Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-41 – Validation d’un algorithme d’identification du pneumothorax spontané primaire à partir de données clinico-administratives

Eric Fréchette, Keegan Guidolin, Ayman Seyam, Yun-Hee Choi, Sarah Jones, Andrew McClure, Jennifer Winick-Ng, Blayne Welk, Richard A. Malthaner London Health Sciences Centre, Western University, London, Ontario, Canada  Objectif Le pneumothorax spontané primaire (PSP) est souvent rencontré dans la pratique de la chirurgie thoracique. Il touche principalement de jeunes individus auparavant en bonne santé. Les principes de prise en charge et de traitement sont différents de ceux du pneumothorax secondaire (PS) et varient de la simple observation à la bullectomie avec pleurodèse. Bien qu’étant fréquents, les PSP n’ont que rarement fait l’objet d’études populationnelles permettant de guider les indications chirurgicales, conséquence en partie de l’absence de code spécifique au PSP dans la Classification Internationale de Maladies (CIM-10). L’objectif de cette étude est de valider la précision d’un algorithme permettant l’identification des cas de PSP à partir des données clinico-administratives.  Méthode Les dossiers de 150 patients consécutifs évalués au département d’urgence d’un centre hospitalier universitaire canadien avec un diagnostic principal de pneumothorax furent révisés par deux médecins indépendants pour déterminer le type de pneumothorax. Les données clinico-administratives correspondantes enregistrées dans les bases de données hospitalières furent ensuite utilisées pour déterminer le type de pneumothorax à partir de l’algorithme proposé. Les résultats furent comparés entre deux groupes d’âges différents.  Résultat Bien que 6 patients ne présentaient aucune évidence de pneumothorax, 96 % des dossiers étaient codés correctement. Le code J939 (pneumothorax, non spécifié) était le plus fréquemment utilisé (57 % des dossiers), et 90 patients présentaient un épisode de PSP. La précision diagnostique de l’algorithme pour l’identification des cas de PSP incluait des valeurs plus élevées de sensibilité (97 % vs 81 %) et des valeurs prédictives positives (87 % vs 46 %) chez les patients de moins de 40 ans comparativement au groupe de patients plus âgés.  Conclusion L’algorithme proposé dans cette étude permet une identification adéquate des cas de PSP chez les patients appartenant au groupe d’âge classiquement associé à cette pathologie. Cet outil ouvre la porte aux études populationnelles de grande échelle qui permettront notamment de mieux définir les indications chirurgicales chez ces patients.     Identifying primary spontaneous pneumothorax from administrative databases- a validation study   Objectives Primary spontaneous pneumothorax (PSP) is a disorder commonly encountered in healthy young individuals. The recommended treatment varies from simple observation to surgical resection of lung bullae. Its etiology, pathophysiology, and principles of treatment are different than those of secondary pneumothorax (SP) that results from chronic disease or acute medical condition. There is no differentiation between PSP and SP in the current version of the International Classification of Diseases (ICD-10). This absence of a specific diagnostic code complicates the conduct of large-scale epidemiological and clinical studies on the subject. The objective of this study is to validate the accuracy of an algorithm that identifies cases of PSP from administrative databases.  Methods The charts of 150 patients who consulted the emergency room (ER) with a recorded main diagnosis of pneumothorax were reviewed by two independent physicians to define the type of pneumothorax that occurred. The corresponding hospital administrative data collected during previous hospitalizations and ER visits were processed through the proposed algorithm. The results were compared over two different age groups.  Results There were 144 cases of pneumothorax correctly coded (96%). The code J939 (pneumothorax, unspecified) was the most commonly used (in 57% of the charts). The chart review identified 90 patients with PSP. The results obtained from the PSP algorithm demonstrated a significantly higher sensitivity (97% vs. 81%, p=0.038) and positive predictive value (87% vs. 46%, p<0.001) in patients under 40 years of age than in older patients.  Conclusion The proposed algorithm is adequate to identify cases of PSP from administrative databases in the age group classically associated to the disease. This makes possible its utilization in large population-based studies.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-40 – Faut-il utiliser des vasodilatateurs en cas de prélèvement pulmonaire ? Enquête nationale francaise et revue de la littérature

