SFCTCV : André VINCENTELLI et Pierre-Emmanuel FALCOZ ; le directeur du comité scientifique : Olaf MERCIER ; le directeur du comité d’éthique : Jean-Louis DE BRUX ; le directeur du comité pédagogique : Françoise LE PIMPEC-BARTHES ; le rédacteur en chef du Journal : Gilbert MASSARD ; le directeur du CEPEA : Marcel DAHAN ; le président AJCTCV : Charles-Henri DAVID. Les membres : Jalal ASSOUAD (Paris) ; Caroline RIVERA (Bayonne) ; Fabrice VANHUYSE (Vandœuvre-lès-Nancy).   COMITÉ D’ÉTHIQUE Directeur : Jean-Louis DE BRUX Ce comité a pour missions de statuer sur le caractère non interventionnel d’un projet de recherche clinique qui lui aura été soumis pour avis en vue d’une publication, d’émettre tout avis éthique entrant dans le champ de la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, qu’il ait été saisi par un tiers, les tutelles ou toute personnalité morale, de s’assurer du caractère éthique de tout projet de recherche fondé sur l’utilisation des bases de données de la SFCTCV (Epithor® et Epicard®). Les membres de droit : le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le directeur du comité scientifique : Olaf MERCIER. Ä Responsable section cardiaque : Alain PRAT (Lille). Chirurgiens cardiaques : Camille DAMBRIN (Toulouse) ; Louis LABROUSSE (Bordeaux) ; Pascal LEPRINCE (Paris). Ä Cardiologues : Dominique HIMBERT (Paris) ; Franck THUNY (Marseille). Responsable section thoracique : Marcel DAHAN (Toulouse). Ä Chirurgiens thoraciques : Elie FADEL (Le Plessis-Robinson) ; Gilbert MASSARD (Strasbourg) ; Henri PORTE (Lille).  Pneumologues : Bernard MILLERON (Paris) ; Nicolas ROCHE (Paris). Éthicien : Marie-Jo THIEL (Strasbourg). Santé publique : Pascal AUQUIER (Marseille). Légiste : Georges LACOEUILHE (Paris).   COMITÉ D’EXERCICE PROFESSIONNEL, D’ÉVALUATION ET D’ACCRÉDITATION (CEPEA) Directeur : le président du CNP (Marcel DAHAN) Ses missions regroupent celles du Conseil National Professionnel de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire (CNP-CTCV) et celles de l’Organisme d’Accréditation des Chirurgiens Thoraciques, Cardiaques et Vasculaires (OA-CTCV). Il recueille les demandes d’expertise concernant la spécialité de CTCV, les instruit et participe à la production d’un rapport. Il est le responsable de l’organisation du DPC de la spécialité devant les tutelles. Il intervient directement en précisant les orientations prioritaires de la spécialité. Il intervient indirectement en favorisant : la mise en place de la formation cognitive, l’organisation de l’accréditation et la promotion des bases de données de la société. Il veille à la qualité de la pratique médicale en intervenant, sur l’acquisition et la validation des compétences, sur la recertification et sur l’accompagnement social et professionnel des praticiens. Il est responsable de la gestion des bases de données de la SFCTCV (Epithor® et Epicard®). Il a enfin la mission de produire les recommandations et les référentiels de la spécialité. Les membres de droit : le vice-président CNP : Alain PAVIE ; le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le directeur du Col- lège : Pascal DUMONT ; le directeur adjoint du Collège : Bernard KREITMANN ; le directeur ODPC : Thierry CAUS ; le directeur ad- joint ODPC : Xavier-Benoît D’JOURNO ; le responsable Epithor® : Pierre-Emmanuel FALCOZ ; le responsable Epicard® : Jean-Louis DE BRUX ; le responsable EPIFORM : Charles-Henri DAVID ; le responsable OA-CTCV cardiaque : Jean-Marc FRAPIER ; le res- ponsable OA-CTCV thoracique : Alain RIND ; le représentant syn- dicat privé : Jean-Philippe GRIMAUD ; le représentant syndicat public : Bernard LENOT. Les membres : Jean-François DELAMBRE (Saint-Denis-La Réu- nion) ; Sophie JAILLARD-THERY (Lille).   COMITÉ PÉDAGOGIQUE Directrice : Françoise LE PIMPEC-BARTHES Le comité pédagogique a pour missions la coordination des actions d’enseignement et de formation menées par le Collège de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire (CCTCV) et l’Organisme de Développement Professionnel Continu en spécialité de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire (ODPC-CTCV), les relations de la SFCTCV avec l’Union Européenne des Médecins Spécialistes (UEMS) et les sections concernant la chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, les relations de la SFCTCV avec d’autres organismes nationaux et de l’Union européenne en charge de la formation initiale et continue dans le champ de la discipline et les relations de la SFCTCV avec le Conseil National des Universités. Les membres de droit : le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le directeur du Collège : Pascal DUMONT ; le directeur adjoint du Collège : Bernard KREITMANN ; le directeur ODPC : Thierry CAUS ; le directeur adjoint ODPC : Xavier-Benoît D’JOURNO ; le rédacteur en chef du Journal : Gilbert MASSARD ; le président AJCTCV : Charles-Henri DAVID. Les membres : Virginie FOUILLOUX, (Marseille) ; Jacques JOUGON (Bordeaux) ; Michel KINDO (Strasbourg) ; Guillaume LEBRETON (Paris) ; Anne OLLAND, (Strasbourg) ; Pierre-Benoît PAGES (Dijon).   COMITÉ SCIENTIFIQUE Directeur : Olaf MERCIER Le comité scientifique a pour missions d’évaluer les résumés soumis pour les manifestations scientifiques organisées par la SFCTCV, de sélectionner les candidats aux Prix et Bourses délivrées par la SFCTCV et de suivre les travaux réalisés par les lauréats, de formuler un avis sur les manifestations scientifiques sus- citant le parrainage de la SFCTCV, de susciter la constitution et suivre les travaux des groupes de travail de la SFCTCV concernant la recherche et l’innovation, de susciter la réalisation de travaux à partir des bases de données de la SFCTCV, de faciliter les essais cliniques multicentriques dans le champ de la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, d’établir des relations avec les autres sociétés scientifiques françaises, européennes et internationales. Les membres de droit : le président SFCTCV : Pascal-Alexandre THOMAS ; le vice-président SFCTCV : Jean-Philippe VERHOYE ; le président AJCTCV : Charles-Henri DAVID ; le rédacteur en chef du Journal : Gilbert MASSARD. Section cardiaque : Pierre CORBI (Poitiers) ; Erwan FLECHER (Rennes) ; François HADDAD (Stanford) ; Roland HENAINE (Lyon) ; André VINCENTELLI (Lille).  Section thoracique : Alain BERNARD (Dijon) ; Xavier-Benoît D’JOURNO (Marseille) ; Hervé MAL (Paris) ; Julien MAZIERE (Tou- louse). Section vasculaire : Stephan HAULON (Lille).
mars 15, 2016
Epigramme · Vol. 20 Mars 2016

