Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-64 – Utilisation de la prothèse Perceval® sans suture dans le traitement de l’endocardite aortique : expérience multicentrique française

Charles-Henri David, Thomas Gandet, Benjamin Bottet, Kevin Pluchon, Jean-Philippe Grimaud, Jean-Noël Choplain, Ahmed-Aziz Khalifa, Pierre Corbi, Fabien Doguet, Éric Bezon Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, hôpital de La Cavale-Blanche, CHRU de Brest   Objectif : L’endocardite valvulaire aortique peut être une chirurgie difficile, surtout en cas de lésions annulaires au cours d’endocardite valvulaire sur prothèse. Bien qu’il ne soit pas recommandé de les utiliser dans cette indication, les valves sans suture pourraient être utilisées lorsque l’anneau aortique est détruit et faciliter le remplacement chirurgical. Méthode : De septembre 2013 à février 2016, nous avons inclus rétrospectivement tous les patients ayant bénéficié d’un remplacement valvulaire aortique avec la prothèse sans suture Perceval® (LivaNova) pour endocardite infectieuse dans 5 centres français. Résultat : Quinze patients ont été recensés. Neuf (60 %) patients ont été opérés pour une endocardite sur prothèse et 6 (40 %) pour une endocardite sur valve native. L’EuroSCORE II moyen était de 23,9 ± 7,81 %. Sept (46 %) patients ont eu un patch péricardique pour l’abcès annulaire (un pour fermer une communication interventriculaire). Trois (20 %) patients sont décédés durant la période hospitalière, de défaillance multi-organes, sans aucun dysfonctionnement valvulaire (fuite, migration ou communication interventriculaire). Le gradient transvalvulaire moyen postopératoire était de 8,7 ± 1,3 mmHg (7,3 ; 10) sans régurgitation à la sortie. Le suivi moyen d’un an était complet pour tous les patients. Nous avons observé un décès tardif dû à une infection pulmonaire. Au cours du suivi, le gradient transvalvulaire moyen était de 10,7 ± 4,3 mmHg (6,4 ; 15), avec 1 régurgitation de grade II. Conclusion : L’utilisation de la valve sans suture Perceval® pourrait être une technique sûre pour traiter l’endocardite de la valve aortique, y compris lorsqu’un patch a été utilisé pour réparer l’anneau aortique.     Sutureless Perceval® prosthesis for the treatment of aortic valve endocarditis: a French multicentre experience   Objectives: Aortic valve endocarditis could be a challenging surgery especially with prosthesis valve endocarditis due to annular lesions. Although it is not recommended by the manufacturer, sutureless valves could be used when the aortic annulus is destroyed to facilitate the surgical replacement. Methods: From September 2013 to February 2016 we retrospectively included all patients who underwent aortic valve replacement with Perceval® sutureless prosthesis (LivaNova) for infectious endocarditis in 5 French centres. Results: 15 patients underwent aortic valve replacement with Perceval sutureless prosthesis for infectious endocarditis. Nine (60%) patients were operated for prosthetic valve endocarditis and 6 (40%) for native valve endocarditis. The mean Euroscore 2 was 23.9±7.81%. Seven (46%) patients had pericardial patch for annular abscess (one to close interventricular septal communication). Three (20%) patients died during the in-hospital period of multiorgan failure without any valve related dysfunction (leakage, migration or interventricular communication). Post-operative transvalvular mean gradient was 8.7±1.3 mmHg (7.3; 10) without any regurgitation at discharge. Mean one year follow-up was complete for all patients. There was one late death due to pulmonary infection. At follow-up, Mean transvalvular gradient was 10.7±4.3 mmHg (6.4; 15), with 1 grade II regurgitation. Conclusion: The use of Perceval® Sutureless could be a safe technique to treat aortic valve endocarditis, even if patch was used to repair aortic annulus.   Séance : Cardiaque - valve sans suture - vendredi 9 juin - 14:00-15:00
mai 24, 2017
Chirurgie cardiaque · Vol. 21 Abstracts 2017

C-36 – Impact du mismatch patient-prothèse après remplacement valvulaire aortique mécanique sur la survie à moyen terme du jeune adulte

