Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-07 – Dissection aortique : résultats à propos de 62 patients

Redhouane Boukerroucha, Soumia Bendjaballah, Nadjet Messikh, Samiha Cherif, Chahinez Khelafi, Baya Aziza, Samira Ait-Moussa, Hassina Souad Badaoui, Redha Lekhal, Farid Aimer, Rabah Bouharagua, Abdelmalek Brahami EHS chirurgie cardiaque, ERRIADH, Constantine, Algérie   Objectif La dissection aortique (DA) est une urgence vitale. Son incidence est mal connue : 1 % des morts subites. L’imagerie médicale permet des diagnostics de plus en plus précis et précoces. Nous rapportons les résultats de 62 malades opérés dans notre service.   Méthode Entre janvier 2000 et décembre 2015, 62 patients ont été opérés à cœur ouvert pour DA de l’aorte ascendante (62/5 760 CEC : 1,07 %) ; il s’agissait de 27 femmes et 35 hommes avec un âge moyen de 52 ans. Une HTA a été notée chez 38 patients. L’évolution de la symptomatologie variait de moins de 24 h à 4 mois. NYHA I à IV ; rythme sinusal chez 60/62 patients ; index cardio-thoracique variant de 0,5 à 0,78. Le diagnostic a été posé par la tomodensitométrie thoracique et l’échocardiographie (FE variant de 25,7 à 78 % ; une insuffisance aortique chez 43 patients de grade I à IV ; un rétrécissement aortique chez 2 patients).   Résultat Quarante-huit patients ont été opérés en urgence, les autres en différé : hypothermie profonde (12), hypothermie modérée (28), normothermie (22), ACHP (7), canulation fémorale (58), canulation axillaire (4). Les gestes pratiqués ont été : Bentall (3), tubes sus-coronaires (49), remplacement de la valve aortique (RVAO) + remplacement aorte ascendante + AO transverse (3), RVAO + remplacement aorte ascendante et du sinus coronaire droit + réimplantation de la coronaire droite (1), remplacement AO ascendante + RVAO (6). Le clampage aortique durait de 22 à 200 min. Inotropes + : 26/62 patients. La durée de ventilation allait de 6 heures à 9 jours, le séjour en réanimation de 0 à 26 jours, la durée d’hospitalisation de 0 à 39 jours. Des complications en USI ont été notées pour 12 patients, des complications hospitalières pour 7 patients. Mortalité hospitalière : 11 décès sur 62 opérés (17,7 %).   Conclusion La DA est une affection gravissime nécessitant un diagnostic précoce et un traitement (urgence médicochirurgicale). Les progrès de l’imagerie médicale et de la chirurgie contribuent largement à une meilleure prise en charge de ces patients. Cependant, le traitement n’est que palliatif car il laisse en place un segment plus ou moins long d’aorte disséquée. Le risque d’évolution ectasique secondaire de cette aorte pathologique rend obligatoire un suivi annuel clinique et par imagerie. Ce suivi permet le diagnostic précoce des complications secondaires. Une décision chirurgicale peut alors être éventuellement posée à froid ; au prix, cependant, d’une morbi-mortalité parfois élevée.     Aortic dissection: results about 62 patients   Objectives Aortic dissection is a life-threatening emergency, its incidence is not well known: 1% of sudden deaths; Currently, medical imaging diagnostics allows more accurate and more early. We report postoperative results of 62 patients operated in our center.   Methods Between January 2000 and December 2015; 62 patients undergoing open heart aortic dissection interesting for the ascending aorta (62/5760 cardiopulmonary bypass: 1.07%). These 27 women and 35 men with an average age of 52 years (16-79 years), hypertension was observed in 38 patients. The evolution of the symptoms varies from less than 24 hours to 4 months. NYHA I to IV; Sinus rhythm in 60/62 patients, the cardiothoracic index ranges from 0.5 to 0.78, the diagnosis was made by chest CT and echocardiography (FE varies from 25.7 to 78%, aortic insufficiency in 43 patients grade I to IV aortic stenosis in 2 patients).   Results Forty eight patients operated in emergency; Surgery under CPB: deep hypothermia; 12; Moderate Hypothermia: 28; Normothermia: 22; circulatory arrest in deep hypothermia: 07; Femoral cannulation: 58; axillary cannulation: 04. Practiced gesture: Bentall Operation: 3; Replacement of ascending aorta: 49; Prosthetic Aortic valve replacement + ascending and Transverse aorta prosthetic replacement: 3; Prosthetic Aortic valve replacement + Replacement ascending aorta and the right sinus + right coronary reimplantation: 1; ascending aorta prosthetic replacement + Prosthetic Aortic valve replacement: 6. Aortic clamping of 22-200 minutes; Inotropic+: 26/62 patients. Ventilation average from 6 hours to 9 days, ICU stay in 0-26 days. Average length of hospitalization of 0-39 days, ICU Complications 12/62, hospital complications 7/62. Hospital mortality: 11 deaths out of 62 operated (17.7%).   Conclusion The aortic dissection is a very serious disease, the management involves multidisciplinary expertise, Early diagnosis, treatment will be medical and surgical emergency. Recent advances in medical imaging, surgery largely contribute to a better management of these patients. However, treatment is palliative because it leaves in place a more or less long aorta dissected segment. The risk of secondary ecstatic development of this pathological aorta mandates annual monitoring and clinical imaging. This monitoring allows early diagnosis of secondary complications.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-06 – Remplacement de l’aorte thoracique descendante par voie thoracique droite : exérèse radicale pour liposarcome du médiastin postéro-inférieur droit