Epigramme, enfin sur le Web !

Depuis le 1er décembre 2015, vous avez la possibilité de participer à EpithorWeb, en attendant pour très bientôt EpicardWeb. Je vous rappelle qu’en janvier 2015, nous avions pris une importante décision : changer notre stratégie et intégrer le site de la FSM (Fédération des spécialités médicales). Le projet est vraiment novateur puisque non seulement il consiste à encourager tous les CNP (Conseils nationaux professionnels) à créer des registres, mais aussi et surtout à les réunir sur un même site avec une nomenclature compatible autorisant le suivi transversal d’un patient d’une base à l’autre. Qui plus est, nous avons obtenu la connexion avec les autres bases institutionnelles : RPPS, PMSI, INSEE, et qui sait un jour CPAM. Pour nous rejoindre, la procédure est simple : 1/ Envoyez-nous un mail à m.dahan@sfctcv.org (EpithorWeb) et jl.debrux@sfctcv.org (EpicardWeb) avec : – les nom, prénom et email des chirurgiens du service ; – les nom, prénom, email et fonction de toute personne à qui vous désirez donner accès à votre Epithor®. Il peut s’agir d’une secrétaire, d’un ARC, d’un TEC ou d’une personne du DIM sans restriction. 2/ Chacun recevra très rapidement un mail de « Clinical Trials » comportant votre login et votre mot de passe provisoire ainsi que l’adresse du site EpithorWeb : https://fsm.tentelemed.com   Pour lire la suite, retrouvez ce numéro de l'Epigramme complet en PDF.  
mars 15, 2016
Cas clinique · Vol. 20 Mars 2016