Marie-Catherine Morgant, Ismail Bouhout, Gilles Amr, Raymond Cartier, Michel Carrier, Philippe Demers, Michel Pellerin, Denis Bouchard, Nancy Poirier, Louis Perrault, Ismail El-Hamamsy Service de chirurgie cardiaque, Institut de cardiologie de Montréal, Québec, Canada   Objectif : La survie à long terme après remplacement valvulaire aortique (RVA) mécanique chez l’adulte de moins de 65 ans est plus faible que celle de la population générale correspondante. L’influence du mismatch patient-prothèse (MPP) sur la survie reste encore incertaine. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact du MPP après RVA mécanique sur la survie à long terme de l’adulte de moins de 65 ans. Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, de 498 patients de moins de 65 ans (âge moyen de 53 ± 9 ans) opérés entre 1997 et 2007 d’un RVA mécanique isolé et électif. L’aire orificielle efficace indexée (AOEi) était calculée avec les données échocardiographiques. Un MPP sévère était défini par une AOEi inférieure à 0,6 cm2/m2 et un MPP modéré par une AOEi entre 0,6 et 0,85 cm2/m2. Le suivi moyen était de 9,6 ± 4,7 ans. Résultat : Lors du suivi échocardiographique, 39 patients (8 %) présentaient un MPP sévère et 203 un MPP modéré (41 %). L’AOEi moyen était respectivement de 1,08 ± 0,22 cm2/m2, 0,74 ± 0,06 cm2/m2 et 0,54 ± 0,05 cm2/m2 dans les groupes sans MPP, avec MPP modéré et avec MPP sévère (p < 0,001). La fonction ventriculaire gauche était comparable entre les groupes. La médiane de la taille de prothèse était respectivement de 23, 23 et 21 mm chez les patients sans mismatch, avec MPP modéré et sévère (p = 0,04). Le taux de survie à 1, 5 et 10 ans était de 100 %, 91,7 %, 82 % dans le groupe MPP sévère ; 96,4 %, 93,1 % et 84,5 % dans celui avec MPP modéré et 97,5 %, 94,4 % et 90,8 % dans celui sans mismatch (p = 0,08). Le nombre de décès d’origine cardiovasculaire était significativement plus faible dans le groupe sans mismatch que dans celui avec MPP modéré ou sévère (p = 0,005). Conclusion : La présence d’un MPP après RVA mécanique isolé chez le patient de moins de 65 ans est associée à une diminution de la survie globale à 5 et 10 ans, avec un taux significativement plus élevé de décès d’origine cardiovasculaire. L’absence de mismatch après RVA mécanique pourrait améliorer significativement le pronostic à long terme.     Impact of patient-prosthesis mismatch after mechanical aortic valve replacement on midterm survival in young adults   Objectives: Long-term survival following mechanical aortic valve replacement (AVR) in young and middle-aged adults (< 65 years) is lower than the matched general population. The role of patient-prosthesis mismatch (PPM) after mechanical AVR remains uncertain. The aim of this study was to evaluate the impact of PPM on long-term survival after mechanical AVR in young and middle-aged adults. Methods: From 1997 to 2007, 498 consecutive young and middle-aged adults (< 65 years; mean age 53±9 years) underwent elective isolated mechanical AVR at a single center. This is a retrospective analysis of prospectively collected data. Echocardiographic examinations were used to calculate the indexed effective orifice area (iEOA). Severe PPM was defined as an iEOA Results: At discharge and subsequent follow-up echocardiography, 39 patients (8%) had severe PPM and 203 patients (41%) had moderate PPM. The mean iEOA was respectively 1.08±0.22 cm2/m2, 0.74±0.06 cm2/m2 and 0.54±0.05 cm2/m2 in patients without PPM, with moderate PPM and with severe PPM (p<0.001). There was no age difference between the 3 groups. There was no difference in left ventricular function between the 3 groups. The median prosthesis size was 23 mm, 23 mm and 21 mm in patients without PPM, with moderate PPM and with severe PPM (p=0.04). The 1- , 5- and 10-year survival rates were 100%, 91.7% and 82% for patients with severe PPM; 96.4%, 93.1% and 84.5% for patients with moderate PPM and 97.5%, 94.4% and 90.8% for patients without PPM (p=0.08) In addition, freedom from cardiac related deaths was significantly higher in patients with no PPM compared to those with moderate or severe PPM (p=0.005). Conclusion: Patient-prosthesis mismatch after isolated elective mechanical AVR in young and middle-aged adults is associated with a significant decrease in survival at 5 and 10 years, which is in part driven by a higher rate of cardiac-related deaths. Moderate and severe PPM are equally associated to worse outcomes. Avoidance of PPM in young and middle-aged adults with mechanical AVR may have significant implications on long-term prognosis.   Séance : Posters cardiaque 1 - vendredi 9 juin - 12:15-13:45
mai 24, 2017
Vol. 20 JA2016 - cardiaque

C-02 – Est-ce que le TAVI est devenu le traitement de choix pour les RAC avec des anciens pontages mammaires perméables