Jérémy Tricard, Bertand de Latour, Simon Rouzé, Élisabeth Le Prisé, Nathalie Stock, Erwan Flécher, Jean-Philippe Verhoye Service de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, CHU Pontchaillou, Rennes  Objectif Les liposarcomes du médiastin sont rares. La survie sans récidive et globale dépend notamment du caractère radical de leur exérèse. Nous rapportons un cas de liposarcome médiastinal avec envahissement de l’aorte thoracique descendante. Méthode : Une patiente de 50 ans, aux antécédents d’exérèse d’un lipomyosarcome myxoïde du mollet avec radiochimiothérapie adjuvante 3 ans auparavant, présente une masse médiastinale postéro-inférieure droite découverte fortuitement. Elle mesure 20 x 10 cm, à développement intrapleural droit, moulant le rachis et l’aorte thoracique descendante. On ne retrouve pas d’autre localisation, les prélèvements histologiques sont négatifs. Après réunion de concertation pluridisciplinaire, une exérèse chirurgicale est décidée. Une thoracotomie postérolatérale droite dans le 8e espace intercostal avec passage en extramusculoperiosté sur les 7e, 8e et 9e vertèbres est réalisée, chez un patient en décubitus latéral gauche. Un désilet était placé dans la veine fémorale gauche (si nécessité d’assistance circulatoire).  Résultat Le parenchyme pulmonaire, l’œsophage et le péricarde étaient libres. La masse était adhérente au rachis, libéré progressivement. Des clips étaient placés en regard des 7e et 8e vertèbres. Après ouverture de la plèvre controlatérale, on retrouvait des adhérences importantes avec l’aorte thoracique descendante. Un remplacement segmentaire par une prothèse de 16 en Dacron était réalisé. Le temps de clampage était de 40 minutes. Les suites furent simples avec une extubation à J1 et sortie de l’hôpital à J8. L’analyse anatomopathologique retrouvait un liposarcome avec une exérèse R1 au niveau vertébral. Une radiothérapie sur les corps vertébraux envahis était effectuée.  Conclusion La nécessité d’obtenir une exérèse la plus radicale possible en cas de sarcome nous a conduits à réaliser un remplacement d’un segment d’aorte thoracique descendante. Cette exérèse est réalisable par thoracotomie postérolatérale droite.     Descending thoracic aorta replacement via a right thoracic approach: radical surgery for a right posterior mediastinal liposarcoma   Objectives Mediastinal liposarcoma are rare. The disease-free and overall survivals depend largely on their radical removing. We report the case of a woman who presents a right posterior mediastinal liposarcoma with an invasion of the descending thoracic aorta.  Methods A 50 year old woman, with the antecedents of surgical resection of myxoid liposarcoma grade II of calf muscles (T2 N0 M0) with adjuvant radiochemotherapy 3 years ago, present a right postero-inferior mediastinal mass revealed by epigastric pain investigation. It measures 20 x 10 cm, with a right intrapleural development, behind the right inferior pulmonary vein, in contact with spine and descending thoracic aorta (image), without invasion evidence on CT scanner. No other location is evidenced and histological analyses reveal no anomaly. Surgical resection is decided. The patient lies in lateral decubitus position. A right posterolateral thoracotomy in the 8th intercostal space with an extramusculoperiosteal way on the 7th, 8th and 9th vertebra is performed.  Results Lung, pericardium and esophagus were free. The mass invaded the spine. Vertebra was dissected step by step. After opening the left pleural space, we observed major adhesions with descending thoracic aorta. We performed the aorta replacement by a size 16 Dacron prosthesis. The clamp time was 40 minutes. Lymphadenectomy was performed. The patient could leave the hospital at postoperative day 8. Histological analyses revealed a liposarcoma with a R1 resection on vertebra. Radiotherapy on vertebral bodies was performed.  Conclusion In the case of a right mediastinal sarcoma, radical resection and replacement of the descending thoracic aorta can be performed via a right thoracotomy.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-05 – La malperfusion des artères bronchiques contribue-t-elle aux complications respiratoires chez les patients opérés de dissection aortique de type A ?