Pneumonectomie pour corps étranger intrabronchique. Indication justifiée ou rançon de la pauvreté ? À propos d’un cas

Alphonse Nzomvuama1,2, John Nsiala3,4, Jean-Marie Kayembe5, Evariste Mbala1, Louis-Bernard Phanzu1, Clément Mbaki6, Déogratias Mushegera1   1. Service de chirurgie thoracique, département de chirurgie, cliniques universitaires de Kinshasa, RD Congo. 2. Service de chirurgie cardiaque, CHU Amiens, France. 3. Clinique Caron, Athis-Mons, France. 4. Département d’anesthésie et réanimation, cliniques universitaires de Kinshasa, RD Congo. 5. Service de pneumologie, département de médecine interne, cliniques universitaires de Kinshasa, RD Congo. 6. Service de pneumologie, département de médecine interne, hôpital général de référence de Kinshasa, RD Congo.  Correspondance : nzomvuama.alphonse@chu-amiens.fr   Résumé Nous rapportons un cas d’inhalation de corps étranger chez un adolescent de 14 ans, admis 4 ans après l’accident dans notre service de chirurgie thoracique. La destruction du parenchyme pulmonaire a conduit à la pneumonectomie. Les indications chirurgicales pour corps étranger intrabronchique sont limitées aux échecs d’extraction par fibroscopie et aux complications bronchopulmonaires. Le dénuement de nos hôpitaux et la méconnaissance diagnostique expliquent la prise en charge tardive et un sacrifice parenchymateux pourtant évitable.   Abstract Pneumonectomy for intrabronchaial foreign body. Justified indication or ransom of poverty? About one case A 14-year-old teenager was admitted to our health institution four years after the inhalation of a foreign body. A pneumonectomy was performed be- cause of lung destruction. The surgical indications for intrabronchial foreign body are limited to endoscopic extraction failures and to bronchopulmonary complications. However, because of a delayed diagnosis, late treatment of patients leads to parenchymatous sacrifice, which can be avoided.  Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared.  
mars 15, 2016
Cas clinique · Vol. 20 Mars 2016

Tumeur mésenchymateuse thoracique : une cause rare d’ostéomalacie

Côme Bosse, Ludovic Fournel, Emelyne Canny-Hamelin Service de chirurgie thoracique, hôpital Cochin, Paris, France. Correspondance : comebosse@gmail.com   Résumé Il s’agit d’un cas d’ostéomalacie paranéoplasique chez une femme de 47 ans consultant pour myalgies diffuses avec multiples fractures atraumatiques. La biologie montre une hypophosphatémie, une hypocalcémie, une hyperphosphaturie avec une élévation de Fibroblast Growth Factor 23. La tomographie par émission de positons a objectivé une tumeur à localisation pleuropariétale. L’exérèse de cette tumeur a été réalisée par pariétectomie vidéo-assistée, l’examen anatomopathologique retrouve une tumeur mésenchymateuse phosphaturique dont la localisation décrite ici est très rare.   Abstract Thoracic phosphaturic mesenchymal tumor: a rare cause of osteomalacia This article presents a case of a 47-year-old woman consulting for muscle weakness and pain with multiple bone fractures. Labs showed low serum phosphate and calcium, high urine phosphate and high levels of fibroblast growth factor 23. Positron emission tomography showed a pleuroparietal tumor. We performed video-assisted thoracotomy resection of the tumor and histopathology showed a phosphaturic mesenchymal tumor. The rarity of this case lies in its thoracic location. Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared.  
mars 15, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Mars 2016

Endocardites aiguës infectieuses compliquées d’extension paravalvulaire : 35 ans d’expérience