Georges Tedy, Paul Karam, Violette Karam, Patricia Nehme, Paul Naser Institution : hôpital Mont Liban, Beyrouth, Liban Objectif : Le remplacement valvulaire aortique percutané (TAVR) a montré son efficacité chez les patients à haut risque opératoire. les malades déjà opérés de CABG avec des mammaires perméables et devant subir un remplacement valvulaire aortique présentent un risque de mortalité élevé. Afin de définir la meilleure approche thérapeutique dans ce groupe, nous avons revu notre série de malades redux pour RVA. Méthode : Entre janvier 2010 et décembre 2015, 35 patients ont été opérés dans notre service pour un redux de RVA avec d’anciens pontages mammaires perméables. Une CEC fémoro-fémorale a été installée avant la sternotomie. Trois plaies de IMA ont été constatées pendant le décollement des adhèrences et ont provoqué des fibrillations ventriculaires récupérables, 2 plaies du ventricule droit et 2 du tronc veineux innominé ont précipité un depart prématuré de la CEC pour realiser l’hémostase. Résultat : La mortalité à 30 jours était de 8,5 %, l’incidence des AVC postopératoires de 3 %, le sepsis de 6 %, le séjour moyen aux CSU était de 3 jours et le séjour total à l’hôpital de 7 jours. Dans la littérature mondiale, la mortalité dans ce groupe de patients varie entre 7 % et 20 %. Conclusion : Nos résultats montrent que le RVA conventionnel redux sur d’anciens pontages mammaires perméables peut être proposé aux patients avec d’excellents résultats et une mortalité acceptable si une stratégie opératoire adéquate est respectée.
novembre 29, 2016
Vol. 20 JA2016 - cardiaque

C-12 – Chirurgie des anévrysmes de l’aorte ascendante en seconde procédure après remplacement valvulaire aortique : à propos de 17 patients

Hakim Himeur, Mourad Aouiche, Rym Bourezak, Abderazak Moussaoui, Rachid Ait Mohand, Chafik Bendamerdji, Salah Eddine Bourezak Institution : Service de chirurgie cardiovasculaire, EHS Mohamed-Abderrahmani, Bir Mourad Rais, Alger, Algérie Objectif : 5 à 10 % des patients porteurs d’une prothèse valvulaire aortique nécessitent une cure d’un anévrysme de l’aorte ascendante. Le but de cette étude est d’évaluer les risques opératoires précoces et à long terme de ces montages chirurgicaux complexes réalisés en seconde procédure à distance d’un remplacement valvulaire aortique. Méthode : De mai 2004 à août 2016, 17 patients ont bénéficié d’une réintervention pour anévrysme de l’aorte ascendante en seconde procédure à distance le plus souvent d’un remplacement valvulaire aortique. Il s’agit de douze (12) hommes et cinq (5) femmes ; l’âge moyen est de 45 ans. La pathologie se répartit comme suit : anévrysmes sur prothèse monodisque (3), STARR (3), double ailette (6), bioprothèse (1), maladie congénitale de l’orifice aortique (3) et un enveloppement sur maladie annuloectasiante. L’intervalle temps entre la première CEC et la chirurgie de l’anévrysme est en moyenne de 20 ans. Résultat : La mortalité hospitalière est de 2/17 et augmente lors de l’urgence. Le taux de survie selon la méthode de Kaplan-Meier est de 93 % à 5 ans. Conclusion : Ce sont une pathologie et une réintervention complexes à risque de mortalité élevée mais permettant d’éviter le décès par dissection ou rupture aortique (mort subite). La mortalité est acceptable en chirurgie élective car l’espérance de vie est allongée.
novembre 29, 2016
Chirurgie cardiaque congénitale et pédiatrique · Vol. 20 Abstract 2016

P-03 – La voie gauche après un switch artériel : intérêt de la conservation de la géométrie du néoculot aortique