Alexandre Ponti, René Prêtre, Matthias Kirsch Service de chirurgie cardiaque, centre hospitalier universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse  Objectif La dissection aortique aiguë de type A (DAATA) est la plus fréquente des pathologies létales touchant l’aorte. La malperfusion des branches de l’aorte, des ostia coronariens à la bifurcation aortique, représente une source significative de morbidité et mortalité. Les artères bronchiques irriguent l’arbre bronchique et peuvent être visualisées par tomographie computérisée (CT). Elles jouent un rôle dans la défense contre les infections, la clearance mucocilaire ainsi que la clearance de l’œdème de reperfusion post-ischémique. Notre hypothèse a été d’évaluer si un lien existait entre la malperfusion des artères bronchiques et les complications pulmonaires postopératoires.  Méthode Nous avons revu les CT des 40 derniers patients opérés consécutivement d’une DAATA au CHUV entre 2014 et 2015. Nous avons spécifiquement recherché les artères bronchiques afin de déterminer leur perméabilité. La durée d’intubation postopératoire, le temps d’hospitalisation aux soins intensifs ainsi que les complications respiratoires ont été collectés. Quinze patients ont été exclus en raison du manque d’imagerie ou de données.  Résultat Vingt-cinq patients ont été inclus dans l’étude. Une malperfusion des artères bronchiques a été notée chez 9 (36 %) patients. Le temps moyen de ventilation invasive et d’hospitalisation aux soins intensifs était de 3,24 (± 3,31) et 6,6 (± 5,02) jours respectivement. Nous n’avons pas mis en évidence de différence dans la durée d’hospitalisation aux soins intensifs entre les patients avec (6,22 ± 2,74 jours) et sans malperfusion bronchique (6,81 ± 5,92 jours ; p = 0,39). En revanche, le temps de ventilation mécanique était significativement plus court pour les patients présentant une malperfusion bronchique (1,56 ± 1,26 vs 4,18 ± 3,71 ; p = 0,03). Des complications respiratoires (pneumonie, atélectasie, insuffisance respiratoire) ont été observées chez 11 patients (44 %). Leur incidence n’était pas statistiquement différente entre les patients avec (5 patients, 55,5 %) et sans malperfusion bronchique (6 patients, 37,5 %).  Conclusion Nous n’avons pas pu démontrer de relation significative entre la malperfusion bronchique et les paramètres postopératoires étudiés. Les limitations de notre étude viennent du nombre restreint de patient et des difficultés à visualiser l’ensemble de la circulation bronchique sur les CT (faible calibre, nombreuses variations anatomiques décrites). Par ailleurs, des anastomoses entre les artères bronchiques et les micro-vaisseaux alvéolaires pulmonaires, appelées artères bronchopulmonaires, pourraient expliquer l’absence d’impact de la malperfusion bronchique.     Does bronchial artery malperfusion contribute to postoperative respiratory complications in patients operated on for acute type A aortic dissection?  Objectives Acute type A aortic dissection (ATAAD) is the most frequently diagnosed lethal condition of the aorta. Malperfusion of aortic side branches, from the coronary ostia to the aortic bifurcation, is the cause of a significant burden of morbidity and mortality. Bronchial arteries irrigate the bronchial tree. They can be visualized by computed tomography (CT) and play a role notably in lung infection defense, mucociliary clearance and post-ischemic re-perfusion oedema clearance. Our hypothesis was therefore to evaluate whether bronchial artery malperfusion was associated with postoperative pulmonary complications.  Methods We reviewed the computed tomography exams of the last 40 consecutive patients with ATAAD operated at the CHUV between 2014 and 2015. We specifically looked for bronchial arteries to determine if they were still permeable. Postoperative intubation time, intensive care unit, as well as respiratory complications were collected. 15 patients were excluded due to lack of imagery or data.  Results 25 operative survivors were included in the study (mean age 58 years old). Bronchial malperfusion was observed on preoperative CT scan in 9 (36%) patients. Mean postoperative ventilation time and duration of ICU averaged 3.24 (±3.31) and 6.6 (±5.02) days respectively. We found no difference in the postoperative duration of ICU stay in patient with (6.22±2.74 days) and without (6.81±5.92 days; p=0.39) bronchial malperfusion. In contrast, postoperative mechanical ventilation time was significantly shorter for patient with bronchial artery malperfusion (1.56±1.26 vs 4.18±3.71 respectively; p=0.03). Respiratory complications (pneumonia, atelectasis, respiratory failure) were noted in 11 (44%) patients. Their incidence was not statistically different between patients with (5 patients, 55.5%) or without bronchial artery malperfusion (6 patients, 37.5%; p=0.38).  Conclusion We couldn’t demonstrate any significant relationship between bronchial artery malperfusion and the post-operative outcomes measured. Limitations of our analysis came from the limited number of patients and the difficulties to visualize the whole bronchial circulation on CT (small vessels, many anatomical variations described). Moreover, anastomoses between bronchial arteries and pulmonary alveolar microvessels originating from the pulmonary arteries, called bronchopulmonary arteries, could explain the lack of impact of their malperfusion.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-04 – Chirurgie des coarctations de l’aorte chez l’adulte