Simon Rouzé1, Erwan Flécher1, Matthieu Revest2, Thierry Langanay1, Hervé Corbineau1, Bernard Lelong1, Antoine Roisné3, Julien Guihaire1, Alain Leguerrier1, Jean-Philippe Verhoye1   1. Service de chirurgie cardiothoracique et cardiovasculaire, centre hospitalier universitaire de Rennes, France. 2. Service des maladies infectieuses, centre hospitalier universitaire de Rennes, France. 3. Département d’anesthésie réanimation, centre hospitalier universitaire de Rennes, France. Correspondance : simon.rouze@chu-rennes.fr   Résumé Objectif : Décrire notre prise en charge médicochirurgicale des patients souffrant d’une endocardite aiguë infectieuse (EAI) compliquée d’extension paravalvulaire. Méthodes : D’octobre 1979 à décembre 2014, 955 patients ont subi une chirurgie pour EAI ; parmi eux, 207 avaient une EAI avec extension paravalvulaire. L’âge moyen était de 59,9 ± 15,4 ans, et 162 (78 %) étaient des hommes. Cent trente-sept patients (66 %) avaient une endocardite aortique isolée ; 138 avaient une endocardite sur valve native (67 %). Le suivi était complet à 99 % (suivi moyen de 6,5 ± 7,4 ans – de 0 à 34,8 années). Résultats : La mortalité opératoire de notre population était de 16 % (n = 34). Les fistules, l’utilisation de valve mécanique et l’insuffisance rénale étaient des facteurs de risque indépendants de mortalité opératoire. La survie à 1, 5, 10 et 15 ans était respectivement de 90,3 % ± 2,3 %, 62,4 % ± 3,7 %, 49,3 % ± 4,1 %, et 37,9 % ± 4,4 %. Les endocardites à streptocoque (toutes espèces), les réparations complexes de l’anneau valvulaire et l’insuffisance cardiaque préopératoire étaient des facteurs de risque indépendants de mortalité à long terme. Vingt-neuf patients ont nécessité une réintervention (14 %). L’endocardite à streptocoque pneumoniae était le seul facteur de risque indépendant de réintervention précoce (survenant dans les 30 jours suivant la chirurgie ou durant la même hospitalisation). L’absence de réintervention à 1, 5, 10 et 15 ans était de 91,9 % ± 2,2 %, 89,6 % ± 2,6 %, 89,6 % ± 2,6 % et 87,0 % ± 3,5 % respectivement. Les facteurs de risque indépendants de réintervention à long terme étaient la chirurgie en urgence, les endocardites sur valve prothétique et les réparations complexes de l’anneau valvulaire. Conclusion : L’EAI compliquée d’extension paravalvulaire reste un challenge chirurgical. Un parage radical des tissus infectés est fondamental, ce d’autant qu’il s’agit d’une endocardite à streptocoque. Les prothèses valvulaires conventionnelles, et en particulier les bioprothèses, sont associées à de bons résultats à court et long termes.    Abstract A 35-year experience in the management of endocarditis complicated with paravalvular involvement Aim: To describe our clinical and surgical approaches for patients suffering from severe active infective endocarditis (AIE) complicated with paravalvular involvement. Methods: From October 1979 to December 2014, 955 patients underwent surgery for AEI; among them, 207 had severe AEI with paravalvular extension. The mean age of patients was 59.9±15.4 years, and 162 (78%) were male. 137 patients (66%) had isolated aortic valve endocarditis. 138 had native valve endocarditis (67%). Follow-up was 99% complete (mean of 6.5 ±7.4 years; range 0-34.8 years). Results: The operative mortality of the cohort was 16% (n=34). Abnormal communication, mechanical valve implantation and renal failure were inde- pendent predictors of 30-day mortality. Survival at 1, 5, 10 and 15 years was 90.3% ±2.3%, 62.4%±3.7%, 49.3% ±4.1% and 37.9% ±4.4%, respectively. Streptococcus endocarditis (all species), complex annulus repair and preoperative heart failure were independent predictors of long-term death. Twenty-nine patients required a reoperation (14%). Streptococcus pneumonia endocarditis was the only independent predictor of early reoperation (within 30 days af- ter surgery or during the same hospitalization). Freedom from reoperation at 1, 5, 10 and 15 years was 91.9% ±2.2%, 89.6% ±2.6%, 89.6% ±2.6% and 87.0% ±3.5%, respectively. Independent predictors of late reoperation were urgent/emergent surgery, prosthetic valve endocarditis and complex annulus repair. Conclusion: AEI complicated with paravalvular involvement remains a surgical challenge. Radical debridement of all the infected tissues is mandatory, especially for Streptococcus endocarditis according to our experience. Conventional prosthetic valves and bioprostheses, rather than mechanical valves, are associated with favorable outcomes in case of severe AIE. Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared.  
mars 15, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Mars 2016

TAVI par voie carotidienne : faisabilité et résultats à court terme d’une étude monocentrique