Célia Gran, Virginie Fouilloux, Caroline Ovaert, Fedoua El Louali, Julie Berbis, Caroline Chenu, Philippe Aldebert, Dominique Metras, Loïc Mace, Bernard Kreitmann Service médico-chirurgical de cardiologie pédiatrique et congénitale, hôpital de la Timone-enfants, AP-HM, Marseille  Objectif Le but de cette étude est d’examiner l’évolution à long terme de la voie de sortie du ventricule gauche chez les patients opérés d’un switch artériel.  Méthode Nous avons analysé rétrospectivement 271 patients ayant bénéficié d’un switch artériel dans notre service entre janvier 1985 et décembre 2008. Les données anatomiques et la technique chirurgicale utilisée ont été recueillies. Le but, lors du switch artériel, était de préserver la jonction sino-tubulaire et de réaliser une anastomose directe des coronaires en bouton dès que cela était possible afin de conserver la géométrie du néoculot aortique. Les données échographiques, de scanner et/ou IRM ont été analysées.  Résultat L’âge médian lors du switch artériel était de 10 jours (1-497). 75,6 % (n = 205) étaient de sexe masculin. La durée moyenne de suivi était de 12,12 ± 6,62 ans (maximum 29,82 ans). Une réimplantation directe sans trap-door pour les 2 coronaires a été réalisée dans 60 % des cas. Deux décès de causes cardiaques sont survenus (0,7 %). Le Z-score moyen mesuré au niveau du sinus de Valsalva était de + 3,72 DS (diamètre moyen de 42,4 mm chez les adultes). Une dilatation du néoculot aortique (Z-score > +3DS ou diamètre maximum du segment 0 > 40 mm) a été retrouvée chez 57 patients (22,7 %). La durée de suivi et le sexe masculin étaient significativement associés à la survenue d’une dilatation aortique. Une insuffisance aortique modérée était retrouvée chez seulement 5 patients et aucun n’avait de régurgitation sévère. Aucun facteur de risque significatif n’a pu être identifié. Il n’y a pas eu d’événement aortique ou coronaire aigu et seul 1 patient a nécessité une réintervention sur la voie gauche (sténose sous-valvulaire aortique).  Conclusion Par comparaison aux données de la littérature, nos résultats montrent une très faible incidence d’insuffisance aortique ou de dilatation du néoculot aortique significatives, sans nécessité de réintervention. Conserver au maximum la géométrie du néoculot aortique lors de la réimplantation coronaire est probablement une des façons de diminuer leur incidence et est possible sans augmenter le risque coronaire.     The left ventricular outflow tract after arterial switch operation- the benefit of geometry preservation   Objectives The aim of this report is to examine the long-term outcome of the LVOT after ASO.  Methods We retrospectively studied 271 patients who underwent ASO between January 1985 and December 2008 in our institution. Anatomic data and surgical procedure details were collected. The aim of the surgery was to preserve the neo-aorta sino-tubular junction and to use direct coronary reimplantation, whenever possible. The geometry of the neo-aortic root was as a result, mostly preserved. Echocardiographic data, and MRI or CT-scan follow-up data were collected and analyzed.  Results Median age at time of ASO was 10 days (1-497). 75.6% (n=205) were male. Follow up reached 12.12±6.62 years (maximum 29.82 years). Direct reimplantation without any trap door technique was done in 60% of the cases. Two deaths from cardiac causes (0.7%) were encountered. Mean Valsalva sinus diameter Z-score was +3.72 (42.4 mm for adults). An aortic root Z-score >3 or diameter >40 mm (in adults) was found in 57 patients (22.7%). Length of follow-up and male gender were significantly associated with aortic dilatation. Moderate aortic insufficiency was seen in only 5 patients and none had severe regurgitation. No significant risk factor for aortic insufficiency could be identified. There were no aortic or coronary events and only one patient required an elective LVOT surgery (subvalvar stenosis).  Conclusion Our results, when compared to other literature data, show a very low incidence of significant aortic regurgitation or dilatation of the neo-aortic root, with no re-intervention. Our effort to conserve geometry during coronary reimplantation is probably part of the way to lower the incidence of root dilation and aortic insufficiency and is possible without increasing coronary risk.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-47 – Impact médico-économique des bioprothèses sans sutures dans le remplacement valvulaire aortique isolé

Bérengère Laschinski, Joseph Nader, Charles-Henri Gautier, Gilles Touati, Abir Petit, Thierry Caus Service de pharmacie centrale et service de chirurgie cardiaque, CHU Amiens-Picardie, Amiens  Objectif Évaluer l’impact médico-économique de l’implantation des bioprothèses sans sutures dans le remplacement valvulaire aortique isolé (RVAoi).  Méthode Étude rétrospective monocentrique entre janvier 2011 et juillet 2015, comparant l’impact clinique et économique des bioprothèses aortiques sans sutures par rapport aux bioprothèses conventionnelles dans le traitement du RVAoi. À partir d’une cohorte de 463 patients, un appariement par score de propension 1/1 a été effectué, permettant de retenir 172 patients dans l’étude. Les critères de jugement étaient : la mortalité intrahospitalière ainsi que les critères VARC-2 de sécurité et de succès d’implantation des bioprothèses en ce qui concerne l’évaluation médicale et le temps d’occupation de salle opératoire en ce qui concerne l’évaluation économique sur la base d’un forfait estimé à 1 000 euros/heure. Toutes choses étant égales par ailleurs, la différence de coût opératoire était calculée sur la base de la différence de temps d’occupation de salle et de prix de revient de la prothèse.  Résultat La mortalité intrahospitalière était de 3,8 et 2,5 % pour les prothèses conventionnelles et sans sutures respectivement (p = 0,618). Les critères de succès d’implantation (97,5 % vs 87,3 %) et de sécurité précoce (87,3 % vs 93,7 %) étaient différents entre le groupe de bioprothèses standard et sans sutures (p = 0,02 et p = 0,151) respectivement. La différence de coût opératoire était de 1 020 euros en défaveur des bioprothèses sans sutures, malgré un temps d’occupation de salle significativement réduit (314 ± 68 vs 345 ± 52 minutes, p = 0,001) essentiellement du fait d’un temps de clampage plus court (47 ± 10 vs 67 ± 18, p < 0,0001). Par ailleurs la durée de séjour en réanimation et la durée totale d’hospitalisation n’étaient pas influencées par le type de bioprothèse utilisée.  Conclusion L’utilisation des bioprothèses sans sutures peut se justifier dans une logique d’optimisation des temps de bloc opératoire à condition d’en réduire le coût. Des avancées technologiques restent indispensables afin d’optimiser les résultats en termes de succès d’implantation.     Medical and economic impact of sutureless bioprothesis in the isolated aortic valve replacement  Objectives To evaluate the medical and economic impact of sutureless bioprothesis implantation in the isolated aortic valve replamcement (iAVR).  Methods Retrospective monocentric cohort study between January 2011 and July 2015 comparing clinical and economic impacts of sutureless (ballon expandable and rapide deployment valves) and sutured aortic valve replacement (SU-AVR and S-AVR) for the iAVR. 463 patients underwent iAVR; of these 94 SU-AVR and 369 S-AVR. A 1:1 propensity score matching analysis was used to create two groups with 86 matched pairs. The medical evaluation’s endpoints were in-hospital mortality, device success and early safety criterias , as defined in the VARC-2 recommandations; the economic evaluation’s endpoint was the occupancy time cost of the operating room (OR) on the basis of 1000 euro per hour. All things being equal, the difference in operating cost was based on the difference of the OR occupancy time and cost price of the device.  Results In-Hospital mortality was 3.8% and 2.5% for sutured and sutureless prosthesis respectively (p=0.618). The device success (97.5% vs 87.3%) and the early safety criterias (87.3% vs 93.7%) were different between sutured and sutureless valve (p=0.02 and p=0.151) respectively. The operative cost difference was 1020 euro to the detriment of sutureless bioprothesis despite a significantly shorter occupancy time of operating room (314±68 vs 345±52 minutes, p=0.001), mainly due to a shorter aortic cross clamp time (47±10 vs 67±18, p < 0,0001). Furthermore, the average length of in-hospital stay was similar in the two groups in particular for the intensive care length of stay.  Conclusion SU-AVR can be justified in a logical operative time optimization, provided a device’s cost reduction. Technological advances are needed to optimize the results in terms of device implantation success.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-41 – Réduction de la durée d’hospitalisation après remplacement valvulaire aortique mini-invasif après un programme de récupération rapide postchirurgie