Rabea Sail, Mohand Amrane, Amin Nouar, Boulanouar Djafer Service de chirurgie cardiaque, EHS Dr Maouche, El Biar, Alger, Algérie  Objectif Le but de cette étude est de rapporter nos résultats dans la chirurgie de la coarctation de l’aorte chez l’adulte.  Méthode De janvier 1997 à avril 2014, 62 patients adultes porteurs d’une coarctation de l’aorte sont opérés. Le sexe ratio est de 2H/1F, l’âge varie de 17 à 42 ans. Dans les antécédents, on retrouve un accident vasculaire cérébral hémorragique, deux chirurgies de coarctation. Huit coarctations complexes sont dénombrées. Des lésions associées sont retrouvées, telles que bicuspidies valvulaires aortiques, anévrismes de l’aorte ascendante, sténoses sous-valvulaires aortiques. L’angioscanner permet le diagnostic. Les coarctations classiques sont traitées soit par résection suture directe ou résection interposition prothétique en Dacron tissé. Les coarctations complexes sont traitées par aorte ventrale ou pontage prothétique artère axillaire aorte descendante.  Résultat La mortalité opératoire est d’un patient (1,6 %), opéré dans le même temps d’un anévrisme de l’aorte ascendante. Le suivi moyen est de 15 ans. On déplore le décès du patient ayant présenté un AVC hémorragique en préopératoire. Les autres patients sont vivants, suivis régulièrement sans complication à distance. La normalisation de la tension artérielle se fait sans traitement médical chez 13 patients et au prix d’une mono ou bithérapie chez 47 patients.  Conclusion La chirurgie de la coarctation de l’aorte chez l’adulte est bien réglée. Le pronostic ultérieur est lié à l’évolution de la pression artérielle.     Surgery of the coarctation of aorta in adults   Objectives The aim of this study is to report our results in surgery of coarctation of aorta in adults.  Methods From January 1997 to April 2014, 62 adults patients with a coarctation of the aorta are operated. The sex ratio is 2M/1F, range in age from 17 to 42 years. In the background have found a hemorrhage stroke, two surgeries of coarctation. Eight complex coarctations are counted. Associated lesions are found such as valvular bicuspidies aortic aneurysms of the ascending aorta, aortic stenosis under valvular. The angioscan enables the diagnosis. Classic coarctations are processed either by direct suture resection or resection prosthetic interposition in Woven Dacron. Complex coarctations are treated by ventral aorta or left axillary artery to descending aorta by pass.  Results The operative mortality is to a patient (1.6%), operated at the same time of an aneurysm of the ascending aorta. The mean follow-up is 15 years. We regret the death of the patient who had a hemorrhage stroke in pre operating. Other patients are living followed regularly without complications remotely. Normalization of blood pressure is done without medical treatment 13 patients and with a mono or bi therapy in 47 patients.  Conclusion Surgery of coarctation of the aorta in adults is correctly set. The  prognosis is linked to the evolution of the blood pressure.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-03 – Traitement hybride des anévrysmes thoraco-abdominaux

Delphine Mitilian, Dominique Fabre, Philippe Brenot, Elie Fadel Département de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Marie-Lannelongue, Le Plessis-Robinson  Objectif présenter une technique de prise en charge hybride des anévrysmes thoraco-abdominaux chez des patients à haut risque chirurgical par pontage extra-anatomique rétrograde des artères viscérales et exclusion anévrysmal par endoprothèse.  Méthode Depuis 1999, 476 procédures d’exclusions endovasculaires d’anévrysmes ont été réalisées dans notre centre. Quatre patients ont été traités pour des anévrysmes thoraco-abdominaux par une méthode hybride associant un « debranching » complet des artères viscérales par pontage rétrograde extra-anatomique et exclusion anévrysmale par une endoprothèse. Les pontages ont été effectués par une approche transpéritonéale directe en s’implantant sur une des artères iliaques. L’exclusion anevrysmale a été réalisée dans un second temps.  Résultat L’âge médian des patients était de 73,5 ans. Tous avaient des comorbidités contre-indiquant la prise en charge conventionnelle chirurgicale de leur anévrysme thoraco-abdominal. Deux patients ont été opérés en urgence pour des anévrysmes symptômatiques. Ils sont toujours vivants, sans insuffisance rénale ni endofuite. Les deux autres patients sont décédés des suites d’ischémie digestive.  Conclusion Le traitement hybride des anévrysmes thoraco-abdominaux par pontage extra-anatomique rétrograde des artères viscérales et exclusion anévrysmale par endoprothèse est une méthode alternative proposable en urgence ou chez des patients à haut risque chirurgical dans des centres spécialisés. La méthode séquentielle est recommandée afin de minimiser les risques opératoires.     Staged total abdominal debranching and thoracic endovascular aortic repair for thoracoabdominal aneurysm   Objectives To report our technique and results of complete visceral debranching and endovascular aneurysm exclusion for thoracoabdominal aortic aneurysms repair in high-risk patients.  Methods Since 1999, 476 endovascular aneurysm exclusions have been performed in our institution. Among them, 4 patients underwent extra-anatomic debranching of all visceral vessels, followed by aneurysm exclusion by endovascular means. The debranching procedure was performed through a direct anterior approach to the visceral vessels. The debranching and endovascular portions of the procedure were performed as a staged procedure during a single hospital stay.  