Gilles Amr, Nicolas Debry, Arnaud Sudre, Cédric Delhaye, Georges Fayad, Mohamad Koussa, Thomas Modine Heart Team, hôpital cardiologique, CHRU de Lille, France. Correspondance : amr.gilles@gmail.com   Résumé Objectif : Analyse des résultats de la plus grande cohorte de patients bénéficiant de Transcatheter Aortic Valve Implantation (TAVI) par voie carotidienne. Méthodes : Étude prospective monocentrique réalisée sur des patients inclus entre avril 2009 et décembre 2013 sélectionnés par les membres de la heart team. Tous les patients ont bénéficié d’un angioscanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien et d’une imagerie cérébrale par résonance magnétique. Tous les résultats sont rapportés selon les définitions des Valve Academic Research Consortium (VARC). Résultats : Quatre-vingt-onze patients, porteurs d’artériopathies périphériques sévères ont eu un TAVI par voie carotidienne sous anesthésie générale. L’âge moyen était de 78,9 ± 8,9 années, l’EuroSCORE logistique était de 22,1 ± 13,3 et le score Society of Thoracic Surgeon (STS) moyen était de 7,2 ± 3,9 %. Le succès procédural était de 90,1 %. Les complications procédurales étaient : embolisation et implantation d’une deuxième valve (3,3 %) et tamponnade (4,4 %). Il n’y a pas eu de saignements majeurs ou de complications liées à l’abord carotidien. Trois (3,3 %) patients sont morts pendant la procédure et 6 (6,6 %) à 30 jours. À l’hôpital, 3 (3,3 %) patients ont présenté des événements neurologiques. À 30 jours, 3 nouveaux cas d’AIT ont été relevés, rendant le taux total d’AVC/AIT à 6,6 %. Conclusion : Le TAVI par voie carotidienne est réalisable, sûr et semble associé avec des résultats encourageants à court terme. D’autres études multi-centriques et prospectives restent nécessaires pour affirmer des sécurité et efficacité équivalentes aux autres voies alternatives.   Abstract Transcarotid TAVI: Feasibility and early outcomes in a monocentric study Aim: To analyze a large cohort of patients undergoing transcarotid access for transcatheter aortic valve implantation (TAVI). Methods: A prospective monocentric study was performed on patients included between April 2009 and December 2013. The members of the local heart team selected the cases. All patients underwent extensive pre-operative imaging assessment, including cerebral imaging. All outcomes are reported according to the updated Valve Academic Research Consortium (VARC). Results: Ninety-one patients with severe peripheral arterial disease underwent transcarotid TAVI under general anesthesia. The mean age was 78.9±8.9 years, the logistic EuroSCORE was 22.1±13.3 and the average Society of Thoracic Surgeons (STS) score was 7.2±3.9%. The procedural success rate was 90.1%. Procedural complications included valve embolization and second valve implantation (3.3%) and cardiac tamponade (4.4%). There were no major bleeding nor major vascular complications related to the carotid access. There were three (3.3%) procedural deaths and six deaths (6.6%) at 30 days. There was one (1.1%) case of permanent stroke and two (2.2%) cases of transient ischemic accident (TIA). At 30 days, a further three TIAs were observed, giving an overall stroke/TIA rate of 6.6%. Conclusion: Transcarotid vascular access for TAVI is safe, feasible and is associated with encouraging short-term clinical outcomes. Multicentric pros- pective studies are required to ascertain if transcarotid TAVI yields equivalent safety and efficacy to other non-femoral vascular access routes. Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt/Conflict of interest statement: Dr Sudre est consultant et proctor pour Edwards et Medtronic. Dr Modine est consultant et proctor pour Medtronic. Les autres auteurs n’ont pas de conflit d’intérêt à déclarer. Cet article est issu d’un mémoire de DESC.  
mars 15, 2016
Chirurgie cardiaque congénitale et pédiatrique · Vol. 20 Mars 2016

Résultats à moyen terme de la dérivation cavopulmonaire totale avec conduit extracardiaque réalisée au cours de la deuxième décennie de vie