Pierre Oses, Cédrick Zaouter, Josselyn Duchateau, Alexandre Ouattara, Alain Remy, Louis Labrousse Service de chirurgie cardio-vasculaire, CHU de Bordeaux  Objectif Il existe actuellement un vif enthousiasme pour les programmes de récupération rapide après chirurgie (ERAS). De récentes études indiquent que la durée de séjour hospitalier et les complications postopératoires pourraient être réduites de 30 et 50 %, respectivement. Cependant, la plupart des études analysées concernaient uniquement les chirurgies colorectales et orthopédiques. Un seul programme d’ERAS rétrospectif a été décrit pour la chirurgie cardiaque mini-invasive. Ainsi, nous avons étudié de façon prospective la faisabilité et l’efficacité clinique d’un programme d’ERAS dédié à la chirurgie de la valve aortique (RVA) en mini-invasif.  Méthode Les données ont été recueillies de façon prospective de patients consécutifs programmés pour un RVA via une mini-sternotomie pendant 2 périodes de temps ; avant (groupe PRE-AVRERAS) et après l’application d’une voie d’ERAS dédiée spécifiquement à cette intervention cardiaque mini-invasive (groupe AVRERAS). La consommation postopératoire de morphine, les données per et postopératoires, les taux d’infection, les types et taux de complications et de réadmission dans les 30 jours ont été recueillis.  Résultat Il y avait 22 patients dans le groupe PRE-AVRERAS, et 20 dans le groupe AVRERAS. La durée médiane d’hospitalisation était de 9 jours dans le groupe PRE-AVRERAS comparativement à 5 jours dans le groupe AVRERAS (p < 0,05). L’EuroSCORE logistique était de 11,4 ± 4,1 vs 15,5 ± 3,2 (p < 0,05) et les temps de clampage de 68 ± 15,5 vs 41 ± 8,2 (p = 0,02) respectivement dans le groupe PRE-AVRERAS vs AVRERAS. Tous les patients du groupe AVRERAS ont bénéficié d’une bioprothèse sutureless.  Conclusion Une filière d’ERAS envisagée avec le RVA en mini-invasif semble faisable et associée à une courte durée de séjour à l’hôpital. Notre étude indique qu’une telle filière d’ERAS pourrait être mise en œuvre efficacement chez des patients âgés plus exposés aux complications liées à l’hospitalisation prolongée.     Reduced length of hospital stay for mini-invasive aortic valve replacements after implementation of an enhanced recovery after surgery program   Objectives There is presently a warm enthusiasm for enhanced recovery after surgery (ERAS) program. A recent review indicates that length of hospital stay and postoperative complication could be reduced by 30 and 50%, respectively. However, most of the studies analyzed encompassed solely colorectal and orthopedic surgeries. Only one retrospective ERAS program has been described for mini-invasive cardiac surgery. Thus, in an effort to provide more evidence to the literature we have investigated prospectively the feasibility and clinical effectiveness of a dedicated ERAS program for mini-invasive Aortic Valve Replacements (AVR).  Methods Data were collected prospectively from consecutive patients scheduled for an AVR via a ministernotomy during 2 time periods, before (PRE-AVRERAS group) and after application of a dedicated ERAS pathway specifically designed for this mini-invasive cardiac procedure (AVRERAS group). Postoperative morphine consumption, postoperative data of interest, postoperative infection rates, types and rate of complications, 30-day type and rates of readmission were collected.  Results There were 22 patients in the PRE-AVRERAS group, and 20 in the AVRERAS group. The median length of hospital stay was 9 days in the PRE-AVRERAS group compared to 5 days the AVRERAS group (P<0.05). Logistic EuroSCORE was 11.4±4.1 vs 15.5±3.2 (p<0.05) and cross clamp time was 68±41 min vs 15.5±8.2 min (p=0.02) respectively in the PRE-AVRERAS group vs AVRERAS. All patients in AVRERAS group benefited from a sutureless bioprosthesis.  Conclusion An ERAS pathway envisioned for mini-invasive AVR seems feasible and associated with a shorter length of hospital stay. Our study indicates that an ERAS pathway could be implemented effectively with interesting results in elderly patients more exposed to complications related to prolonged hospitalization.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-37 – Chirurgie valvulaire aortique mini-invasive : développement d’un outil de planning et de simulation