Bastien Orsini1, Olaf Mercier1, Philippe Lacoste2, Matthieu Thumerel3, Jeremie Reeb4, Quentin Pellenc5, Ciprian Pricopi6, Mathieu Glorion7, Florent Charot8, Gaetane Roquet9, Sébastien Guigard10, Pascal-Alexandre Thomas11 1. Service de chirurgie thoracique, vasculaire et transplantation cardio-pulmonaire, centre chirurgical Marie-Lannelongue, Le Plessis-Robinson 2. Service de chirurgie cardio-thoracique et vasculaire, hôpital Nord Laennec, Nantes 3. Service de chirurgie thoracique, hôpital Haut-Lévêque, Bordeaux 4. Service de chirurgie thoracique, Nouvel hôpital civil, Strasbourg 5. Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Bichat, Paris 6. Service de chirurgie thoracique, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris 7. Service de chirurgie thoracique, hôpital Foch, Suresnes 8. Service de chirurgie thoracique, hôpital Larrey, Toulouse 9. Service de chirurgie thoracique, hôpital Louis-Pradel, Lyon 10. Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Michallon, Grenoble 11. Service de chirurgie thoracique et maladies de l’œsophage, université Aix-Marseille, hôpital Nord, AP-HM, Marseille     Objectif Depuis la première transplantation pulmonaire réalisée par Harding en 1963, de nombreux progrès ont été réalisés tant dans la technique que dans les thérapeutiques. La défaillance primaire du greffon reste la première cause de décès dans les 30 jours post-transplantation. Les lésions d’ischémie-reperfusion qui apparaissent dans les premières heures sont classiquement décrites comme étant la résultante de plusieurs phénomènes. La vasoconstriction des vaisseaux pulmonaires secondaires à l’ischémie froide en est un. Pour minimiser ces effets, des équipes de transplantation utilisent de puissants vasodilatateurs au moment du prélèvement. Le but de notre étude est d’analyser les pratiques des équipes françaises et de faire une revue de la littérature concernant l’utilisation de ces produits dans cette indication.   Méthode Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Pubmed en utilisant les mots clés : prélèvement pulmonaire, conservation d’organes, prostaglandine et prostacycline. Un questionnaire a été envoyé par mail à toutes les équipes de transplantation pulmonaire française.   Résultat À notre connaissance il n’existe à l’heure actuelle aucune étude clinique évaluant l’intérêt de l’utilisation d’un vasodilatateur en cas de prélèvement pulmonaire. Toutes les études retrouvées sont exclusivement expérimentales. Les études les plus récentes utilisant des solutions de pneumoplégie extracellulaire pauvre en potassium ne semblent pas démontrer d’effet positif. À l’heure actuelle, en France, 10 centres (91 %) déclarent utiliser un vasodilatateur en cas de prélèvement pulmonaire. Dans 90 % des cas, il est injecté en flash directement dans le tronc de l’artère pulmonaire juste avant le clampage. Neuf centres (90 %) ont déclaré utiliser de l’époprosténol (PGI2) et un seul centre de l’alprostadil (PGE1). Tous les centres déclarent utiliser des solutés de pneumoplégie extracellulaire pauvres en potassium.   Conclusion En France, l’injection de vasodilatateurs dans le contexte du prélèvement pulmonaire n’est à l’heure actuelle reconnue ni par une autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments concernés, ni par un protocole thérapeutique temporaire de l’Agence du médicament (ANSM). De plus, les données de la littérature ne semblent pas en faveur d’une telle indication. Une étude cas/témoin à partir de la cohorte française pourrait être une première étape de recherche.     Do we need to use vasodilators for lung harvesting? French national survey and literature review   Objectives Since the first lung transplantion performed by Harding in 1963 much progress has been made both in technics and therapeutics. In this context primary graft failure remains the leading cause of death within 30 days post transplant. Ischemia-reperfusion injuries which appear in the first few hours a are conventionally described as the result of several phenomena. Vasoconstriction of pulmonary vessels secondary to cold ischemia is one of them. To minimize these effects transplant teams use powerful vasodilators at the time of lung harvesting. The aim of our study is to analyze the practices of French team and make a review about the use of these products in this indication.   Methods A systematic review was conducted from PubMed database using the following search words: Pulmonary harvesting, organ preservation, prostaglandin and prostacyclin. Survey was mailed to all French lung transplant teams.   Results To our knowledge there is currently no clinical study evaluating the benefit of vasodilators in case of lung harvesting. All studies found are exclusively experimental works. Most recent studies using low potassium extracellular pneumoplegy solutions do not seem to demonstrate positive effect. Currently in France, ten centers (91%) report using a pulmonary vasodilator in case of procurement. In 90% of cases it is injected directly in the trunk of the pulmonary artery just prior to clamping. Nine centers (90%) reported use of epoprostenol (PGI2) and one center use of alprostadil (PGE1). All centers use poor pneumoplegy extracellular potassium solutions.   Conclusion In France, vasodilators injection during pulmonary harvesting is not recognized by a marketing authorization (MA) for these drugs nor by a temporary therapeutic protocol from the French national drug agency (DA). Furthermore, scientific literature does not seem in favor of such an indication. A case/control study from the French cohort could be a first step.    
