CNU · Vol. 23 Septembre 2019

La prime d’encadrement doctoral et recherche : comment l’obtenir ?

La prime d’encadrement doctoral et recherche (PEDR) est accordée aux enseignants chercheurs de tous statuts (professeur des universités [PU], maître de conférences des universités [MCU]) par leur université en raison d’une activité scientifique jugée d’un niveau élevé au regard notamment de leur production scientifique, de l’encadrement doctoral et scientifique, de la diffusion de leurs travaux et des responsabilités scientifiques exercées, d’une contribution exceptionnelle à la recherche, ou parce qu’ils ont été lauréats d’une distinction scientifique de reconnaissance nationale ou internationale. Cette prime est attribuée pour une période de quatre ans renouvelable. Le montant de la PEDR est variable selon les établissements universitaires ou de recherche. Il varie de fait d’un montant planché d’environ 3500 € à un montant plafond d’environ 15000 €. Les bénéficiaires d’une PEDR peuvent être autorisés à convertir, pour tout ou partie, leur prime en décharge de service d’enseignement, par décision du président de l’université, selon les modalités définies par le conseil d’administration. Le taux annuel maximum de la prime qui peut être attribuée aux personnels lauréats d’une distinction scientifique de niveau international ou national, conférée par un organisme de recherche ou aux personnels apportant une contribution exceptionnelle à la recherche, peut atteindre 25000 €. L’enveloppe budgétaire étant nationale et relativement stable, le nombre de PEDR attribuables chaque année est réparti au niveau de chaque section du Conseil national des universités (CNU) au prorata des candidatures déposées par les membres de cette section. Il est donc important d’encourager les candidatures issues de notre section 51, car cela permet mathématiquement d’augmenter les probabilités d’attribution à un de nos membres. Chaque année civile, la campagne de PEDR débute par une période pendant laquelle les candidatures à cette prime doivent être adressées, en général en février. Le dépôt des candidatures s’effectue via l’application GALAXIE du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Le dossier PEDR est entièrement dématérialisé. Il est composé des éléments suivants : des informations concernant la situation administrative du candidat fournies par l’établissement ; des renseignements complémentaires saisis par le candidat dans un écran formulaire, un document unique au format pdf rédigé par le candidat à partir d’une trame proposée selon les recommandations exprimées par les différentes sections sur le site de la CP-CNU. Ce document ne doit pas excéder 5 Mo. Il ne comporte pas de limitation du nombre de pages. Pour se connecter à l’application, il faut cliquer sur le lien «Accès PEDR» dans le domaine applicatif de GALAXIE (en haut à droite de l’écran). Lors de la toute première connexion, il est demandé de saisir le NUMEN qui constitue la clé d’identification de chaque enseignant/chercheur et un mot de passe qui est sa date de naissance, sous la forme JJ/MM/AAAA. Le NUMEN est le numéro d’identification de l’Éducation nationale. Il se compose de 13 caractères : deux chiffres, une lettre, sept chiffres, trois lettres. Pour des raisons de sécurité, ce mot de passe doit être changé après la première connexion.   L’évaluation des dossiers déposés par les universitaires est réalisée par la section du CNU Santé dont ils(elles) dépendent. Chaque dossier est expertisé par un membre de la sous-section dont ils(elles) dépendent et par un membre d’une autre sous-section de la section. Une synthèse est proposée par le président de la section sur la base de l’activité universitaire réalisée au cours des quatre précédentes années. Le critère qui a la plus forte pondération est l’encadrement doctoral. Ne sont prises en compte, pour les candidats PU, que les thèses d’université. Pour les candidats MCU, et seulement pour ce collège, l’encadrement des master 2 est aussi comptabilisé. L’avis de la section du CNU consiste en un classement des dossiers en 3 catégories : le dossier fait partie des 20% meilleurs dossiers déposés par un membre de la section («A»), des 30% suivants («B»), ou des 50% derniers («C»). Un calendrier harmonisé est fixé nationalement (dépôt des dossiers en février, processus d’examen par le CNU entre mars et septembre, selon les sections). La prime est allouée pour quatre ans. Le rôle du CNU se limite à la proposer alors que la décision finale revient aux seuls établissements universitaires. Toutefois, la plupart des universités fait en général le choix d’attribuer la PEDR à tous les candidats classés «A», les candidats classés B n’étant bénéficiaires de la prime qu’en fonction du budget restant disponible. Un dossier classé «C» doit être considéré comme un encouragement à le représenter lors de la campagne suivante de PEDR.