Vito Giovanni Ruggieri, Hui Li, Reda Belhaj Soulami, Amedeo Anselmi, Miguel Castro, Antoine Lucas, Hervé Corbineau, Pascal Haigron, Jean-Philippe Verhoye Service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, CHU Pontchaillou, Rennes – INSERM U1099, LTSI (laboratoire Traitement du signal et de l’image), université de Rennes-I, Rennes  Objectif Durant la dernière décennie, la chirurgie valvulaire aortique mini-invasive a connu un essor important. Néanmoins, sa diffusion demeure limitée par sa complexité technique et sa courbe d’apprentissage. Le planning préopératoire doit représenter une étape incontournable permettant aussi de choisir la voie d’abord (mini-sternotomie en J ou T inversé ou mini-thoracotomie) la plus appropriée à chaque patient. Dans cette perspective, nous avons développé un outil automatique pour simuler et optimiser l’approche mini-invasive à la valve aortique.  Méthode L’angioscanner thoracique de chaque patient était segmenté afin d’extraire et reconstruire la cage thoracique et les structures cardiaques. La détection automatique de la ligne centrale et du bord latéral droit du sternum et leur rapport à la position de l’aorte ascendante étaient utilisés pour définir l’approche mini-invasive. La détection automatique des espaces intercostaux et leur rapport à l’anneau aortique étaient utilisés pour définir l’espace intercostal approprié. De plus, le plan de l’anneau était visualisé dans la reconstruction 3D incluant le plan cutané du patient.  Résultat L’outil développé a été testé sur 30 cas. La qualité des résultats automatiques a été évaluée par 2 chirurgiens habitués au contexte mini-invasif : 93 % des espaces intercostaux, 96 % des bords latéraux droits et 93 % des lignes centrales du sternum étaient jugés parfaitement concordants. Dans les autres cas, l’erreur détectée était minime. La possibilité de modifier la taille de l’incision ainsi que l’intensité de l’écartement sternal/costal permettait d’optimiser l’accès. Enfin, une alerte liée à d’éventuelles difficultés techniques anatomiques a été implémentée (aorte ascendante trop profonde et anneau aortique trop bas).  Conclusion Notre outil prévoit la simulation de la vision chirurgicale réelle lors des abords mini-invasifs à la valve aortique, permettant au chirurgien de planifier sa procédure, d’identifier et d’optimiser la voie d’abord la plus appropriée. Une telle approche pourrait être particulièrement bénéfique pour les chirurgiens désireux de commencer un programme de chirurgie valvulaire aortique mini-invasive.     Patient-specific minimally invasive approach to the aortic valve- preoperative planning and simulation   Objectives During the last decades different less invasive surgical approaches to the aortic valve have been developed. However their global diffusion is still limited because of technical complexity comparing to full sternotomy. Preoperative planning allows to reduce the risk of anatomical unknowns, the rate of conversion to sternotomy and finally the risk for the patient. We developed an automatic tool for 3D preoperative planning to simulate, optimize and choose the patient-specific minimally invasive approach to the aortic valve.  Methods Patient-specific thoracic angio-CT-scan images were segmented to visualize 3D chest bones and heart structures meshes. The automatic detection of sternum right bordering and centerline related to the ascending aorta position allowed to identify the best minimally invasive patient-specific approach (J- or T-shaped mini-sternotomy or right mini-thoracotomy). The intercostal spaces from first to fourth were automatically detected by extracting the information of rib contour and related to the aortic valve position to choose the best intercostal space to approach the valve. The aortic valve plane and also its normal vector projected through the chest wall were computed and visualized into the 3D mesh including the patient skin.  Results The automatic tool was tested on 30 datasets. The quality of automatic results was verified by 2 surgeons that felt comfortable in minimally invasive setting and during different sessions: 93% of intercostal spaces, 96% of right sternum bordering and 93% of sternum centerlines were judged as perfectly detected by both surgeons. In remaining cases the error was minimal allowing to reach anyway a minimally invasive planning result. The possibility to modify the skin incision length and the sternal/ribs retraction width was also implemented in order to optimize the access. Moreover a warning concerning technical difficulty to anatomical features such as deep ascending aorta or very low aortic valve was included.  Conclusion The 3D reconstruction allowed to simulate the real surgical vision during minimally invasive approach to the aortic valve in order to choose the best access for each patient and to optimize it. This automatic tool could be helpful especially for surgeons starting their experience in minimally invasive aortic valve surgery.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-35 – TAVI – impact du traitement antithrombotique de sortie