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-39 – Récupération améliorée après chirurgie thoracique majeure : expérience monocentrique de plus de 500 patients consécutifs

Jalal Assouad, Mihaëla Giol, Marielle Le Roux, Hicham Masmoudi, Juliette Camuset, Samantha Guimaron, Fouad Bandaly, Olga Szymkiewicz, Yacine Ynineb Service de chirurgie thoracique et service d’anesthésie réanimation, hôpital Tenon, Paris  Objectif La récupération améliorée après chirurgie (RAAC) thoracique se développe rapidement. Les résultats publiés sont encourageants, notamment concernant les complications postopératoires et la durée d’hospitalisation. Le but de notre travail est de présenter notre expérience multidisciplinaire du chemin clinique pré et postopératoire de plus de 500 patients opérés dans notre service d’une résection pulmonaire majeure.  Méthode Dans notre établissement, tous les patients opérés d’une résection pulmonaire majeure (lobectomie, segmentectomie ou bilobectomie) suivent un chemin clinique standard débutant en consultation de chirurgie. Ils sont pris en charge en postopératoire dans une unité de soins continus (USC) dédiée à la RAAC. Quelle que soit la voie d’abord utilisée (thoracotomie ou vidéochirurgie), les patients suivent un chemin clinique protocolisé et standardisé. Nous décrirons en détail ce parcours. Un protocole postopératoire standard est appliqué à tous les patients et comprend une prise en charge multimodale de la douleur, une reprise de l’alimentation et une mobilisation précoce et un drain unique retiré rapidement. Une équipe médicale et paramédicale formée et dédiée est en charge de l’USC.  Résultat Nous n’avons pas à ce jour les résultats définitifs, mais nous les présenterons lors du congrès. Ils concerneront le taux de complications postopératoires, la durée de drainage, la durée de séjour, le taux de redrainage et de réadmissions.  Conclusion La mise en place de la RAAC doit suivre un chemin clinique standard pour tous les patients, et toutes les étapes doivent être protocolisées. Le patient joue un rôle central dans l’application de ce chemin et reste l’acteur principal de ses soins.     Enhanced recovery pathways for major lung resections- single institution experience for more than 500 consecutive patients   Objectives The development of clinical pathways to enhanced recovery after thoracic resections is gaining a lot of interest in thoracic community. Several papers have studied the effectiveness of enhanced recovery pathways (ERP) for lung resections. The goal of our presentation is to present our multidisciplinary experience and the pathway of more than 500 patients operated on for major lung resection.  Methods In our institution, all patients undergoing major lung resection (lobectomy, segmentectomy ou bi-lobectomy) are included in a standardized clinical pathway according to a multidisciplinary ERP with written treatment plans. Postoperative care includes systematic multimodal analgesia, early diet and mobilization and standardized drain management. An intensive care unit (ICU) is dedicated to these patients with multidisciplinary trained team. We will describe in our presentation all our pathway’s steps.  Results We will describe in our presentation, the main results concerning postoperative complications, chest tube duration an reinsertion rate, duration of stay and readmissions rate.  Conclusion Clinical pathways to enhanced recovery after thoracic resections should follow a standardize protocol for all steps. Patient should remains the major actor fo his pathway and participates actively in its achievement.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-38 – Résection pulmonaire et vertébrale en monobloc pour carcinome bronchique non à petites cellules

Sarra Zairi1, Houssem Massoudi1, Hazem Zribi1, Mondher Mestiri2, Ayda Ayadi3, Hammouda Boussen4, Sonia Ouerghi1, Taher Mestiri1, Adel Marghli1 1. Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 2. Service d’orthopédie et de traumatologie Adulte, institut Kassab, Manouba, Tunisie 3. Service d’anatomopathlogie, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 4. Service d’oncologie médicale, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie     Objectif Durant les deux dernières décennies, la prise en charge des cancers du poumon avec extension vertébrale par contiguïté a connu une évolution considérable. Grâce aux progrès réalisés dans la prise en charge anesthésique et les techniques opératoires, des résections plus étendues pulmonaires et vertébrales en monobloc sont devenues possibles, moyennant une prise en charge multidisciplinaire. Le but de notre étude était de préciser les caractéristiques des patients présentant un carcinome bronchique non à petites cellules, éligibles à une résection étendue en monobloc pulmonaire et vertébrale.   Méthode Durant une période de 7 ans (2009-2015), 6 patients présentant un cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules avec atteinte vertébrale par contiguïté ont été pris en charge pour une résection en monobloc pulmonaire et vertébrale, à visée curative.   