Alexandre Metras1, Mohammed Al-Yamani1,2, François Roubertie1, Pascal Amedro3, Jean-Benoît Thambo4, Stéphane Le Bel5, Nadir Tafer6, Virginie Fouilloux7, Bernard Kreitmann1   1. Service de chirurgie cardiaque, CHU de Bordeaux, hôpital Haut- Lévêque, Pessac, France. 2. Service de chirurgie cardiaque, hôpital universitaire Sultan Qaboos, Muscat, Sultanat d’Oman. 3. Service de pédiatrie spécialisée, unité de cardiologie pédiatrique, CHRU de Montpellier, France. 4. Service de cardiologie pédiatrique, CHU de Bordeaux, hôpital Haut-Lévêque, Pessac, France.  5. Département d’anesthésie-réanimation pédatrique, hôpital Timone-Enfants, Marseille, France. 6. Service d’anesthésie-réanimation 2, CHU de Bordeaux, hôpital Haut-Lévèque, Pessac, France. 7. Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, hôpital Timone-Enfants, Marseille, France. Correspondance : metrasalex@yahoo.fr   Résumé Objectif : La totalisation de la dérivation cavopulmonaire réalisée entre l’âge de 10 à 20 ans a été peu étudiée. Cette étude rétrospective bicentrique éva- lue la morbidité à court et à moyen termes de la totalisation de la dérivation cavopulmonaire avec conduit extracardiaque (DCPT-EC) chez ces patients. Méthodes : Entre janvier 1999 et juin 2014, 63 patients (27 femmes et 36 hommes) (âge moyen : 14,5 ± 2,9 ans) ont bénéficié de la totalisation de leur dérivation cavopulmonaire au cours de leur deuxième décennie. Avant la totalisation, 8 patients avaient une dérivation cavopulmonaire partielle (DCPP) isolée. Les autres patients avaient une DCPP associée à un flux pulmonaire additionnel antérograde (groupe 1, 32 patients) ou rétrograde (groupe 2, 23 patients). Les données préopératoires, postopératoires et de suivi ont été collectées de manière rétrospective. Les patients ayant eu une DCPT-EC en un temps ou une conversion d’anastomose atriopulmonaire en DCPT-EC ont été exclus de l’étude. Résultats : La durée moyenne du suivi était de 5,6 ans (0,8-15 ans) et aucun patient n’a été perdu de vue. La pression artérielle pulmonaire moyenne et la pression télédiastolique du ventricule unique au cathéterisme préopératoire étaient de 12,2 et 9,2 mmHg respectivement, sans différence entre les deux groupes. En moyenne, l’index de Nakata était de 279 ± 119 mm2/m2 dans le groupe 1 contre 228 ± 87 mmHg dans le groupe 2 (p = 0,01). Un clampage aortique a été nécessaire pour 22 patients dans le groupe 1 contre 9 dans le groupe 2 (p = 0,04). Une fenestration du conduit a été réalisée dans 40 cas (65 %). Un patient est décédé durant l’hospitalisation. Neuf patients (14 %) ont eu un séjour prolongé en réanimation (> 6 jours). La durée moyenne de drainage était de 12,2 ± 16,5 jours. Au cours du suivi, 2 patients sont décédés de cause non cardiaque. La survie actuarielle était de 98 % et 96 % à 1 an et 4 ans respectivement. Au terme du suivi, la fonction cardiaque s’était améliorée chez tous les patients du groupe 1 contre 82 % des patients du groupe 2 (p = 0,02). Le statut fonctionnel s’est amélioré à distance : 47 % des patients étaient en classe NYHA 2 et 48 % en classe NYHA 3 en préopératoire contre 80 % des patients en classe 1 et 15 % en classe 2 au terme du suivi (p < 0,001). Conclusion : La présence de flux additionnels pulmonaires a permis la réalisation de la DCPT-EC dans la deuxième décennie de vie, avec des résultats satisfaisants à court et moyen termes avec un bon statut fonctionnel. Malgré tout, la DCPP avec flux additionnel pulmonaire rétrograde était associée à un certain degré de dysfonction cardiaque au terme du suivi. Il convient d’utiliser ce type de palliation avant la DCPT-EC avec prudence.   Abstract Early to mid-term results of total cavo-pulmonary connection with an extracardiac conduit performed in the second decade of life Aim: Total cavo-pulmonary completion (TCPC) performed in the second decade of life (10 to 20 years old) had been rarely studied. This bi-centric work was conducted to study early and late morbi-mortality of TCPC completion with an extra-cardiac conduit in these patients. Methods: From January 1999 to June 2014, 63 patients (27 female and 36 male) (mean age: 14.5 + 2.9 years) underwent Fontan completion in the second decade of life. Palliation before completion was isolated bidirectional cavo-pulmonary shunt (BCPS) in eight patients or BCPS associated with additional pulmonary blood flow (APBF) either antegrade (Group 1) in 32 (63%) or retrograde (Group 2) in 23 (37%) patients. Preoperative data and perioperative courses were retrospectively reviewed. Primary Fontan or Fontan conversion were excluded from this study. Mean follow-up time was 5.6 years (0.8-15 years), with no patients lost to follow-up. Results: Mean pulmonary arterial and ventricular end-diastolic pressure were 12.2 and 9.2 mmHg, respectively, without a difference between groups. The mean Nakata index was 279±123 and 228±87 mm2/m2 in groups 1 and 2, respectively (p=0.01). Aortic cross-clamp was performed in 22 (group 1) and eight (group 2) patients, p=0.04. Forty TCPC were fenestrated (65%). There was one early death. Nine patients (14%) had a prolonged ICU length of stay (> 6 days). The mean time for pleural drainage was 12.2 (± 16.5) days. There were two late deaths (non-cardiac related). Actuarial survival was 98% and 96% at one and four years, respectively. At the last follow-up, single ventricle function remained similar or improved in all patients in group 1 compared to 82% in group 2 (p=0.02). NYHA improved significantly in both groups: 47% patients were in NYHA class II and 48% in NYHA class III preoperatively compared to 80% in NYHA class I and 15% in NYHA class II postoperatively (p<0.001). Conclusion: Single ventricle palliation with BCPS and APBF allowed TCPC completion in the second decade of life, with satisfactory early and mid-term results and good functional status. However, BCPS and retrograde APBF were associated with single ventricle dysfunction at late time points and need to be cautiously used as long-lasting palliation before Fontan completion. Télécharger le PDF de l'article complet Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared. Cet article est issu d’un mémoire de DESC.  
mars 15, 2016
Chirurgie cardiaque congénitale et pédiatrique · Vol. 20 Mars 2016