septembre 12, 2019
CNU · Vol. 23 Septembre 2019

Promotions universitaires : Avancements de grade

Conditions de promouvabilité Les conditions requises pour être promu sont pour l’essentiel les suivantes : – être en position d’activité ou de détachement (la promouvabilité cesse à la date où l’enseignant atteint sa limite d’âge) ; – remplir les conditions d’ancienneté requises au plus tard au 31/12 de l’année de promotion.   Pour les professeurs des universités : – aucune ancienneté nécessaire pour le passage à la 1re classe ; – 18 mois d’ancienneté à la 1re classe pour le passage à la classe exceptionnelle 1er échelon ; – 18 mois d’ancienneté au 1er échelon pour le passage à la classe exceptionnelle 2e échelon.   Pour les maîtres de conférences des universités : – avoir atteint le 2e échelon de la 2e classe pour le passage à la 1re classe ; – comptabiliser cinq années de fonctions effectives et avoir atteint le 4e échelon de la 1re classe pour le passage à la hors classe.   Pour que l’avancement soit pris en compte dans le calcul de la pension de retraite de l’enseignant, il est nécessaire que l’avancement soit prononcé au moins six mois avant la date de liquidation de la pension.   Procédures locale et nationale / Calendrier Chaque année universitaire est organisée une campagne d’avancement de grade des personnels hospitalo-universitaires titulaires. Chaque enseignant-chercheur potentiellement concerné par une promotion reçoit l’information de son université et se voit offrir l’opportunité de candidater. Si il(elle) en fait le choix, un dossier de demande d’avancement est dès lors constitué par le(la) candidat(e), lequel dossier est transmis au conseil de faculté. Le conseil de faculté émet alors un avis pour chaque enseignant-chercheur en position d’être promu : «sans avis» lorsque la personne concernée a fait le choix de ne pas transmettre de dossier ; «réservé», «favorable», «très favorable» dans le cas contraire. Concomitamment à cette procédure locale, l’avancement de grade des enseignants-chercheurs fait l’objet d’une proposition de la section compétente du Conseil national des universités (CNU) aux ministres chargés de l’Enseignement supérieur et de la Santé, sur chacun des enseignants remplissant les conditions requises pour être promus, à l’occasion de la session du mois de juin du CNU. Le nombre de promotions possibles pour l’année considérée pour chacune des sections est notifié au président de la section par le ministre chargé de l’Enseignement supérieur. Les membres de chaque section reçoivent la liste des enseignants promouvables, et une répartition par sous-section du nombre des promotions possibles pour chaque catégorie est réalisée par le président de section en concertation avec les présidents des sous-sections. L’avis émis par les conseils de faculté ou d’unité de formation et de recherche (UFR) leur est transmis, de même que l’éventuel dépôt d’un dossier. Ils désignent alors un enseignant-chercheur dans chaque sous-section concernée pour chacun des dossiers déposés qui est chargé de rapporter le dossier de l’enseignant promouvable par écrit puis en séance. Le dossier rempli par les candidat(e)s, qui ne présente aucun caractère réglementaire, est traditionnellement utilisé pour éclairer les conseils d’UFR et les sections du CNU. L’enseignant(e) qui n’a pas souhaité le transmettre demeure promouvable dès lors qu’il(elle) remplit les conditions prévues par son statut. Les propositions de promotions font l’objet d’un procès-verbal rédigé à l’issue d’un vote organisé à l’occasion de la session plénière de la section, soumise à quorum. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche notifie alors à chaque établissement universitaire les propositions de promotion qui concernent leurs enseignants-chercheurs. Les promotions deviennent effectives au 1er septembre de la même année.   