Résultat Tous nos patients étaient tabagiques, de sexe masculin, avec un âge moyen de 56 ans. Les signes cliniques les plus rapportés étaient la toux sèche et la douleur thoracique irradiant à l’épaule et à la colonne vertébrale. À l’imagerie, la lésion tissulaire était située à droite dans 4 cas et à gauche dans 2 cas, avec une extension pariétale costale et vertébrale par contiguïté, sans métastase à distance. La taille de la tumeur était en moyenne de 5,37 cm. Un traitement néo-adjuvant a été indiqué chez tous les patients, suivi par la chirurgie. Une résection parenchymateuse réglée élargie aux côtes et aux vertèbres, en monobloc, a été réalisée dans tous les cas. Les suites opératoires ont été simples dans 3 cas. Des complications postopératoires ont été rapportées à type de pneumopathie dans 2 cas et fuite de LCR dans un cas. L’examen anatomopathologique définitif avait montré des limites de résection saines dans tous les cas. Nous n’avons noté aucune récidive locale.   Conclusion La résection vertébrale en monobloc pour carcinome bronchique non à petites cellules avec atteinte rachidienne par contiguïté est un geste lourd grevé d’une importante morbidité et mortalité. Cette résection ne peut être envisagée que chez des sujets bien sélectionnés et dans un cadre multidisciplinaire, pour garantir les meilleurs résultats à court et à long termes.     En-bloc pulmonary and vertebral resection for non- small cell bronchial carcinoma   Objectives During the past two decades, the management of lung cancer with local vertebral extension has considerably evolved. Advances in anesthesia and operative techniques, made extensive pulmonary and vertebral en-bloc resections feasible, with a multidisciplinary approach. The aim of our study was to identify the characteristics of patients with non-small cell lung carcinoma, who may be suitable for an extensive en-bloc pulmonary and vertebral resection.   Methods During a period of seven years (2009-2015), six patients with a non-small cell lung cancer, with local vertebral involvement, had an en-bloc pulmonary and vertebral resection, with curative intent.   Results All of our patients were smoking males, with a mean age of 56 years. The most reported signs were dry cough and chest pain radiating to the shoulder and spine. At imaging, the tumor was in the right lung in 4 cases and in the left in 2 cases, with chest wall and vertebral local involvement, without distant metastasis. The mean size of the tumor was 5.37 cm. Neo-adjuvant treatment was indicated in all patients, followed by surgery. An extensive en-bloc parenchymal, rib and vertebral resection, was performed in all cases. The postoperative course was uneventful in 3 patients. Post-operative complications have been reported such as pneumonia in 2 cases and CSF leakage in 1 case. Definitive pathological examination showed tumor-free margins in all cases. We have noted no local recurrence.   Conclusion En-bloc vertebral resection for non-small cell bronchial carcinoma with local vertebral involvement is a major procedure, with significant morbidity and mortality. Therefore, it is only considered in well-selected patients, in a multidisciplinary setting, in order to guarantee the best short and long term results.    
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-37 – Facteurs de risque de gravité d’un traumatisme thoracique fermé : étude prospective de 176 cas

Massine El Hammoumi, Omar Slaoui, Fayçal El Oueriachi, Ayouba El Assane, El Hassane Kabiri Département de chirurgie thoracique, hôpital militaire Mohammed-V, Rabat, Maroc  Objectif Les traumatismes thoraciques fermés sont fréquents en consultation au niveau des structures d’accueil des urgences. La problématique se pose avec la difficulté pour les médecins d’identifier les patients d’emblée graves ou susceptibles de s’aggraver, d’où notre objectif d’identifier les facteurs de risque de complication.  Méthode La présente étude prospective s’intéresse à 176 cas de traumatismes thoraciques fermés admis au service des urgences. Il s’agissait de 118 hommes et 58 femmes avec 47,5 % (n = 83) des patients entre 30 et 49 ans. Le délai d’arrivée a été inférieur à 3 heures dans 69 % des cas (n = 122). Le mécanisme le plus fréquent est l’AVP dans 71 % des cas (n = 125). Les traumatisés graves représentent 72,8 % des cas (n = 107) et 27,2 % (n = 69) des cas sont des traumatismes légers.  Résultat Le bilan lésionnel a été dominé par la contusion pulmonaire dans 52,8 % des cas (n = 93), l’épanchement pleural dans 78,7 % des cas (n = 138) et les fractures de la paroi thoracique dans 95 % des cas (n = 170), une rupture diaphragmatique dans 2 cas, une fistule biliopleurale post-traumatique dans 2 cas et une rupture de l’isthme aortique dans un cas.  Conclusion Nous concluons que l’âge, le sexe masculin, le délai d’arrivée > 3 h et l’atteinte bilatérale sont statistiquement associés de manière significative (p < 0,05) à une gravité, et donc à une morbidité plus élevée. L’intérêt porté par cette étude est la nécessité d’établir un score national de gravité des traumatismes thoraciques fermés pour mieux prendre en charge ces patients.     Risk factors of gravity of a closed chest trauma- a prospective study of 176 cases   Objectives Closed chest injuries are common in consultation at the emergency reception. The problem arises with the difficulty for physicians to identify patients with potential risk factors of complication , purpose of this prospective study.  