Suivi à court terme de la technique de Wilcox-Nunn dans la réparation des canaux atrioventriculaires complets

Julie Lothion, Jean-Marc El Arid, Nathalie Soulé, Bruno Lefort, Marie-Catherine Vaillant, Jacques Poinsot, Abdoul Gadirou Bah, Alaeddin Nassimi, Jean-Charles Jandali, Grégoire Nimbona, Michel Aupart, Alain Chantepie, Paul Neville Service de chirurgie cardiaque pédiatrique, hôpital Clocheville, CHU Tours, France. Correspondance : j.lothion@chu-tours.fr   Résumé Objectif : Comparer les résultats des différentes techniques de cure complète de canal atrioventriculaire complet (CAVc). Méthodes : Entre 2004 et 2014, 29 enfants ont bénéficié d’une cure complète de CAVc au CHU de Tours (âge moyen = 3,7 ± 1,3 mois). Les patients sont divisés en deux catégories : ceux ayant bénéficié d’une fermeture de CIV par patch (n = 9) et ceux ayant bénéficié d’une fermeture de CIV sans patch : Wilcox-Nunn (n = 20). Résultats : On observait 10,3 % de décès. Le nombre de fuites postopératoires immédiates était significativement plus élevé chez les patchs (89 %) que chez les Wilcox-Nunn (70 %) (p = 0,01). Un seul patient (patch) a nécessité une nouvelle intervention pour fuite majeure de la VAVg (p = 0,3). Le temps de CEC était significativement plus court (p = 0,003) chez les Wilcox-Nunn avec 129,8 ± 119,7 min contre 157,6 ± 39,2 min chez les patchs. Le temps de clampage aortique était significativement plus court (p = 0,003) chez les Wilcox-Nunn avec 91,5 min ± 60,5 min contre 115,4 ± 31,3 min chez les patchs. Conclusion : La technique de Wilcox-Nunn permet une diminution du temps de CEC et de clampage aortique avec des résultats similaires ou meilleurs que ceux des autres techniques.   Abstract Short-term follow up of the Wilcox-Nunn method in whole atrio-ventricular septal defect treatment Aim: To compare the results of different methods for the repair atrio-ventricular septal defects (AVSD). Methods: Between 2004 and 2014, 29 children benefited from AVSD repair at the Tours University Hospital (average age= 3.7±1.3 months). The patients were retrospectively divided into two groups: patients who benefited from AVSD closure with a patch (n=9) and patients who benefited from AVSD closure without a patch, i.e. the Wilcox-Nunn method (n=20). Results: We observed a 10.3% death rate (n=3). The number of leaks post-surgery was significantly higher in the patch method group (89%) than in the Wilcox-Nunn group (70%, p=0.01). Only one patient (patch group) required a new procedure due to a major atrioventricular valve malfunction leak (p=0.3). Cardiopulmonary bypass (CPB) time was significantly shorter (p=0.003) in the Wilcox-Nunn method group (129.8±119.7 min) than in the patch method group (157.6±39.2 min). Similarly, aortic clamp time was significantly shorter (p=0.003) in the Wilcox-Nunn method group (91.5 min ± 60.5 min) compared with the patch method group (115.4±31.3 min). Conclusion: The Wilcox-Nunn technique allows for a reduction in the time of aortic clamping and CPB with similar or better results than other techniques. Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared. Cet article est issu d’un mémoire de DESC.  
mars 15, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Mars 2016