Critères d’évaluation La sous-section 51-03 utilise une grille d’évaluation réunissant de nombreux critères dans les 4 domaines d'exercice des professeurs des universités-praticien hospitalier (PU-PH) et maître de conférences des universités- praticien hospitalier (MCU-PH) que sont les soins, l’enseignement, la recherche et les responsabilités collectives et managériales. Pour faciliter cette évaluation et la rendre la plus factuelle possible, la section 51-03 a rédigé une trame de dossier de candidature proposée au téléchargement dans la rubrique CNU du site de la SFCTCV. L’expérience des années précédentes démontre en effet une très grande inégalité dans la qualité de la rédaction des dossiers de candidature. La sous-section 51-03 souhaite rappeler un certain nombre de points essentiels afin de faciliter la compréhension par toutes et par tous d’une procédure d’évaluation complexe : – Même si statistiquement, pour des enseignants-chercheurs recrutés autour de l’âge de 40 ans, la promotion à la 1re classe se fait habituellement vers l’âge de 50 ans, et celle à la classe exceptionnelle vers l’âge de 60 ans, l’ancienneté dans le grade n’est aucunement un critère d’évaluation. – L’avancement dans le grade est une procédure compétitive. Le rapport promus/ promouvables s’établit en effet depuis plusieurs années entre 15 et 20% pour chaque accession au grade supérieur. – Si l’ensemble d’une carrière est bien sûr pris en compte, l’évaluation du dossier de candidature porte principalement sur la période écoulée depuis le dernier avancement dans le grade. – La chirurgie thoracique et cardiovasculaire étant par nature une discipline clinique et chirurgicale, le domaine des soins est le préalable nécessaire à toute étape ultérieure de l’évaluation. La sous-section 5103 souhaite rappeler à ce propos que la participation aux registres de la Société française de chirurgie thoracique et cardiovasculaire/Conseil national professionnel de chirurgie thoracique et cardiovasculaire (SFCTCV/CNP-CTCV) est essentielle. – L’activité d’enseignement a fait l’objet récemment d’une mesure par un score (SIAPS) qui a pour but affiché de devenir l’équivalent du score bibliométrique SIGAPS utilisé pour l’évaluation de la production scientifique. À l’heure actuelle, son utilisation pour les concours de recrutement est à peine initiée, et il est donc prématuré de l’utiliser pour l’évaluation des dossiers de promotions. Par contre, le CNU 5103 souhaite réaffirmer toute l’importance qu’il attache à la participation effective et régulière aux enseignements du collège et à la production de matériel pédagogique pour la formation initiale, en particulier depuis la réforme du 3e puis du 2e cycle des études médicales, et la formation continue dont celle réalisée dans le cadre du développement professionnel continu. – L’évaluation d’une activité de recherche ne se limite pas à ce stade au seul score SIGAPS, même si la production scientifique reste bien sûr un critère majeur. L’adossement à une structure de recherche labellisée et l’encadrement (avec mention du pourcentage en cas de co-encadrement) de travaux de thèses d’universités, de master 2 et de thèses d’exercice sont essentiels, comme peuvent aussi l’être la capacité à conduire ou participer à des essais collaboratifs nationaux ou internationaux, ou la production de brevets. – L’évaluation des responsabilités collectives et managériales est d’autant plus importante que le grade d’avancement envisagé est élevé. Les capacités à animer une équipe et à en gérer les possibles conflits internes, à la rendre attractive pour les jeunes en formation initiale, ce qui peut être illustré par exemple par la fréquence des demandes de choix inter-CHU ou la réception de chirurgiens en mobilité universitaire, à en assurer la continuité par des recrutements et des promotions sont essentielles.  L’implication et les responsabilités dans l’institution hospitalière et/ou universitaire, dans les sociétés savantes et organisations professionnelles nationales, dans les sociétés européennes et internationales de la discipline sont attendues. Les responsabilités administratives nationales et les distinctions académiques de toutes natures sont bien entendu fortement valorisées.