Methods This a prospective study about 176 cases of closed chest injuries admitted at the Emergency Department. They were 118 men and 58 women with 47.5% (n=83) of cases aged between 30 and 49 years. The arrival deadline was reached less than 3 hours in 69% of cases (n=122). The most common mechanism is the AVP in 71% of cases (n=125). Severe chest trauma represent 72.8% of cases (n=107) and 27.2% (n=69) of cases were a mild trauma.  Results Lesions were dominated by pulmonary contusion in 52.8% (n=93), pleural effusion in 78.7% (n=138), and rib fractures in 95% of cases (n=170). Diaphragmatic rupture in 2 cases, a post-traumaticbiliary fistula in 2 cases and a dissection of the aortic isthmus in one case.  Conclusion We conclude that age, male gender, arrived within three hours and bilateral involvement are statistically significantly associated (p<0.05) to gravity and thus a higher morbidity. The interest of this study is the need to establish a national severity score of closed chest trauma to better manage these patients.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-36 – Facteurs pronostiques de la chirurgie de dilatation des bronches

Najat Idelhaj, Souheil Boubia, Mohamed Ridai Service de chirurgie thoracique, centre universitaire Ibn Rochd, Casablanca, Maroc  Objectif Démontrer la place de la chirurgie dans la prise en charge des bronchectasies, et analyser les différents facteurs de risque.  Méthode Notre travail consiste en une étude rétrospective de 49 patients opérés pour bronchiectasies, recensés du 2 octobre 2010 au 31 décembre 2014.  Résultat Sur un total de 49 patients, 20 de sexe masculin (40,8 %) et 29 de sexe féminin (55,2 %), l’âge moyen était de 39,1 ans. Un antécédent de tuberculose pulmonaire a été noté dans 49 % des cas. Le symptôme le plus fréquent était la bronchorrhée (83,7 %), suivi de l’hémoptysie (71,4 %) et de la toux chronique (71,4 %). Les bronchiectasies kystiques étaient les plus fréquentes (71,4 %). L’atteinte était bilatérale dans 18 cas (22,4 %) avec atteinte élective du lobe inférieur gauche (82,3 %). Une exérèse complète des territoires atteints a été réalisée dans 75,5 % des cas, alors que dans 24,4 %, l’exérèse était incomplète du fait que les DDB étaient diffuses ou bilatérales. On a noté une grande fréquence des lobectomies (64,7 %). Les taux de mortalité et de morbidité étaient respectivement de 2 % et de 14,77 % (2 %). Notre étude statistique nous a permis de retrouver un seul facteur pronostique qui influence de façon significative l’évolution à long terme. L’évolution des patients a été jugée très bonne, voire excellente dans 89,7 % des cas, avec une légère amélioration dans 6,1 % des cas et échec thérapeutique dans 2 % des cas. De meilleurs résultats fonctionnels étaient observés après résection complète des territoires pulmonaires atteints.  Conclusion La prise en charge des dilatations des bronches regroupe de nombreux moyens visant à supprimer les facteurs favorisants, à faciliter le drainage bronchique et à traiter les épisodes d’exacerbations infectieuses. Cependant, lorsque ce traitement ne suffit plus, il persiste des indications chirurgicales bien codifiées permettant de prévenir l’évolution et de préserver la qualité de vie chez les patients présentant une forme localisée.     Factors prognosis of surgery of bronchiectasis   Objectives Demonstrate instead of surgery in its treatment of this disease, and analyze the various risk factors.  Methods Our work consists of a retrospective study of 49 patients operated for bronchiectasis, identified 02/10/2010 to 31/12/2014.  Results Of a total of 49 patients, 20 males (40.8%) and 29 females (55.2%). The average age was 39.1 years. A history of tuberculosis lung was noted in 49% of cases. The most common symptom was the bronchorrhea (83.7%), followed by hemoptysis (71.4%) and chronic cough (71.4%). The cystic bronchiectasis were most common (71.4%). Involvement was bilateral in 18 cases (22.4%) with involvement of the elective left lower lobe (82.3%). A complete removal of the affected areas was carried out in 75.5% of cases, while in 24.4% excision was incomplete because the DDB was diffuse and bilateral. We noted a high incidence of lobectomies (64.7%). Mortality and morbidity rates were 2% and 14.77% respectively (2%). Our statistical study allowed us to recover a single prognostic factor that significantly influences the long-term evolution.,The evolution of patients was considered good or excellent in 89.7% of cases, with a slight improvement in 6.1% of cases and treatment failure in 2% of cases. Better functional results were observed after complete resection of the affected lung areas.  Conclusion The management of bronchial dilatation includes many ways to remove the predisposing factors, facilitate bronchial drainage and treat episodes of infectious exacerbations. However, when this treatment is not enough, it persists well codified indications for surgery to prevent the development and preserve the quality of life in patients with localized forms.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-35 – Mise au point du diagnostic de cancer bronchique sur échantillon de salive