Results Median age was 73.5 year-old. All patients had significant co-morbidity and were contraindicated for conventional surgery. 2 patients were operated on emergency because of symptômatic aneurysm. There are both alive, with satisfying bypasses patency and without renal failure. There have been no type I or III endoleaks. The 2 other patients died because of consequences of digestive ischemia.  Conclusion Hybrid TAAA repair through complete visceral debranching and endovascular aneurysm exclusion is a feasible option for elderly high-risk patients less suited to conventional repair in centers with surgical expertise with visceral revascularization. A staged approach to debranching and endovascular aneurysm exclusion during a single hospitalization is advised.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-02 – Fenestration in situ des artères rénales dans le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale

Dominique Fabre, Sarah Hamdi, Claude Angel, Delphine Mitilian, Philippe Brenot, Elie Fadel Département de chirurgie vasculaire, thoracique et de transplantation cardio-pulmonaire, hôpital Marie-Lannelongue, Le Plessis-Robinson  Objectif Rapporter l’expérience clinique de la fenestration in situ des artères rénales dans le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale (EVAR) pour préserver la perméabilité des artères rénales et des artères polaires rénales des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA).  Méthode Entre 2013 et 2014, 155 patients porteurs d’un AAA ont été traités par EVAR. Une fenestration in situ a été réalisée pour 6 patients (4 %) pour préserver un flux artériel rénal ou un flux dans une artère polaire rénale. Cette technique a été utilisée pour éviter de couvrir des artères rénales basses naissant du sac anévrismal ou de volumineuses artères polaires rénales. Apres avoir obtenu un consentement éclairé, l’exclusion de l’anévrisme a été programmée en utilisant une prothèse aortique bifurquée Medtronic en réalisant une fenestration « home made » associée à la mise en place d’une endoprothèse couverte dans l’artère rénale cible. Le planning préopératoire a été réalisé à partir des scanners et des reconstructions en utilisant Trimentio. Le suivi a été réalisé par un scanner (CT) et un echodoppler réguliers (1 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans) pour vérifier la taille de l’anévrisme et la perméabilité des branches.  Résultat Le corps de l’endoprothèse Endurant II Medtronic a été partiellement déloadé pour réaliser une fenestration à l’aide d’un thermocutter. Les orifices ont été placés à une hauteur moyenne de 23 mm par rapport au haut de la prothèse couverte et renforcés par une extrémité radio-opaque d’un cathéter type lasso. Trois artères et trois grosses artères polaires rénales ont été revascularisées en utilisant des stents couverts. Toutes les procédures ont été réalisées avec succès. La perméabilité des artères cibles a été confirmée à 2 ans sans complications ni procédures secondaires.  Conclusion La fenestration in situ pendant l’EVAR permet de traiter des patients avec un AAA considérés inéligibles à une procédure endovasculaire pour des raisons de limitations anatomiques. Cette procédure « low cost » permet de traiter de façon durable des patients avec des artères rénales basses naissant du sac anévrismal ou de volumineuses artères polaires rénales. Un suivi prolongé est néanmoins requis pour confirmer ces résultats.     Improving EVAR using On-Site Fenestration device for renal artery preservation   Objectives To report the initial clinical use of On-Site Fenestration of Endovascular Aneurysm Repair (EVAR) device for renal artery or polar renal artery preservation for infrarenal Abdominal Aortic Aneurysms (AAA).  Methods Between 2013 and 2014, 155 patients with AAA were treated with EVAR. On-Site Fenestration was performed for 6 patients (4%) to preserve low renal artery or polar renal artery. This technic was used to avoid coverage of big polar renal artery or to treat patients with very low renal renal artery arising from the aneurysm sac. After obtaining informed consent, exclusion of the aneurysm was planned using a Medtronic aortobiiliac EVAR device with back table fenestration and stent-graft placement into the renal or the polar artery. Extensive preoperative planning was undertaken using Trimentio software and angiographic films. Follow-up computed tomography (CT) scans (first month, six months, one year, and two years) were obtained to evaluate the results of the aneurysm sac and the patency of the fenestrations.  Results On the back table, Endurant II Medtronic EVAR device was partialy unloaded, to perform fenestration with a termocutter. Holes were placed at a mean length of 23 mm from the top af the covered graft and reinforced by a lasso catheter extremity. Three renal artery and three big polar arteries were revascularized using covered stents. Technical success was achieved in all patients. The patency of the renal and polar renal artery was confirmed by follow-up CT scans at 6 months and one year. There were no procedure related complications.  Conclusion On-Site Fenestration of EVAR allows to treat patients with AAA considered ineligible for endovascular repair secondary to anatomic constraints. This “low cost” procedure allows to treat patients with big polar renal arteries and very low renal arteries. Long term follow-up is required to confirm our results.