septembre 12, 2019
CNU · Vol. 23 Juin 2019

Note d’information et recommandations concernant les auditions anticipées (“pré-CNU”)

Dispositions validées par les membres du CNU 51-03 “Chirurgie thoracique et cardiovasculaire” lors de la réunion du 12 avril 2019   Lionel Camilleri1, Alain Chapelier1, Pascal Leprince1, Gilbert Massard1, Philippe Menasché1, Jean-François Obadia1, Pascal Thomas1, Jean-Philippe Verhoye1, André Vincentelli1, Delphine Trousse2, Fabrice Vanhuyse2, Guillaume Lebreton2 Membres PU-PH de la sous-section 51-03. Membres MCU-PH de la sous-section 51-03.   Le Conseil national des universités (CNU) est une instance nationale qui contribue au recrutement et à la promotion des professeurs et des maîtres de conférence des universités. Il comprend 14 sections et 52 sous-sections. Chaque sous-section organise annuellement, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, un concours destiné à placer les candidats sur une liste d’aptitude leur permettant ensuite de postuler à des fonctions hospitalo-universitaires dont la liste et la localisation sont publiées au Journal officiel au terme du processus de révision des effectifs local puis national. La sous-section 51-03, comme beaucoup d’autres, organise depuis plusieurs années une procédure d’évaluation anticipée en amont de ce concours d’aptitude. Cette procédure n’a rien de réglementaire, mais son intérêt en est illustré par l’importance qu’y attachent désormais les instances locales au cours de leurs processus de révision des effectifs : beaucoup de facultés de médecine en font un préalable à la transmission d’une candidature aux ministères. Il y a en règle générale deux sessions “pré-CNU” par an à l’occasion des événements de la Société française de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire (SFCTCV). Des auditions anticipées peuvent aussi être organisées lors des sessions d’avril et de juin du CNU, dévolues principalement aux concours de recrutement et aux promotions universitaires. Le but de cette audition anticipée est en effet de s’assurer avant le concours de la maturation des candidatures, des cursus, et des projets universitaires, en fonction de critères dont la base réglementaire a été au fil du temps implémentée par des requis établis par la discipline et qui sont régulièrement révisés et publiés dans notre journal (Journal de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire 2016;20(4)). La sous-section 51-03 a associé en amont de cette mission celle du repérage et du conseil des plus jeunes dans une optique positive et bienveillante. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’identifier de façon adéquate et anticipée notre vivier universitaire, de contribuer à son épanouissement et au succès de ses projets. Ce processus se veut précoce et déconnecté des opportunités locales de postes possibles ou probables. Ce repérage est possible dès la deuxième année de postinternat révolue et l’obtention d’un master 2. On constate en effet que le maintien de certains postes hospitalo-universitaires sur le territoire national passe déjà par des mobilités. La 51-03 s’est donc fixé comme objectif de conseiller et d’accompagner le parcours de ce vivier, et ce en lien avec les universitaires locaux et régionaux de la discipline. Aussi, une audition initiale est-elle organisée et complétée d’un suivi personnalisé qui est piloté par un rapporteur/tuteur désigné au sein de la sous-section.   La sous-section 51-03 est particulièrement attentive à ce que les cursus des futurs universitaires soient équilibrés. L’activité de soins est la première qui soit analysée, avec un cursus initial sanctionné par le diplôme qualifiant (DESC et bientôt DES de chirurgie thoracique et cardiovasculaire) et l’examen du Collège de chirurgie thoracique et cardiovasculaire. L’activité opératoire doit pouvoir être suivie qualitativement et quantitativement par une participation effective aux bases de données de la SFCTCV, et le(la) candidat(e) doit satisfaire aux obligations réglementaires de développement professionnel continu (DPC). Une visite sur site par le rapporteur peut éventuellement compléter cette évaluation. Les activités de recherche et d’enseignement sont suivies sur les bases détaillées encore récemment dans ce journal [2016;20(4)]. La cohérence et l’originalité de l’activité de recherche prévalent dans cette évaluation. La sous-section 51-03 souhaite rappeler à ce propos la prééminence du score CNU pour lequel des valeurs seuils ont été définies pour chaque emploi envisagé. Les scores SIGAPS, SIGREC et SIAPS ne sont consultés qu’à titre indicatif et ne sont en aucun cas considérés comme opposables. S’agissant des activités d’enseignement, une attention particulière est portée aux innovations pédagogiques portées par le(la) candidat(e), à la participation effective aux enseignements régionaux et nationaux du Collège, à l’accueil, l’encadrement et l’accompagnement des internes et étudiants du 3e cycle, et à la production de matériel pédagogique alimentant la plateforme SIDES pour les 2e et 3e cycles des études médicales, et les enseignements du DPC-CTCV. La pédagogie peut parfaitement représenter l’axe dominant d’un dossier universitaire. Les projets de mobilité clinique ou de recherche sont au mieux discutés en amont, puis validés par le président de la sous-section lorsqu’ils sont conformes à la réglementation en vigueur [arrêté du 23 juillet 2003 relatif aux conditions de mobilité exigées des candidats au concours de professeur des universités – praticien hospitalier des centres hospitaliers et universitaires] et à l’esprit de cette mobilité. La 51-03 souhaite, sur ce dernier point, rappeler qu’une mobilité clinique a pour but l’acquisition ou l’approfondissement de compétences cliniques/techniques particulières et la volonté de les développer localement. La 51-03 sera donc particulièrement attentive à la valorisation de ces acquis lors du retour du(de la) candidat(e) dans son CHU d’origine. Une mobilité recherche doit être en cohérence ou en complémentarité avec la thématique portée par le(la) candidat(e) et donner lieu à publications. Les capacités managériales représentent la 4e dimension évaluée chez le(la) candidat(e). En effet, les hospitalo-universitaires sont destinés à diriger des équipes cliniques et/ou de recherche. Il n’y a pour le moment aucun cursus défini dans cette dimension et l’évaluation est donc personnalisée. Elle repose sur l’investissement du(de la) candidat(e) dans des fonctions collectives dans sa structure hospitalière et/ou universitaire respective, la qualité des rapports humaines qu’il (elle) entretient avec les membres de son environnement local, son implication dans le monde associatif de notre discipline tant au niveau national (SFCTCV, Collège, CNP) qu’international (EACTS, ESTS, STS AATS, etc..) et/ou des formations diplomantes.   L’audition initiale comprend une présentation d’une vingtaine de minutes par le (la) candidat(e) de son cursus hospitalier et universitaire. Il s’agit de présenter la place actuelle et à venir qu’il (elle) occupe dans l’environnement hospitalier, en décrivant les particularités du service d’appartenance et les caractéristiques démographiques et organisationnelles locales de la discipline. Il s’agit surtout d’exposer les projets et ambitions du(de la) candidate et de l’équipe dans les domaines des soins, de l’enseignement et de la recherche. Il s’en suit un échange avec l’ensemble des membres de la sous-section, puis une discussion de la sous-section seule, principalement animée par le rapporteur. Le(la) candidat(e) est invité(e) à être auditionné(e) à nouveau chaque fois qu’il(elle), ou son rapporteur, l’estime nécessaire. Les évaluations “pré-CNU” font systématiquement l’objet d’un compte rendu écrit, qui est validé par tous les membres de la sous-section, adressé par son président à l’intéressé(e) et aux responsables hospitalo-universitaires concernés, et mis à la disposition, le cas échéant, des instances locales hospitalières et universitaires. Les auditions de suivi revêtent alors un caractère moins formel et consistent en un moment d’échanges qui donne toutefois lieu à une synthèse écrite. Lorsque l’interaction avec le pré-CNU a atteint le stade de l’évaluation, ce compte rendu prend la forme d’un avis. Il importe de souligner qu’un avis positif à l’issue d’une évaluation anticipée ne constitue en aucun cas un engagement quant à l’issue du concours.   Pr Pascal Alexandre Thomas Président de la sous-section 51-03 du CNU-Santé
juin 7, 2019