Lyudmila Belskaya, Victor Kosenok, Gilbert Massard, Andrey Titov, Elena Sarf Omsk State Medical University, Omsk, Russie – ChemServis Ltd  Objectif Le cancer bronchique est la première cause de décès par cancer chez l’homme. En effet, les stades précoces sont le plus souvent asymptomatiques. Le diagnostic nécessite des explorations par imagerie médicale et endoscopie bronchique. Le défi du dépistage des formes précoces correspond à la mise au point d’un test de dépistage peu coûteux et facile à accepter. Une des voies possibles est l’analyse d’échantillons de salive.  Méthode La salive contient des composants identiques à ceux du sérum (à des concentrations variables) et des substances spécifiques produites par les glandes salivaires. Le premier groupe peut être exploré par des techniques biochimiques standard, adaptées à la salive.  Nous avons défini 35 paramètres additionnels au niveau de la salive, actuellement sous copyright. Le dosage des différents paramètres est soumis à une analyse statistique avec un logiciel dédié. Chacun des paramètres considérés exprime des changements induits par la transformation maligne, mais manque de spécificité. La combinaison d’un nombre donné de paramètres devrait apporter des résultats plus fiables pour le diagnostic du cancer bronchique.  Résultat Cette évaluation préliminaire a été effectuée sur des patients suivis au centre anticancéreux de la région de Omsk (Fédération de Russie). Le diagnostic de cancer à un stade avancé se fait souvent dans la tranche la plus active de la population (personnes âgées de 30 à 49 ans). La prévalence globale augmente de façon franche après l’âge de 45 et 47 ans chez les hommes et les femmes respectivement. L’âge optimal pour le dépistage est donc 40-50 ans. Les échantillons de salive ont été prélevés sur des sujets sains et des sujets atteints d’un cancer bronchique documenté. La sensibilité du test dans cette disposition était de 80 %.  Conclusion Cette étude montre que le diagnostic de cancer bronchique peut être établi par analyse d’échantillons de salive.     Development of a method of diagnosis of lung cancer on saliva   Objectives Lung cancer is the leading cause of death from cancer among men world-wide. Primarily, this is due to the fact that the initial stages of lung cancer occur most frequently without symptoms. Diagnosis of lung cancer requires X-ray, computed tomography, and bronchoscopy, among others. The challenge of screening for early stages to find a low-cost and easily acceptable method of early detection. One of the ways is analysis of saliva.  Methods Saliva contains components identical to serum and blood plasma (varying concentration value), and specific substances produced by the salivary glands. The first group may be explored with standard biochemical techniques, adapted to work with saliva instead of blood. We have additionnally developed 35 parameters determined in the saliva, currently under copyright. Titration of all parameters is subjected to statistical analysis with a dedicated software. Each of these parameters reflects some changes induced by carcinogenesis, but is not specific; the combination of a given number of parameters should provide more informative and reliable results in the diagnosis of cancer.  Results Preliminary evaluation was made on lung cancer patients from Omsk region. Detection of lung cancer at a later stage occurs most often in the most active population group (age 30-49 years). The prevalence dramatically increases at the age of 45-47 years for both men and women;  the optimal age for screening for lung cancer is in the range of 40-50 years. Saliva samples were taken from both healthy individual and patients with known lung cancer. Sensitivity of the test in this setting was 80%.  Conclusion This study shows that diagnosis of lung cancer may be established on samples of human saliva.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-34 – Ostéosynthèse costale et VNI – une association gagnante pour le traitement du volet costal associé aux contusions pulmonaires

Claudia Natale, Fabien Beranger, Henri de Lesquen, Jean-Philippe Avaro Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, Toulon  Objectif Le volet costal associé aux contusions pulmonaires a été rapporté dans 70 % des cas de trauma thoracique. L’hospitalisation de ces patients est caractérisée par des complications dans 30 % des cas, nécessitant le recours à la réanimation, à la ventilation mécanique (VM) et aux traitements antibiotiques.  Méthode Nous avons commencé un nouveau protocole de prise en charge consistant en une ostéosynthèse systématique, avec VNI et contrôle de la douleur pour le traitement des patients avec fractures costales complexes, et volet costal associé aux contusions pulmonaires de septembre 2014 jusqu’en septembre 2015. Nous avons comparé les résultats avec les données de l’année précédant notre installation dans cet hôpital. Pendant la première année, les patients ont été traités par un traitement conservateur (50 patients). Pendant la deuxième année, 93 patients ont été traités avec ce nouveau protocole plus agressif. On a comparé les données sur la durée d’hospitalisation en réanimation, la durée de VM, la durée d’hospitalisation totale, les taux de morbidité et mortalité.  