juin 10, 2016
Chirurgie vasculaire · Vol. 20 Abstract 2016

V-01 – Traitement endovasculaire de traumatismes fermés de l’aorte thoracique. Résultats à moyen terme

Alla Avramenko1, Quentin Pellenc2, Pierre Mordant2, Arnaud Roussel2, Philippe Ghibu2, Guillaume Boddaert1, François Pons1, Yves Castier2 1. Hôpital d’instruction des armées Percy, Clamart – 2. Service de chirurgie thoracique et vasculaire, CHU Bichat-Claude-Bernard, Paris   Objectif La rupture traumatique de l’aorte thoracique descendante (RTAd) est une lésion grave associée à une haute mortalité. Le traitement endovasculaire a considérablement diminué la morbimortalité initiale. Le but de cette étude a été d’évaluer les résultats à court et moyen termes du traitement endovasculaire des RTAd dans notre centre.   Méthode Trente-deux cas consécutifs de traitement endovasculaire de RTAd entre février 2007 et novembre 2015 ont bénéficié d’un recueil des données démographiques, des circonstances de l’accident, des données peropératoires et de la morbimortalité hospitalière. Les données du suivi clinique ont été complétées par consultation et interview téléphonique en novembre et décembre 2015.   Résultat L’âge moyen était 40,3 ± 14 ans, le score « Injury Severity Score » moyen était de 38 ± 12 (extrêmes, 17-66). Vingt-six patients (81,3 %) ont été traités dans les 24 heures suivant l’accident initial. Le diamètre moyen des endoprothèses était de 27,1 ± 2,9 mm pour une longueur moyenne de 120 ± 19,8 mm, avec un oversizing moyen de 15 %. L’origine de l’artère sous-clavière gauche a été entièrement couverte chez 10 (31,3%) patients. Le taux de succès technique primaire était de 100 %. La durée d’hospitalisation était de 25,3 ± 23,5 jours. La mortalité globale intrahospitalière était de 6,3 % (hémorragie intracrânienne). Il n’y a pas eu de décès, de paraplégie ou d’accident vasculaire cérébral en relation directe avec la procédure endovasculaire. La médiane du suivi était de 47 mois (extrêmes, 1-105). Le suivi était complet à 5 ans pour 36,7 % des patients. Pendant cette période, 3 revascularisations par transposition sousclaviocarotidienne ont été effectuées. Les scanners de contrôle ne montraient pas d’endofuite de type I, II, II ou IV, de migration ou de collapsus d’endoprothèse.   Conclusion Le traitement endovasculaire est efficace et sûr pour RTAd chez les polytraumatisés sévères. Les résultats à moyen terme semblent aussi encourageants que les résultats immédiats. Le suivi par imagerie reste néanmoins indispensable pour surveiller l’endoprothèse et l’aorte thoracique de cette population jeune.     Endovascular repair of blunt thoracic aortic injury: mid-term results of a single institution   Objectives Traumatic rupture of the thoracic aorta is a highly lethal condition resulting from blunt injury with rapid deceleration. Endovascular repair has emerged as an alternative to the classical open surgical treatment, improving short-term morbidity and decreasing mortality. Mid-term and long-term outcomes are crucial in young trauma population. The aim of this study was to analyze the results of a single-center experience with thoracic endovascular repair (TEVAR) of acute blunt thoracic aortic injury.   Methods The records of 32 consecutive cases of TEVAR for blunt injury of the descending aorta between February 2007 and November 2015 were retrospectively reviewed for patients’ demographics, injury mechanism, timing of reparation, peroperative data and in-hospital complications. Follow-up data was gathered from medical records and by telephone interview.   Results Mean age was 40.3±14.0 years. Mean Injury Severity Score was 38.0±12.0 (range, 17-66). Twenty-six patients (81.3%) underwent TEVAR within 24 hours after the initial trauma. Mean endograft diameter was 27.1±2.9 mm, mean length of 120±19.8 mm, and the mean oversizing of 15%. The origin of the left subclavian artery (LSCA) was completely covered in 10 (31.3%) patients. Primary technical success was achieved in all patients. Mean length of hospital stay was 25.3±23.5 days. All-cause in-hospital mortality was 6.3% (2 patients died of intra-cerebral haemorrhage). There were no deaths, paraplegia or strokes directly related to the endovascular procedure. Median follow-up was 47 months (range, 1-105, with a 5-year follow-up complete for 36.7% patients). Three completely covered LSCA were revascularized by carotid-subclavian transposition. Another 2 patients experienced mild upper limb claudication. There was no type I, II, III or IV endoleaks, no migration or other device-related complication during the follow-up.   Conclusion TEVAR can be safely and efficiently performed for blunt thoracic aortic injury in patients with severe multiple injuries. Mid-term results seem to be as encouraging as the short-term outcomes.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-44 – Thymectomies par thoracoscopie vidéo-assistée versus robot-assistée. Une expérience monocentrique

Jérémy Tricard, Bertrand de Latour, Simon Rouzé, Amedeo Anselmi, Xavier Beneux, Virginie Louvard, Erwan Flécher, Jean-Philippe Verhoye Service de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, CHU Pontchaillou, Rennes  Objectif L’objectif était de comparer les durées d’intervention et d’hospitalisation des thymectomies par thoracoscopie vidéo-assistée (TVA) et par thoracoscopie robot-assistée (TRA).  Méthode Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique des 36 thymectomies réalisées par voie mini-invasive par le même opérateur : 18 TVA (décembre 2010-janvier 2014), 18 TRA (avril 2014-novembre 2015, robot Da Vinci). Sur la même période, 6 autres TVA ayant nécessité une conversion n’ont pas été incluses. Toutes les TRA ont été incluses consécutivement, sans conversion. La durée d’occupation de salle était scindée en temps opératoire (incision-fermeture) et temps non opératoire (anesthésie, installation, sortie de salle). La durée d’hospitalisation et les complications à J30 étaient relevées.  Résultat Les patients du groupe TVA et TRA étaient similaires en âge (43 ans vs 45), sexe (33 % d’homme vs 22 %) et nombre de myasthénies (26 % vs 39 %). On notait dans le groupe TVA : 13 cervicotomies + TVA bilatérales, 2 cervicotomies + TVA unilatérales, 1 TVA bilatérale, 1 TVA gauche ; dans le groupe TRA : 15 voies gauches, 3 voies droites. Dans le groupe TVA, l’analyse histologique révélait 9 hyperplasies thymiques (HT), 5 kystes thymiques (KT), 1 thymome, 1 carcinome, 2 thymus sans anomalie ; dans le groupe TRA, 8 HT, 2 KT, 6 thymomes, 2 thymus sans anomalie. Le diamètre maximal du thymus était similaire dans les 2 groupes (8,1 cm vs 9,5). La durée d’occupation de salle et la durée opératoire étaient plus élevées dans le groupe TVA (275 min vs 211, p = 0,001 ; 206 vs 135, p < 0,0001). Le temps non opératoire était similaire dans les 2 groupes (69 min vs 75). La durée d’hospitalisation était plus élevée dans le groupe TVA (6,1 jours vs 4,4, p < 0,0001). Après TVA, on notait une reprise pour hémostase à J0, un abcès de paroi, un pneumothorax et 5 neuropathies intercostales (NIC) ; après TRA, un chylothorax, une parésie phrénique, 3 NIC.  