Pauline Balagny, Paul Guedeney, Guillaume Lebreton, Mojgan Laali, Remy Choussat, Olivier Barthelemy, Pascal Leprince, Jean-Philippe Collet Services de cardiologie et de chirurgie cardiaque, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris  Objectif Une double anti-agrégation plaquettaire (DAPT) par aspirine et clopidogrel est en général recommandée après un remplacement valvulaire aortique percutané (TAVI). Mais la stratégie thérapeutique n’est pas bien codifiée et représente un enjeu important du fait des complications emboliques et hémorragiques fréquentes après un TAVI, responsables d’une morbi-mortalité importante dans cette population aux multiples comorbidités. L’objectif de notre étude est d’étudier l’impact du traitement antithrombotique de sortie sur la survenue de ces complications pour discuter de la meilleure stratégie thérapeutique à employer.  Méthode Cette étude observationnelle monocentrique rétrospective porte sur 424 patients ayant eu un TAVI entre le 1er février 2010 et le 31 décembre 2014 selon les registres FRANCE 2 et FRANCE TAVI. Nous avons défini deux groupes de patients, l’un sans et l’autre avec un traitement anticoagulant oral poursuivi ou initié après la procédure de TAVI, en association ou non avec un traitement antiagrégant plaquettaire simple ou double. Les critères de jugement principal et secondaire sont respectivement les critères composites à 30 jours et à un an définis par la Valve Academic Research Consortium 2 (VARC-2).  Résultat Au total, 424 patients ont été étudiés dont 263 patients sortis sans et 97 sortis avec un traitement anticoagulant. On n’a pas noté de différence significative sur le critère composite VARC-2 à 30 jours seul (OR = 0,81, IC 95 % [0,49-1,34]) ou après ajustement avec un score de propension (OR = 0,79, IC 95 % [0,43-1,46]). Il n’y avait pas non plus de difference sur le critère VARC-2 à un an (OR = 1,49, IC 95 % [1,01-2,20]) et (OR = 1,15, IC 95 % [0,72-1,84]) après ajustement avec un score de propension.  Conclusion Notre étude suggère qu’il est nécessaire de réévaluer le traitement antithrombotique après un TAVI. La réalisation d’essais randomisés est donc indispensable pour pouvoir définir une thérapeutique anti-thrombotique optimale et explorer de nouvelles alternatives.     TAVI- impact of anti-thrombotic treatment at discharge   Objectives A dual anti-platelet therapy (DAPT) is usualy recommended after a trans-aortic valve implantation (TAVI) but therapeutic startegy isn’t well defined. It represents a high chalenge because of thrombo-embolic and hemorrhagic complications, source of a high morbi-mortality, after TAVI. The aim of the study is to reveal the impact of anti-thrombotic treatment at discharge on complications happen, to discuss about best alternatives to use after TAVI.  Methods This observationnal, simple center, retrospective study focus on 424 patients, who underwent TAVI between the 01/02/2010 and the 31/12/2014 and were reported into FRANCE 2 and FRANCE TAVI registries. We defined two groups of patients one with and one without anticoagulant therapy continued or initiated after TAVI procedure in combinaison or not with simple or double platelet anti-aggregation Principal and secondary endpoints were respectively the 30 days safety and the one year efficiency composite endpoints defined by the Valve Academic Research Consortium 2 (VARC-2).  Results 424 patients were studied, 263 patients discharged without and 97 discharged with anticoagulation. We didn’t find any significant difference between the two groups on VARC-2 30 days safety composite endpoint alone (OR=0.81, 95%CI [0.49-1.34]) or after ajustment with a propensity score (OR=0.79, 95%CI [0.43-1.46]). There is also no difference in VARC-2 one year efficiency composite endpoint (OR=1,49; 95%CI [1.01-2.20]) and (OR=1,15 ; 95%CI [0.72-1.84]) after ajustment with a propensity score.  Conclusion Our study suggests that it’s essential to reassess the anti-thrombotic strategy after TAVI. Randomised studies are necessary to determine the optimal anti-thrombotic strategy and explore new alternatives after TAVI.
juin 10, 2016
Chirurgie cardiaque · Vol. 20 Abstract 2016

C-34 – L’artère sous-clavière gauche : voie alternative pour le TAVI ?