Résultat Le recours à la réanimation a été plus élevé dans le groupe conservateur (72 % vs 56 %). La durée de l’hospitalisation en réanimation a été plus courte dans le groupe des opérés (7,1 jours vs 8,4 jours). Le taux de VM a été similaire dans les deux groupes (26 %), mais la durée de la VM a été plus courte dans le groupe des opérés (8,6 jours vs 12,3 jours). La durée d’hospitalisation totale a été plus longue dans le groupe des opérés (9 jours vs 11 jours). Le taux de morbidité a été plus élevé dans le groupe conservateur (22 % vs 9 %), et on a retrouvé le même taux de mortalité dans les deux groupes (3 %).  Conclusion Cette étude suggère que l’ostéosynthèse costale associée au traitement par VNI et une prise en charge invasive de la douleur peut réduire la durée d’hospitalisation en réanimation et améliorer les suites de ces patients. un essai clinique randomisé est nécessaire pour établir de nouvelles recommandations.     Rib fixation and NIV- a winning association to treat flail chest associated to lung contusion   Objectives Flail chest associated to pulmonary contusion have been reported in 70% of thoracic trauma. 30% of this patients have a complicated courses requiring ICU stay, mechanical ventilation, antibiotics.  Methods We promote a new program of treatment with systematic rib fixation, NIV and aggressive pain control in patients with flail chest associated to pulmonary contusion from September 2014 to September 2015 and we compared the data with the year before our setting up in this same hospital. During the first years patients were treated with conservative methods (50 patients). During the second years 93 patients were treated with systematic rib fixation, NIV and aggressive pain control. Data on ICU stay, days of mechanical ventilation (MV), total hospital stay, morbidity and mortality were recorded.  Results ICU recovery was generally necessary more in the non operative group than in the operative one (72% vs 56%). Length of ICU stay was little shorter in operative group (7.1 days vs 8.4 days). The rate of MV was the same (26%) in both groups but was shorter in operative group (8.6 days vs 12.3 days). Hospital stay was longer in operative group (9 days vs 11 days). Rate of morbidity was higher in the non operative group (22% vs 9%), we recorded the same incidence of mortality in the 2 groups (3%).  Conclusion Our study suggest that stabilisation of the chest wall associated to NIV and aggressive pain control can reduce ICU stay and improve outcome of patients. New randomized clinical trials are necessary to establish new recommendation about the association of rib fixation and NIV.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-33 – Pneumonectomie pour poumon détruit

Najat Idelhaj, Souheil Boubia, Mohamed Ridai Service de chirurgie thoracique, centre universitaire Ibn Rochd, Casablanca, Maroc  Objectif Rapporter l’expérience du service dans les pneumonectomies pour poumon détruit, en discuter les indications, les résultats, les facteurs pronostiques et l’évolution postopératoire à court et long termes.  Méthode Notre travail est basé sur l’étude de 54 observations de poumons détruits opérés colligés au service durant une période allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2014.  Résultat L’âge de nos patients variait entre 6 et 79 ans, avec une moyenne de 37,16 ans. Une prédominance féminine est notée (sexe ratio H/F = 1,25). La plupart des patients avaient un antécédent de tuberculose pulmonaire (85,19 %). Les symptômes principaux sont l’hémoptysie (85,93 %), la dyspnée (70,37 %) et la bronchorrhée chronique (66,66 %). Tous nos patients avaient bénéficié d’un bilan radiologique, une fibroscopie bronchique et la recherche de BK dans les expectorations. L’exploration fonctionnelle respiratoire est réalisée chez la plupart de nos patients sauf chez 2 âgés de moins de 10 ans. Le VEMS varie en pourcentage entre 40 et 92 % avec une moyenne de 50,32 %. Les indications du traitement chirurgical sont représentées essentiellement par l’hémoptysie, la bronchorrhée chronique et abondante, et la bronchopneumopathie à répétition. La pneumonectomie est réalisée chez 46 patients, soit 85,19 % et la pleuropneumonectomie chez 8 patients, soit 14,81 %. Les suites postopératoires étaient simples dans 81,48 % des cas et compliquées dans 16,66 % des cas. Un seul décès suite à un choc septique est noté. Notre étude statistique nous a permis de retenir trois facteurs pronostiques influençant de façon significative la morbi-mortalité postopératoire : l’hypo-albuminémie, l’hémoptysie majeure et l’aspergillose associée.  Conclusion La pneumonectomie pour poumon totalement détruit non fonctionnel constitue un véritable challenge. En effet, les conditions anatomiques et les phénomènes inflammatoires rendent la technique opératoire laborieuse et hémorragique. Les incidents per et postopératoires ne sont pas rares, et peuvent être jugulés par une bonne préparation médicale.     Pneumonectomy for destroyed lung   Objectives Report service experience in the pneumonectomy for lung destroyed, discuss its indications, its outcomes, and prognostic factors of postoperative evolution in the short and long term.  Methods Our work is based on the study of 54 lung observations collected destroys you operate the service during the period from 01/01/2007 to 31/12/2014.  