Conclusion Dans notre expérience, l’utilisation de la TRA pour thymectomie s’est accompagnée d’une réduction de la durée d’occupation de salle et d’hospitalisation. L’apprentissage de cette technique pourrait avoir été facilité par l’utilisation première de la vidéothoracoscopie.     Video-assisted thoracoscopic surgery versus robotic-assisted surgery for thymectomy. A single-center experience   Objectives The aim of this study was to compare the operative duration and hospital stay of video-assisted (VAT) and robotic-assisted (RAT) thoracoscopic thymectomies.  Methods We realized a retrospective single-center study of 36 thymectomies performed by minimally invasive approach by the same surgeon: 18 VAT (December 2010-January 2014), 18 RAT (April 2014-November 2015, Da Vinci System). During the same period, 6 others VAT thymectomies were converted and were excluded, versus no conversion in RAT group (all consecutive cases only). The operating room occupancy duration was divided in operative time (incision-closure) and non operative time (anesthesia, installation, operating room leaving). Hospital day duration and 30-days complications were noted.  Results Patients of the VAT group and RAT group were similar in age (43 years vs 45), sex (33% of men vs 22%) and myasthenia rate (26% vs 39%). In the VAT group, procedures performed were as follows: 13 cervicotomies + bilateral VAT, 2 cervicotomies + unilateral VAT, 1 bilateral VAT, 1 unilateral VAT; in the RAT group, 15 patients underwent a left approach, the remaining 3 received a right approach. In the VAT group, histological analyses revealed 9 thymus hyperplasia (TH), 5 thymic cysts (TC), 1 thymoma, 1 carcinoma, 2 thymus without anomaly; in the RAT group: 8 TH, 2 TC, 6 thymoma, 2 thymus without anomaly. Maximal thymus dimension was similar in the 2 groups (8.1 cm vs 9.5). The operating room occupancy duration and operative time were significantly higher in the VAT group (275 min vs 211, p=0.001; 206 vs 135, p<0.0001). Non operative time was similar in the 2 groups (69 min vs 75). Hospital stay was significantly higher in the VAT group (6.1 days vs 4.4, p<0.0001). In the VAT group, the complications were: 1 reoperation for hemorrhage, 1 parietal abscess, 1 pneumothorax, 5 intercostal neuralgia; in the RAT group: 1 chylothorax, 1 phrenic nerve palsy, 3 intercostal neuralgia.  Conclusion In our experience, RAT surgery for thymectomy was found associated with a shorter time in both operating room occupancy duration and length of hospital stay. The learning of this technique may have been facilitated by the previous use of VAT surgery.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-43 – Résultats de la chirurgie d’exérèse pour cancers bronchiques synchrones

Jocelyn Bellier, Matthieu Perret, Hicham Masmoudi, Pierre Bonnette, Philippe Puyo, Édouard Sage, Alain Chapelier Service de chirurgie thoracique et transplantation pulmonaire, hôpital Foch, Suresnes  Objectif Le traitement optimal des cancers bronchiques synchrones (CBS) est controversé. Nous avons évalué les résultats de la chirurgie d’exérèse de première intention en termes de morbimortalité et de survie.  Méthode Les caractéristiques des patients présentant un CBS opérés d’emblée entre 2004 et 2014 ont été étudiées.  Résultat 76 patients dont 54 hommes, d’âge moyen 62,7 (± 9,3) ans, ont été opérés. Les lésions étaient unilatérales 58 fois et bilatérales 18 fois. L’adénocarcinome était le type histologique le plus fréquent (n = 58) et la même histologie était retrouvée 53 fois. Une lobectomie associée à une résection atypique ou à une segmentectomie a été réalisée dans 38 cas (50 %). Une pneumonectomie a été faite dans 9 cas (11,8 %) de lésions homolatérales et une double lobectomie dans 5 cas (6,6 %) de lésions bilatérales. Le statut ganglionnaire était N1 dans 15 cas (19,7 %) et N2 dans 18 cas (23,7 %). 25 patients (32,9 %) ont reçu une chimiothérapie adjuvante. La morbidité était de 14 % et la mortalité de 3 %. La survie médiane était de 81 mois et le taux de survie globale à 5 ans était de 63 %. En analyse univariée, l’envahissement ganglionnaire (p = 0,031) et la pneumonectomie (p = 0,029) étaient des facteurs de mauvais pronostic. En analyse multivariée, aucun facteur pronostique n’a été identifié.  Conclusion L’exérèse chirurgicale première des CBS offre une survie à distance très appréciable au prix d’une faible mortalité. Elle est une option de choix pour des patients sélectionnés.     Outcomes of surgical resection for synchronous lung cancers   Objectives Optimal synchronous lung cancer (SLC) treatment remains controversial. We reviewed morbimortality and survival outcomes of patient who underwent surgery in first intent  Methods Characteristics of patients in whom synchronous lung cancer were resected in first intent, between 2004 and 2014, were noticed.  Results 76 patients of which 54 male (71.1%) with a mean age of 62.7 years (±9,3) were included. Lesions were unilateral in 58 patients and bilateral in 18. Adenocarcinoma was the most frequent histologic type (n=58) and the same histology was demonstrated 53 patients. Lobectomy with wedge or segmentetectomy was performed in 38 cases (50%). Pneumonectomy was required in 9 patients (11.8 %) in unilateral lesion and double lobectomy was performed in 5 patients (6.6%) in bilateral lesion. N1 and N2 involvement were demonstrated in 15 (19.7%) and 18 patients (23.7%), respectively. Adjuvant chemotherapy was administrated in 25 cases (32.9%). The morbidity was 14% and the mortality was 3%. Median and 5-year overall survival were 81 months and 63% respectively. Univariate analysis demonstrated patients with nodal involvement (p=0.031) and pneumonectomy (p=0.029) had a worse prognosis. However, multivariate analysis did not identify any prognostic factor.  Conclusion Surgical resection of SLC provide, in first intent, an excellent long term survival with a low mortality. Surgery is option of choice for selected patients.