Survie à long terme de patients opérés d’un CNPC localement avancé après traitement d’induction associant 2 cycles de cisplatine-docetaxel et une radiochimiothérapie concomitante hebdomadaire

Charlotte Cohen, Nicolas Venissac, Michel Poudenx, Josiane Otto, Daniel Pop, Jérôme Mouroux Service de chirurgie thoracique, CHU de Nice, France. Correspondance : cohen.c@chu-nice.fr   Résumé Objectif: Évaluer la faisabilité de la chirurgie après 2 cycles de cisplatine-docetaxel suivis d’une radiochimiothérapie concomitante (40 Gy), pour des CNPC stade III initialement non résécables (protocole TAXCIS). Évaluer la survie globale (SG) et sans récidive (SSR) et les facteurs de risque de récidive. Méthodes: Trente-sept patients étaient opérés entre 2004 et 2014. Seuls les patients répondeurs au traitement d’induction étaient inclus. Résultats: Nous avons opéré 32 stades cIIIA et 5 stades cIIIB. Nous avons réalisé 12 pneumonectomies, 1 bilobectomie et 23 lobectomies. Le taux d’yp- T0N0 était de 35 %. Le taux de chirurgie R0 était de 86 %. La morbidité postopératoire était de 21,6 % et la mortalité de 10,8 % (25 % après pneumonecto- mie). La SG était de 50 % à 5 ans. La médiane de SSR était de 50 mois. Une récidive locorégionale était constatée chez 10,8 % des patients, et à distance chez 35,1 %. Les facteurs de risques de récidive étaient : la pneumonectomie (p = 0,001), la réponse histologique incomplète (p = 0,04). Conclusion: Le protocole TAXCIS suivi d’une chirurgie est faisable chez les patients porteurs d’un CNPC stade IIIA ou IIIB non résecable d’emblée, à l‘exception des pneumonectomies. En cas de réponse au traitement d’induction, ce type d’approche permet une survie prolongée sans récidive.   Abstract Long-term survival of patients operated on for locally advanced NSCLC after induction treatment associated with cycles of cisplatin-docetaxel followed by concomitant weekly radiochemotherapy Aim: An evaluation was performed regarding the feasibility of surgery after two induction cycles of cisplatin-docetaxel followed by concomitant 40 Gy chemoradiation in the treatment of initially unresectable stage III NSCLC (TAXCIS protocol). An evaluation of overall and recurrence-free survival (OS and RFS) and recurrence risk factors was also done. Methods: Between 2004 and 2014, 37 patients were treated. Only patients responding to induction treatment were included. Results: We operated on 32 stage IIIA and five stage IIIB patients. We performed 12 pneumonectomies, one bilobectomy and 23 lobectomies. Status ypT0N0 was obtained for 35% of the patients. Surgery was considered R0 in 86% of cases. Post-operative morbidity was 21.6% with a mortality of 10.8% (25% after pneumonectomy). OS was 50% at five years. The median RFS was 50 months. RFS was 47% at years. Local or locoregional recurrence was diagnosed in 10.8% of the patients, and distant metastasis in 35.1%. Recurrence risk factors were pneumonectomy (p=0.001) and a histologically incomplete response (p=0.04.) Conclusion: The TAXCIS protocol followed by surgery is feasible for initially unresectable NSCLC stage IIIA and B patients. Benefit was noted in respon- ding lesions with better OS and PFS, except after pneumonectomy. Télécharger l'article complet en PDF Conflit d’intérêt : aucun. / Conflict of interest statement: none declared. Cet article est issu d’un mémoire de DESC.  
mars 15, 2016