Results The age of our patients varied between 6 and 79 years, with an average of 37.16 years. A female predominance was noted (sex ratio M/F=1.25). Most patients had a history of pulmonary tuberculosis (85.19%). Symptoms are master’s hemoptysis (85.93%), dyspnea (70.37%) and chronic bronchorrhea (66.66%). Ns All patients underwent a radiological assessment, fiber optic bronchoscopy and AFB in sputum. The pulmonary function test is carried out in most of our patients but two whose age is below 10 years, FEV percentage varies between 40 and 92% with an average of 50.32%. The indications for surgical treatment are represented primarily by hemoptysis, chronic and abundant bronchorrhea, and rehearsals pulmonary disease. Pneumonectomy was performed in 46 patients is 85.19% and pleural pneumonectomy in 8 patients was 14.81%. The postoperative were simple in 81.48% and 16.66% in complicated cases. Only one death from septic shock is noted. Our statistical study allowed us to identify three factors that influence prognosis significantly postoperative morbidity and mortality are hypo-albumin, the major hemoptysis and aspergillosis associated.  Conclusion Pneumonectomy for totally destroyed nonfunctional lung is a challenge, in fact, the anatomical conditions and inflammatory phenomena making it laborious and hemorrhagic operative technique, where the incidents per and post-operative are not uncommon, which can be curbed by good medical preparation.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-32 – Les tumeurs neuroectodermiques thoraciques – étude rétrospective et multicentrique sur 20 cas

Sonia Aguir1,2, Marco Alifano3, Dominique Gossot4, Emmanuel Martinod2, Agathe Seguin4 1. Département de chirurgie thoracique, hôpital d’instruction des armées Percy, Clamart 2. Département de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Avicenne, Bobigny 3. Département de chirurgie thoracique, hôpital Cochin, Paris 4. Département de chirurgie thoracique, Institut mutualiste Montsouris, Paris     Objectif Les tumeurs neuroectodermiques primitives (PNET) du thorax sont une pathologie rare et greffée d’un haut degré de malignité. Elles appartiennent à la famille des sarcomes d’Ewing, et se développent le plus souvent chez des patients jeunes, aux dépens des tissus mous thoraciques ou périphériques. L’objectif de cette étude est de rapporter les caractéristiques cliniques, le diagnostic, les facteurs favorisants, la prise en charge thérapeutique et la survie des patients atteints de PNET thoracique de 1998 à 2015 sur trois centres différents.   Méthode Nous avons analysé de manière rétrospective la cohorte de 22 malades qui ont été pris en charge pour une PNET.   Résultat L’âge moyen est de 37 années (extrêmes : 20-56 ans) avec une prédominance masculine (58 % d’hommes versus 42 % de femmes). L’ethnie la plus représentée est caucasienne (82 %). Le diagnostic a été réalisé par ponction sous scanner dans 18 cas. Le diagnostic positif histologique a été confirmé par une analyse immunohistochimique à la recherche de la translocation t (11;22) par la méthode de FISH. La majorité des patients a eu une chimiothérapie néo-adjuvante par Holoxan + Adriamycine précédant le geste chirurgical. Tous les patients ont été opérés d’une pariétectomie avec pour objectif une exérèse monobloc R0. En postopératoire, le taux de complications a été de 13 %. Un traitement adjuvant a été réalisé dans 80 % des cas par radiothérapie. La survie moyenne a été de 12 mois. Le nombre de patients décédés est de 65 % à 1 an.   Conclusion Les PNET touchent des adultes jeunes. Le traitement de référence consiste en une chimiothérapie néo-adujvante suivie d’une pariétectomie associée à une reconstruction en fonction de la localisation tumorale. Malgré une prise en charge multimodale, la survie à 5 ans est inférieure à 20 %. Aucun facteur pronostique n’a été mis en évidence.     Primitive neuroectodermal tumors of the thorax- restropective and multicentric study of 20 cases   Objectives Primitive neuroectodermal tumors (PNET) of the thorax are rare high grade malignant neoplasms. They belong to the same group as Ewing’s sarcoma, affect young adults and arise in thoracic and peripheral soft tissue.The objective of this study was to report clinical characteristics, diagnosis, influencing factors, medical management and survival of patients treated for PNET in three hospitals between 1998 and 2015.   Methods We performed a restropective analysis of 20 patients treated for PNET.   Results Mean age was 37 years (range [20-56]) with a majority of males (58% vs 42%). Most patients were Caucasian (82%). Diagnosis was made by CT-guided biopsy in 18 cases. Histological diagnosis was confirmed using immunohistochemical proof of t (11;22) translocation through fluorescent in situ hybridization (FISH). The majority of patients were treated by neo-adjuvant chemotherapy with Holoxan + Adriamycine followed by surgery. All patients had a major chest wall resection to achieve radical resection (R0). The in hospital complication rate was 13%. Radiotherapy was the most common adjuvant treatment (80% for patients). Mean survival was 12 months. One year survival was 35%.   Conclusion PNETs affect young adult.The standard of treatment is multimodal, associating neoadjuvant chemotherapy with radical chest wall resection, with or without reconstruction. In spite of aggressive treatment, five year survival is as low as 20%. No pronostic factor was identified.    
juin 10, 2016