juin 10, 2016
Chirurgie thoracique · Vol. 20 Abstract 2016

T-42 – La fractalkine combinée à une chimiothérapie immunogène. Étude préclinique sur des métastases osseuses de CNPC murins

Charlotte Cohen, Heidy Schmid-Antomarchi, Annie Schmid-Alliana, Daniel Pop, Nicolas Venissac, Jérôme Mouroux Service de chirurgie thoracique, CHU de Nice  Objectif Des travaux précédents ont permis d’établir la preuve de concept de l’action antitumorale de la fractalkine soluble (FKNs) sur le développement de métastases osseuses expérimentales de carcinomes épidermoïdes pulmonaires chez la souris. Cette chimiokine, la FKNs, délivrée localement, permet d’augmenter le recrutement leucocytaire intratumoral et de rompre le cercle vicieux entre la prolifération tumorale et la résorption osseuse. Toutes les chimiothérapies sont connues pour agir directement par leurs interactions avec l’ADN des cellules tumorales, mais certaines sont capables d’induire une mort cellulaire immunogène, et donc de stimuler l’immunité antitumorale. L’association de ces 2 traitements devrait permettre de majorer leur effet antitumoral.  Méthode Nous avons testé l’efficacité de l’association FKNs/chimiothérapie immunogène (oxaliplatine et docetaxel) sur un modèle syngénique murin de métastase osseuse expérimentale de carcinome épidermoïde pulmonaire. Quatre groupes ont été constitués : 8 souris ne recevaient aucun traitement, 8 étaient traitées par FKNs seule, 8 par chimiothérapie seule et 8 par l’association chimiothérapie et FKNs. Les mécanismes d’action étaient identifiés par analyse transcriptomique des tumeurs en qPCR.  Résultat L’association FKNs/chimiothérapie a permis d’obtenir une diminution de 76,8 % du poids tumoral (p = 0,006) vs 34 % pour la chimiothérapie seule et 53 % pour la FKNs. Cet effet est lié à une modification de l’expression des gènes des check-point immunitaires et à une augmentation de l’infiltrat leucocytaire intratumoral.  Conclusion L’association d’un traitement local par FKNs à un traitement systémique par chimiothérapie immunogène semble prometteuse. D’autres associations thérapeutiques avec la fractalkine doivent être testées, notamment les traitements agissant sur les check-point immunitaires.     Fractalkine combined with immunogenic chemotherapy. Pre-clinical study in murine NSCLC bone metastasis   Objectives The anti-tumoral activity of soluble fractalkine (FKNs) on the development of experimental bone metastasis of epidermoïd lung cancer in mouse was proved by previous research. This chemokine, the FKNs, when delivered locally, allow to increase the recruitment of intra-tumor leucocyte, and to disrupt the vicious cycle linking tumor proliferation and bone resorption. Chemotherapy is known to have a direct effect on tumor DNA, but some are also able to induce immunogenic cell death and then to stimulate the anti-tumor immunity. The association of these two treatments could increase their anti-tumoral action.  Methods We tested the efficacy of the association of locally delivered FKNs and systemic immunogenic chemotherapy (docetaxel and oxaliplatin) in a syngeneic model of experimental bone metastasis of epidermoïd lung cancer. Four groups were created: 8 mice had no treatment, 8 received FKNs, 8 had chemotherapy, and 8 had FKNs+chemotherapy. Transcritomic analysis of the tumor (qPCR) allowed suspecting mechanism involved.  Results The tumor weight was decreased of 76.8% after treatment by the association FKNs/ chemotherapy (p=0.006) vs. 34% after chemotherapy alone and 53% after FKNs alone. This effect is associated with a modification of immune checkpoint gene’s expression and with an increase of intratumoral leucocyte density.  Conclusion Administration of local FKNs and systemic immunogenic chemotherapy is quite promising as it led to an enhanced anti-tumoral response. Other therapeutic associations with FKNs should be tested, particularly immune checkpoint inhibitors.
juin 10, 2016