Nicolas d’Ostrevy, Géraud Souteyrand, Bruno Pereira, Lucie Ulmann, Nicolas Combaret, Andrea Innorta, Jean-René Lusson, Lionel Camilleri Pôle de cardiologie médicale et chirurgicale, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand  Objectif La valvulation aortique endovasculaire (TAVI), lorsque l’accès vasculaire fémoral (TFTAVI) ne peut être utilisé, peut se faire par les voies carotide, apicale, aortique ou trans-sousclavière (TSCTAVI). L’objectif de notre étude était de comparer les résultats précoces et à distance des groupes TFTAVI et TSCTAVI.  Méthode Nous avons analysé rétrospectivement, les données de notre CHU colligées dans le registre France 2 pour les patients ayant bénéficié de l’implantation d’une prothèse Corevalve® Medtronic par TFTAVI ou TSCTAVI. Nous avons comparé les caractéristiques péropératoire, opératoires et le suivi hospitalier et à distance.  Résultat 212 patients (90 femmes et 122 hommes) ont bénéficié entre le 8 février 2013 et le 13 juillet 2015 de 147 TFTAVI et de 65 TSCTAVI. Les TSCTAVI comprenaient plus d’hommes (75 % vs 50 % p < 0,001) et la prévalence de l’artérite oblitérante était plus importante (28 % vs 10 % p < 0,001). Les autres caractéristiques cliniques préopératoires étaient similaires entre les groupes. La sévérité de l’atteinte valvulaire était similaire entre les deux groupes, mais la fraction d’éjection moyenne était meilleure dans le groupe TFTAVI (40,4 % vs 37,6 % p = 0,01). Le diamètre retenu (TFTAVI 23,9 mm TSCTAVI 24,7 mm, p = 0,043) ainsi que la taille moyenne implantée (TFTAVI 27,6 mm, TSCTAVI 28,3 mm, p = 0,023) étaient différents entre les groupes. En postopératoire immédiat et à distance, Il n’y avait pas de différence entre les groupes sur la survenue d’une insuffisance aortique ou sur la fonction valvulaire ou cardiaque. Il n’a pas été relevé de différence dans les complications, bien qu’il y ait une plus importante incidence de complications de l’abord dans le groupe TFTAVI que dans le groupe TSCTAVI (18 [12 %] vs 6 [9 %] p = NS). Le suivi moyen était d’un an. 28 patients sont décédés au cours du suivi (TFTAVI : 19 décès (15 %) ; TSCTAVI : 9 (15 %), p = NS), incluant 6 décès en postopératoire immédiat.  Conclusion La voie sousclavière apparaît comme une alternative efficiente dans les cas où la voie fémorale n’est pas utilisable, permettant, au prix d’une anesthésie générale, d’éviter la thoracotomie ou le clampage carotide.     Left sublavian artery- an alternative way for TAVI   Objectives Transcatheter Aortic Valve Implantation (TAVI) when the femoral vascular access (TF-TAVI) cannot be used, may be performed by other ways: carotid, apical, aortic or trans-subclavian (TSC-TAVI). The aim of our study was to compare the early and late results in TF-TAVI and TSC-TAVI groups.  Methods We retrospectively analysed data from patients included in France2 database in our hospital. We extracted only patients who underwent implantation of a Medtronic Corevalve® prosthesis (only usable through subclavian). We compared the preoperative characteristics, operative and late results in both groups.  Results 212 patients (90 women and 122 men) received, between 02.08.2013 and 07.13.2015, 147 TF-TAVI and 65 TSC-TAVI. The TSC-TAVI group included more men (75% vs. 50% p<0.001) and the prevalence of obliterative arteritis was higher (28% vs. 10% p<0.001). Other preoperative clinical characteristics were similar between groups. The severity of the valvular disease was similar between the two groups, but the mean left ventricular ejection fraction was higher in the TF-TAVI group (40.4% vs 37.6% p=0.01). The aortic annulus diameter (TF-TAVI 24.7 mm Vs TSC-TAVI 23.9 mm p=0.043) and the average size implanted (TF-TAVI 27.6 mm Vs TSC-TAVI 28.3 mm p=0.023) were different between groups. In the immediate postoperative stay and during hospitalisation, there was no difference between groups in the occurrence of aortic regurgitation or valvular or cardiac function. We did not identified differences in complications, although there was a higher incidence of complications in the first TF-TAVI group than in the TSC-TAVI group (18 (12%) vs 6 (9%) p=NS). Mean follow-up was 1 year. 28 patients died during follow-up (TF-TAVI 19 deaths (15%) TAVI TSC-9 (15%) p=NS), including 6 deaths during the initial hospitalization.  Conclusion The subclavian way appears as an efficient alternative for the implementation of a TAVI when the femoral route is not usable, allowing, despite a general anaesthesia, to avoid thoracotomy or carotid clamping.
juin 10, 2016